Étiquette : Bipolaire Symptômes : Dépression et manie et autres caractéristiques de ce trouble
La bipolarité est divisée en plusieurs bipolaire symptômes, c’est ce qui la rend complexe et difficile à diagnostiquer . Les troubles bipolaires ont 2 phases principales : La manie ou l’hypomanie ( épisode dît maniaco ), et la seconde qui est la phase dépressive ( épisode dépressif ) . Parmi ces stades de la maladie bipolaire, le patient pourra n’avoir que 1 seul symptômes bipolaire ou plusieurs, suivant l’intensité des crises .
Quand il sera en dépression, cette maladie psychique des troubles mentaux lui fera perdre de l’intérêt pour presque tout ce qui lui plaît en temps normal, et il aura beaucoup de troubles du sommeil et de l’appétit ( manque de sommeil, fatigue et pas faim ) . Pendant cette phase, nous notons également que les troubles de l’humeur sont très intensifiés avec les émotions néfastes comme la tristesse et la mélancolie avec un manque total d’estime de soi et un sentiment de culpabilité grandissant . Attention tout de même à ce stade de dépression des « bipolaire symptômes » où les crises suicidaires suivant de plusieurs tentatives de suicide sont très fréquentes suites aux nombreuses pensées et idées noires … La personne présentant ces symptômes de bipolarité sera également en retrait social .
Pour la phase maniaque, cette maladie mentale rendra toute son estime au malade avec une sensation de grandeur, de puissance extrême qui le rendra hyperactif et plein d’euphorie . Il n’aura plus vraiment sommeil et aura plein de projets en tête, très démesurés pour la plupart ! Ces pensées seront très rapides et il parlera très rapidement et souhaitera rencontrer beaucoup de monde, faire beaucoup de rencontres avec une très grande envie de plaire et séduire, l’hyperactivité sexuelle est fréquente chez les patients atteints de ces symptômes bipolaire . Il sera également excité, débordera d’énergie mais pourra également rentrer dans une petite forme de schizophrénie en délirant avec des hallucinations tel que dans un état de psychose, à surveiller ! Ne surtout pas aller à son encontre en étant agressif avec lui car le bipolaire est très irritable et peut être violent quand il présente ces troubles bipolaire là .
Voici le témoignage d’une personne qui a souhaité rester anonyme . C’est un véritable récit détaillé de sa vie avant et après son diagnostic de trouble bipolaire . Adolescence, vie sociale, vie professionnelle, vie familiale, sa bipolarité est présente dans toutes les étapes importantes de sa vie . Entre culpabilité et recul sur sa maladie, voici son témoignage …
Un avant et un après diagnostic …
Je me doutais de la présence de la maladie depuis environ douze ans. Je voyais mes hausses d’humeur tous les automnes et les périodes de déprime chaque hiver. Je m’engageais dans plein de projets pour ne jamais rien terminer. Avec le diagnostic, une relecture de ma vie me fait prendre conscience que cette maladie est là depuis ma toute jeunesse.
J’ai toujours eu la profonde sensation d’être différent. Jeune, j’étais très sensible. Je gardais mes distances avec les autres pour me protéger. À l’école, j’étais souvent agacé par les remarques parce que ça me blessait même si la remarque semblait anodine. Ayant un problème d’attention assez important, mon parcours scolaire au primaire a été plutôt difficile.
Arrivée au secondaire, je deviens, contre toute attente, premier de la classe et apprécié de mes camarades. Je plais même assez aux filles que je remarque vraiment pour la première fois. Très timide, je demeure plutôt discret. À l’adolescence, des périodes d’hypothymie apparaissent. Je sors parfois 3 à 4 fois semaines dans les bars. Je bois beaucoup. Il m’est arrivé de passer des nuits blanches à boire et à fêter et ensuite d’aller travailler le lendemain comme si de rien n’était. D’ailleurs, depuis ce temps, je ne dors que très peu, trop peu.
Au début de l’âge adulte, je ne sais quoi faire de ma vie. Je fais toute sorte de travail. À un certain moment, je commence à avoir des idées suicidaires. Je ne veux pas vivre comme ca; toujours malheureux. Je demeure dans une grande ville, loin de ma région d’origine. Je me sens atrocement seul. Habitant près d’un canal maritime, je me dis que je pourrais m’y jeter avec une pierre attachée au cou; personne ne me retrouverait. J’imagine le même scénario dans une marina près de chez-moi. À ce moment, j’ai 19 ans. J’ai une maladie cardiaque grave qui, en fait, va me sauver la vie.
Pendant cette période très trouble, je fais une crise d’arythmie très grave. Je dois être hospitalisé d’urgence. La seule option est la chirurgie. J’accepte. Une psychologue passe pour évaluer mon état psychologique, mais je ne dis rien.
Tout va bien. Je ne dis rien. J’ai honte de mon état. Je ne veux surtout pas qu’on sache que j’ai voulu mettre fin à mes jours.
Quelques jours plus tard, mes proches sont à mon chevet et la chirurgie a lieu. Cette opération me sauve la vie et réparant mon problème cardiaque. Je me retourne dans ma région, chez-moi, en convalescence. Toute idée de mort a disparu. Je pense avoir fait une période d’hypomanie à ce moment. Je dors très peu, je suis plein d’énergie malgré une chirurgie au cœur récente. Quelques jours à peine après cette lourde opération, je me promène en quad dans les bois en prenant quelques risques. Je me sens dans une forme comme jamais auparavant.
Peu de temps après cet épisode, je rencontre la femme qui partage encore ma vie aujourd’hui. Nous avons trois enfants et malgré quelques soucis de la vie, tout va plutôt bien. J’ai une vie professionnelle bien remplie. Je travaille dans le domaine de la santé, avec des médecins et psychiatres. J’apprends à ce moment ce qu’est le trouble bipolaire qui, soudain, éclaire une partie de ce que je vis en silence, dans mon intérieur parfois assez trouble. Comme je suis devenu maître dans l’art de cacher mon malaise, rien ne parait.
Toutefois, la maladie me tourmente de plus en plus. J’arrive de plus en plus difficilement à compenser mes hauts et mes bas sans que rien me paraisse. Et puis arrive l’événement qui bouleversera ma vie. Au moment d’une promotion importante à un poste de directeur, je suis propulsé en hypomanie très forte. Ma pensée se désorganise et je n’arrive plus à faire mon travail. Je demande une rétrogradation pensant que je ne suis pas à la hauteur, mais les problèmes persistent. Je traverse une période très instable ou mon humeur change d’une journée à l’autre et même dans une même journée. Certains collègues tentent de me faire comprendre que ca ne va pas, mais je les ignore, pensant que comme à l’habitude, ça va revenir et je vais redevenir cette personne très performante que j’ai toujours été.
Mais ça ne vient pas. Je déprime sérieusement. Je ne dors presque plus et je suis très fatigué. Je suis instable, passant rapidement de la bonne humeur à la profonde déprime voire même aux idées de mort qui revienne. En voiture, je pense à me jeter devant un camion à pleine vitesse. Il est certain que je n’y survivrais pas. Je serais libéré de cette souffrance qui m’habite et que je m’arrive plus à gérer comme avant. C’est là, qu’un beau jour, en revenant du travail, je suis tourmenté par mes idées de mort et dans un état d’extrême fatigue. Je suis distrait par une voiture qui me suit de très près, je n’ai pas vu la camionnette qui vient en sens inverse et c’est l’accident. Un face-à-face très violent juste devant mon domicile.
Par miracle, je ne suis pas blessé sérieusement. J’en garderai cependant des douleurs diffuses permanentes, surtout au dos et aux genoux. Quelques jours après l’accident, je vais vraiment très bien. Ça y est, c’est reparti. Je demande mon retour au travail qui m’est accordé. Mais ça ne dure pas. Les douleurs physiques s’intensifient et je replonge dans la dépression. Je quitte le travail à peine 2 semaines après mon retour. Cette fois, c’est une crise de panique qui provoque mon départ. Je vois bien que ça ne va pas du tout. Je prends rendez-vous avec la psychologue du programme d’aide aux employés. Celle-ci voyant mon état, avec mon accord, contacte mon médecin pour que j’aie un rendez-vous rapidement. Elle pense que je suis en dépression majeure et que j’ai besoin de soins médicaux.
Après ma visite chez le médecin, il diagnostique effectivement une dépression majeure.
Je passe quelques semaines comme une larve dans mon domicile. Tout ce que j’arrive à faire, c’est de passer de mon lit à mon divan et inversement.
À ma deuxième visite chez le médecin, je lui parle de ma suspicion de la présence du trouble bipolaire et je lui demande de voir un psychiatre. Je demande alors à un psychiatre, que je connais bien et en qui j’ai confiance, de me recevoir. Cette rencontre changera à jamais le cours de ma vie. Après un long entretien où je lui fais part de mes observations et où je réponds à ses questions en explorant un grand pan de ma vie, il ne fait aucun doute pour lui, et moi non plus d’ailleurs, il émet un diagnostic de trouble bipolaire de type 2 . L’accident de voiture qui a passé bien près de me coûter la vie me l’aura en fait sauvé. Le premier thymorégulateur qui m’est prescrit me fait un bien énorme sans aucun effet secondaire. Je cesse tout autre médication sauf celle pour les douleurs. Mon état s’améliore rapidement, les douleurs diminuent rapidement à un seuil tolérable de sorte que je ne prends plus que des analgésiques occasionnellement.
Le diagnostic est un soulagement. Je comprends enfin ce qui m’arrive. Je suis plutôt heureux de ce dénouement.
Mais encore une fois, la vie me ramène les pieds fermement sur terre. Je commence à voir la réalité comme elle est vraiment. Je rééxplore mon passé pour constater que j’ai fait du tort à bien des gens dans les différentes phases de ma maladie et je m’en veux beaucoup. Je vais tenter de réparer quelques-une des blessures que j’ai causé. J’ai rencontré quelques personnes à qui j’ai raconté brièvement mon histoire et à lesquelles j’ai demandé pardon. J’ai été très bien reçu et ces personnes ont été très compréhensive. Je leur en suis très reconnaissant.
Le plus difficile fut avec ma conjointe. Je lui ai fait vivre bien des peines et misères. Lorsque j’ai eu la force de lui demander comment elle avait vécu ces événements depuis que nous sommes ensemble, son récit a été très difficile à entendre. Un sentiment de grande culpabilité s’est installé en moi.
Comment avais-je bien pu faire cela à la personne que j’aime le plus au monde?…
Cette jeune femme magnifique, douce, charmante et intelligente ne méritait pas ça. J’ai l’impression que je ne la mérite pas. Je me demande aussi ce que j’ai bien pu faire vivre a mes enfants. Je ne leur en ai jamais parlé. Ma bien-aimée a été plus que soutenante. Nous nous sommes donné du temps pour réparer ce qui avait été brisé. La confiance est revenue et nous sommes redevenus complices comme aux premiers jours, mais rien n’est plus pareil. Je dois réapprendre à aimer et à être aimé. Je dois réapprendre à interagir avec mes proches. Ce que j’ai été n’est plus. J’ai perdu mes repères.
Le chemin est long pour réapprivoiser la vie. Encore aujourd’hui, je dois être vigilant et j’apprends encore. La vie ne sera plus jamais la même, mais elle est plus belle que jamais. Elle est plus vraie. Rien n’est parfait. La maladie ne me donne que peu d’intervalle libre, mais j’arrive à compenser et à mener une vie assez équilibrée. Là, en ce moment, je viens de traverser un épisode de dépression de 2 mois suite à un épuisement professionnel. Je reprends le travail progressivement.
J’aborde la vie très différemment. J’ai parlé ouvertement de ma maladie à mes amis proches, à ma famille et aussi à mes patrons. Il m’arrive d’en parler avec un de mes employés qui traverse une période difficile pour lui montrer que, malgré les difficultés, avec de l’aide et de la patience, on peut y arriver.
Bien que j’essaie de vivre au jour le jour, l’avenir me fait parfois peur. Je ne sais pas comment va évoluer cette maladie. Est-ce que je vais être en mesure de poursuivre ma carrière professionnelle encore longtemps ? Comment vais-je vieillir ? Il y a maintenant cinq ans que le diagnostic a été établi et je n’ai eu qu’un arrêt de travail. La médication ne fait pas tout. Elle me permet de limiter les montées et les descentes, mais je dois composer avec ce yoyo quasi-incessant. J’ai un équilibre imparfait, mais suffisant pour pouvoir vivre sereinement.
En écrivant ce témoignage, j’espère que ca pourra redonner de l’espoir à d’autres personnes dont le cheminement est plus difficile.
C’est le 5ème témoignage de bipote pour cette semaine spéciale, et c’est un récit qui traverse les frontières, puisqu’il nous vient du Québec ! Ginger est ce que l’on pourrait appeler une « nouvelle bipolaire », récemment diagnostiquée, elle nous fait part de ses troubles bipolaires, mais également de son insuffisance cardiaque; une maladie qui vient donc s’ajouter à une autre … Elle nous raconte beaucoup d’évènements qu’elle a traversé et qui ont certainement eu un impact sur ses troubles de l’humeur .
Nouvelle bipolaire venue du Québec !
Bonjour ,
Il me fait plaisir de vous écrire quelques lignes sur ce que j’ai vécu en tant que bipolaire dans la dernière année principalement . Je m’appelle Ginger, 40 ans et mère de deux enfants .
Diagnostic et ressenti sur ma bipolarité
Il y a seulement 1 an que j’ai appris que j’étais une personne bipolaire . Lorsque je me plonge dans mon enfance et adolescence, avec le recul, je comprends le pourquoi de certains de mes traits de personnalités et aussi pourquoi je m’étais toujours sentie un peu différente des autres . Durant des années, j’ai senti l’opinion des autres pesés différemment sur moi. Ma famille avait souvent toujours un petit commentaire à mon sujet sur mes réactions excessives et très émotives . Mes deux enfants ont été témoins aussi malheureusement des grandes fluctuations de ma personnalité au quotidien et, même aujourd’hui, ca a laissé des traces . J’avais aussi des phases où je dépensais de l’argent impulsivement ou des phases de grand high ou je me sentais revivre . Par contre, lorsque je vivais des peines d’amour, c’était pour moi la catastrophe et la fin de mon monde . Dans ces moments précis de détresse psychologique, j’ai pensé m’enlever la vie à chaque relation . Je ne fonctionnais plus, je sombrais dans des phases dépressives jusqu’à la prochaine rencontre .
Laissez-moi vous raconter maintenant de quelle façon les années de détresse accumulées m’ont amené à mon hospitalisation et à ma grande chute (psychose), il y a de cela un peu plus d’une année, soit en juillet 2016.
Une insuffisance cardiaque en complément des symptômes bipolaires
Premièrement je dois vous dire que je souffre aussi d’une maladie du coeur sévère qui est de l’insuffisance cardiaque . En plus du fait d’être déjà une personne anxieuse de nature, émotive et déprimée, j’ai dû, durant plus de 15 ans, vivre de grands moments de stress étant donné le nombre d’hospitalisations aux soins intensifs pour mon coeur . L’équipe de la greffe de l’Institut De Cardiologie De Montréal m’a pris rapidement sous ses ailes; mon coeur faiblissant de mois en mois . Un jour, en février 2016, on me mit donc sur la liste d’attente de Transplant Québec afin de recevoir un nouveau coeur . Voilà le premier grand choc qui m’a tiré encore plus rapidement dans la spirale de la dépression et qui a fait en sorte que mes traits de caractère en tant que bipolaire étaient encore plus accentués . Je vous rappelle que je ne savais pas encore moi-même que j’étais bipolaire .
Ensuite, pour couronner le tout, ma mère décéda deux mois plus tard d’un cancer .
La première fois que je suis entrée dans sa chambre et que je l’ai vu dans cet état, tout éclata en moi à ce moment-là .
Pour moi, trop de stress et d’émotions, et j’ai débuté une escalade soudaine en faisant une psychose intense . Presque du jour au lendemain, je me suis complètement perdue dans ma tête et je suis arrivée à avoir une crise psychotique . Mon entourage a dû appeler une ambulance et des policiers pour ma sécurité et je me suis retrouvée hospitalisée en psychiatrie .
Je me souviens être tellement, mais tellement, en mille morceaux .
Les médecins rencontrés m’ont médicamenté et m’ont expliqué que j’étais bipolaire et qu’avec le trop grand choc émotionnel ressentit dans ma vie, j’ai fait une crise, ce qui peut arriver aux personnes bipolaires .
Aujourd’hui, avec la prise de médicaments pour traiter ma bipolarité, je me sens différente . Les gens autour de moi constatent la grande différence et moi la première . Je suis plus stable émotionnellement, plus calme et je ressens moi-même un grand soulagement . Avant, lorsque je commençais un projet, je n’allais pas souvent au bout de mes idées . Aujourd’hui, je m’établis des routines de vie pour avoir une meilleure alimentation, je fais des activités physiques, etc… De ce fait, mon coeur a repris des forces et on m’a même retiré pour l’instant de la liste d’attente pour un coeur . Je ne sais pas si le fait d’être plus calme et heureuse a aidé à stabiliser ma santé, mais c’est très spécial et surtout génial !!! J’entrevois l’avenir de façon à moins anticipée le pire à venir, mais plutôt à vivre vraiment un jour à la fois en me respectant dans mes limites . Chaque mois, je consulte une psychologue qui m’a aidé à accepter mes différences et à apprendre à m’aimer davantage . Faut s’accepter tel que l’on est, et aujourd’hui je vous avoue que ma bipolarité m’a au final fait grandir énormément . Un petit pas à la fois comme on dit !!!
Un des défis qu’impose le trouble bipolaire est la perte de mémoire . Il faut souvent lutter pour se souvenir des choses et éviter que sa concentration ne soit aussi affectée . Avoir « l’habitude » de tout oublier / perdre et toujours chercher des choses avec acharnement fait partie des signes d’une perte de mémoire . Plus la recherche est longue, plus le stress augmente; ce qui aggrave inévitablement ce trouble de la mémoire … Souvent, la personne bipolaire passe une grande partie de son temps à essayer désespérément de se concentrer et/ou de se souvenir des choses; en vain . Les pleurs sont fréquents à cause de ce trouble car il peut être accablant de ne pas arriver à retenir des informations qui pourtant ont été dites et répétées plusieurs fois . Petit détour sur ce symptôme troublant de la bipolarité …
Pour quelles raisons le trouble bipolaire altère-t-il la mémoire ?
Pour pouvoir effectuer des tâches quotidiennes, il faut utiliser un mode de pensée, c’est donc la mémoire qui travaille en tant que compétence cognitive . Il peut s’agir de la mémoire à long terme comme à court terme, de la prise de décision et de la rapidité de traitement ainsi que de la concentration .
Quand une personne a un souci avec l’une ou plusieurs de ces compétences, cela va directement affecter son comportement . Ce sont des symptômes comme les troubles de la mémoire, les troubles de la concentration, l’indécision ou encore la difficulté à s’organiser qui doivent alerter la personne sur ce problème de mémoire . Il faut aussi savoir que toutes ces fonctions cognitives peuvent être affectées par les mêmes troubles neurotransmetteurs qui engendrent les troubles de l’humeur . On sait très bien que le trouble bipolaire est caractérisé en partie par des troubles de l’humeur; des recherches indiquent d’ailleurs que les connaissances sont impactées dans le cadre de la maladie . Les troubles cognitifs de la bipolarité ont donc un impact négatif sur les aptitudes à étudier, travailler et entretenir des relations sociales .
Les neurotransmetteurs affectant la mémoire et l’humeur
Pour éviter l’arrivée de troubles cognitifs comme :
Les troubles de la concentration
Les troubles de la mémoire
Les troubles du comportement
La diminution du QI
Il faut obligatoirement que le cerveau fonctionne parfaitement et que le réseau de neurones diffuse le flux électrique rapidement et de façon synchronisée, car c’est la chimie du cerveau qui affecte directement les comportements . C’est pour cela qu’il est indispensable de ne pas avoir de manque en neurotransmetteurs . Il existe 4 types principaux de neurotransmetteurs qui influencent sur le bon fonctionnement du cerveau sur la mémoire ( troubles ) et les humeurs ( sautes ) : la Dopamine, l’Acétylcholine, le GABA et la Sérotonine … Pour corriger un manque de neurotransmetteurs, une modification de l’alimentation est indispensable .
Dopamine : Energie et puissance
Le neurotransmetteur Dopamine est reconstitué via des cellules nerveuses à partir de la Tyrosine ( acide aminé présent dans les protéines de l’alimentation ) . La dopamine touche le développement des tissus ( agrandissement / croissance ), le mécanisme musculaire ( gesticulation / mouvement ) et la bonne marche du système immunitaire ( fonctionnement ) . Elle agit également dans la sécrétion de l’hormone de croissance et est responsable du niveau d’énergie psychique et physique que nous avons chaque jour . La lucidité, le plaisir ou encore le dynamisme font partie de ce réseau neurotransmetteur du cerveau .
Une personne ayant un manque de dopamine peut avoir les symptômes suivant :
Une diminution de la libido
Des complications pour enregistrer des nouvelles connaissances
Une nécessité / envie de boire beaucoup de café dès le matin
Une fatigue importante – besoin de repos –
Une « addiction » aux sucres rapides
Une accro-dépendance à la drogue, tabac, alcool, etc etc …
Des problèmes à se concentrer
Des tremblements
etc etc …
Chez les patients bipolaires qui sont en dépression mélancolique, le niveau de dopamine est généralement très bas, ce qui explique cette baisse parfois importante de la motivation et de l’envie . À contrario, pour les patients bipolaires qui sont en phase maniaque, le niveau de dopamine est -très- fort, ce qui explique le plaisir à avoir une activité sexuelle intense, une envie de réaliser pleins de projets, mais également une humeur agressive; cette « surdose » de dopamine peut aussi être induite par certains médicaments . On constate certaines similitudes entre la dopamine et la noradrénaline ( efforts suite à récompense ).
Sérotonine : Humeur et comportement positifs
Le neurotransmetteur Sérotonine est reconstitué via des neurones à partir de la Tryptophane ( acide aminé présent dans les protéines de l’alimentation ) . La sérotonine est essentielle dans la gestion du sommeil, la coagulation sanguine et la sensibilisation aux migraines . La mélatonine ( hormone du sommeil ) est fabriquée par la sérotonine .
La sérotonine est un neurotransmetteur qui va aussi diminuer l’activité de certains neurones comme ceux de la dopamine ( diminution du mécanisme musculaire ) . À contrario, lorsque le niveau de sérotonine est faible, les autres régions neuronales sont alors « en roue libre » et cela se ressent alors directement au niveau du comportement de la personne en carence de sérotonine … La personne peut ainsi avoir un comportement violent, agressif . La sérotonine agit donc comme « neurotransmetteur inhibiteur » . Certaines drogues diminuent aussi le niveau de sérotonine .
Une personne ayant un manque de sérotonine peut avoir les symptômes suivant :
Des pensées suicidaires agressives
Une forte irritabilité
Une augmentation du temps de réaction
Des pensées désinhibées
Une importante sensation de peur – très effrayé(e) –
Une mémoire absente pour les choses du passé
Un stress récurrent
etc etc …
La sérotonine en quantité suffisante offre donc une humeur et un comportement positifs, prudent(e)s, voire légèrement freiné(e)s avant décision ( murement réfléchi ) .
Acétylcholine : La mémoire de A à Z
Le neurotransmetteur Acétylcholine est le seul ( principalement ) à ne pas être reconstitué à partir d’un acide aminé . C’est à partir de la choline et de la vitamine B5 ( acide pantothénique ) . Ce neurotransmetteur fait un peu tout car il opère dans le contrôle du pouls et des mouvements ainsi que dans tout un tas de fonctions physiologiques . C’est ainsi qu’il est également l’agent principal de la mémoire . Avec l’âge, l’organisme créé beaucoup moins d’acétylcholine, ce sont d’ailleurs les zones du cerveau qui ont la plus forte concentration de choline qui dégénèrent dans la maladie d’Alzheimer . Tout ce manque influe sur la mémoire et provoque des troubles de la concentration, des oublis, etc etc …
Une personne ayant un manque d’acétylcholine peut avoir les symptômes suivant :
Des difficultés pour respirer ( forme physique )
Un manque de création et des pensées réduites ( intelligence )
Des problèmes récurrents de mémoire et de concentration pour se souvenir des nouvelles personnes rencontrées ( leurs noms, leurs âges, etc etc … )
etc etc …
Pour faire un schéma rapide des étapes fonctionnelles de ce neurotransmetteur, il est nécessaire pour bien retenir l’information, la conserver et la reprendre / retrouver quand c’est nécessaire .
GABA : Le stabilisateur et la zen attitude
Le neurotransmetteur GABA est reconstitué à partir de l’acide glutamique . C’est celui qui est le plus présent dans le cerveau . Ce neurotransmetteur est engagé dans les périodes de mémorisation des informations . Tout comme la sérotonine, c’est un inhibiteur, notamment dans le contrôle et la régulation des signaux nerveux; très utile afin d’éviter l’emballement et l’épuisement du système nerveux . Sa propriété est relaxante, notamment grâce à un ralentissement du rythme cardiaque et à une réduction du tonus musculaire . Le GABA favorise également la réduction des spasmes musculaires et des convulsions liées à l’épilepsie . Il est également démontré qu’il est très utile dans la maîtrise de l’anxiété . C’est grâce à l’utilisation des benzodiazépines que ce bénéfice a été découvert . En effet, ces tranquillisants s’associent directement sur les récepteurs du même type que ceux du GABA .
Une personne ayant un manque de GABA peut avoir les symptômes suivant :
Des vertiges
Des palpitations cardiaques
Des complications à trouver rapidement le bon mot
Des soucis pour se concentrer à cause de la nervosité
Une mauvaise circulation sanguine au niveau des mains ( froides )
Une hyperhidrose ( transpiration excessive )
Des problèmes pour s’endormir rapidement
etc etc …
En carence de GABA, on retrouve beaucoup de symptômes liés à l’anxiété et à une possible crise de panique; c’est pourquoi on l’appelle le « stabilisateur du cerveau » .
Bipolaire et perte de mémoire : Quelles sont les zones qui sont affectées ?
Une personne qui souffre du trouble bipolaire a des pertes de mémoire et c’est surtout le domaine de la « mémoire de travail » qui touche le plus les patients . Il s’agit en réalité de la mémoire à court terme, c’est celle qui retient l’information pendant la concrétisation des choses à faire ( calculer, comprendre, etc etc …) .
On sait que les personnes bipolaires ont des anomalies au niveau du cortex préfrontal ( cerveau ) . C’est précisément cette zone qui est concernée dans l’organisation de comportements cognitifs complexes, comme ceux de la personnalité, du comportement social et de la prise de décision . Quand le cortex préfrontal du cerveau connaît un dysfonctionnement anormal avec l’amygdale ( mémoire, émotion et décision ), cela entraîne inévitablement des sautes d’humeur . Les compétences mentales nécessaires à l’avancement des choses ainsi que le traitement des informations sont également perturbés par ce dysfonctionnement .
À quel moment la perte de mémoire se déclare-t-elle chez le bipolaire ?
La bipolarité est une malade variable d’un patient à l’autre, c’est pour cela que la perte de mémoire sera également différente : intense pour certains tandis qu’elle sera faible pour d’autres .
Chaque période de la maladie bipolaire impacte sur la perte de mémoire de manière différente, cela peut dépendre soit de la manie ou de la dépression et de l’intensité des crises .
En phase dépressive, les fonctions cognitives sont très lentes, il est donc plus compliqué de retenir certaines informations .
En phase maniaque, le cerveau fonctionne très rapidement et il va ainsi bloquer tout ce qui est considéré comme sans importance .
Comment surmonter la perte de mémoire quand on est bipolaire ?
Si on perd le titre d’une chanson ce n’est pas très grave encore, mais quand on commence à oublier ses rendez-vous avec le psychiatre ou la prise d’un médicament, là il commence à y avoir un réel danger pour sa santé . Bien évidemment, il existe le fameux journal de l’humeur à remplir, mais à quoi ça sert si on oublie de le regarder ou de le remplir ??!!! Nombreuses sont les personnes bipolaires à s’être retrouvées face à 2 éléments à faire fonctionner ensemble, sauf que là, à cet instant précis, le bug, le trou noir complet … Impossible de se rappeler ce qu’il faut faire devant un oeuf et une poêle; comment battre un oeuf ? Les choses les plus simples peuvent ainsi paraître anecdotiques; c’est la crise, frustrant, bouleversant, la panique totale, impossible de faire fonctionner ce cerveau qui a l’air dans le brouillard …
Les médicaments aussi sont parfois responsables d’une indécision, suivant le nombre et le type ( psychotropes, thymorégulateurs, etc etc … ) . C’est pourquoi certaines actions sont interdites quand on est sous traitement médicamenteux ( conduire par exemple ) .
Les séances d’ECT ( l’électroconvulsivothérapie ) peuvent aussi être responsables d’une perte de mémoire sur le long terme, suivant la réaction du patient; normalement cela n’est que temporaire .
Pourtant, tout n’est pas négatif quand on parle de mémoire et bipolarité, il est fréquent qu’une personne bipolaire se souvienne très bien d’une date d’anniversaire, d’un évènement particulier ou d’un numéro de téléphone précis; sans même les utiliser tous les jours ! Les neurotransmetteurs jouent là un rôle très important; mais il y a aussi la mémoire visuelle ( généralement excellente chez la personne bipolaire ) . Mais comment cela se fait-il qu’il est possible de se souvenir des choses par coeur et d’autres, qui paraissent plus simples, pas du tout ? Est-ce uniquement au niveau chimie du cerveau ? Il est fort probable qu’il y ait aussi un niveau d’intérêt à chaque chose qui est entendue et qui est enregistrée différemment suivant l’importance, la signification personnelle; une pseudo-logique alors, au vu des nombreux symptômes à gérer conjointement … Ce qui est aussi sûr, c’est que le niveau d’angoisse favorise la perte de mémoire et la faculté à se concentrer; et l’Angoisse, c’est un terrible Ami du Trouble Bipolaire – mais pas du patient – !
Voici quelques éléments à prendre en considération pour minimiser la perte de mémoire :
Il est préférable de diviser les tâches en plusieurs petites étapes plutôt que d’avoir à faire face à d’importantes tâches et se trouver béa devant l’impossibilité d’agir .
Il est conseillé de prévenir son entourage lorsqu’on a des pertes de mémoire afin qu’il comprenne qu’on a besoin de plus de patience et de compréhension qu’une autre personne . Cela évitera beaucoup de complications concernant les préjugés au sujet de cette mémoire défaillante et réduira indirectement la pression infligée par ce désagrément .
Des études montrent que le lithium augmente le volume de matière grise dans le cerveau; cela améliorerait donc la fonction cognitive …
En minimisant le niveau de stress, il est possible de contrer le processus de perte d’informations …
Il faut planifier tout ce qui est possible avec toutes les solutions qui sont à notre portée : post-it, rappel téléphonique ( applications ), journal intime, etc etc … Cela nous prépare à accomplir les choses et évite ainsi de s’y prendre à la dernière minute en plus !
Pour finir, il est inutile de lutter avec acharnement contre ses troubles de la mémoire, cela ne fait que les accentuer, il faut, comme avec la bipolarité, les accepter, car cela fait partie de cette maladie . Apprendre à les gérer même si c’est très compliqué, surtout devant les gens qui peuvent ne pas comprendre …
Arriver à prendre conscience que l’on va traverser un nouvel épisode bipolaire ( dépressif ou maniaque ) peut s’avérer être très utile, surtout pour pouvoir mieux y faire face sur le long terme et minimiser ainsi les conséquences que de tels épisodes peuvent causer sur notre vie . Quels sont les signaux d’avertissements d’une phase dépressive ou maniaque ? Comment minimiser les crises ? Voici quelques réponses …
Pourquoi faut-il arriver à détecter les signaux annonciateurs d’un nouvel épisode bipolaire ?
On l’a dit plus haut, mais il est très important de connaître et prendre conscience des signaux annonciateurs d’un épisode bipolaire .
Il existe de nombreux signes permettant la détection d’un nouvel épisode de manie ou de dépression en approche !
Pourquoi est-ce si important dans la stabilisation de la bipolarité ? Car si vous arrivez à prévoir une nouvelle phase, alors vous irez plus vite vers le traitement de celle-là, par exemple, vous irez consulter votre psychiatre dès le début des premiers signes . C’est reconnu, un traitement est bien plus efficace lorsqu’il est pris tôt, précocement, et il diminue sensiblement la durée de vie et l’intensité d’un épisode . Ce traitement pourra ensuite servir de traitement préventif pour les futurs risques de rechutes .
On appelle un signe annonciateur d’une crise aiguë un « prodrome » . Il faut savoir que ces signaux d’alarme peuvent durer relativement longtemps avant que la crise de bipolarité soit significative, allant de quelques jours jusqu’à 1 mois !!! C’est seulement après ce délai qu’un épisode de manie ou de dépression apparaît et qu’il est alors encore plus compliqué d’y faire face; tous les sens sont alors très fragilisés et perturbés . D’ailleurs, en pleine crise aiguë, il est rare qu’une personne bipolaire cherche un traitement spécifique à cette crise de l’instant présent, elle continuera son traitement habituel ( qui a donc peu d’effets ) et attendra la fin de cet épisode avec une possible hospitalisation … Voilà pourquoi il est important d’arriver à détecter les signes avant-coureurs de ces futurs épisodes bipolaires …
Détecter l’arrivée d’un épisode maniaque
Pour éviter de subir un nouvel épisode maniaque, il est possible de déceler les premiers signes qui caractérisent cette future phase de manie . Ils sont normalement faciles à détecter car les sensations sont très intenses par rapport à d’habitude . Voici quelques situations qui devraient vous alarmer :
Vous avez l’impression que vos sens sont plus affirmés; par exemple, les couleurs vous paraissent très vives et brillantes .
Vous avez cette sensation d’être toujours « up », très haut, hyperactif et euphorique .
Vous buvez ( de l’alcool ) plus que d’habitude et/ou vous prenez plus de médicaments ( ou avez envie ) .
Vous ressentez très peu le besoin de dormir, pourtant vous ne manquez pas d’énergie; bien au contraire !
Vous avez plein de pensées qui fusent dans votre tête et/ou avez plein de projets grandioses .
Vous dépensez facilement et excessivement votre argent; sans aucun complexe .
Vous avez cette sensation extrême d’être intouchable, fort(e) et puissant(e); comme superman(woman) !
Vous êtes très créatif(ve) .
Vous êtes plus facilement irritable qu’en temps normal .
Vous êtes plus angoissé(e) que d’habitude .
Vous avez des difficultés à vous concentrer sur une seule chose .
Détecter l’arrivée d’un épisode dépressif
Pour déceler un nouvel épisode dépressif, c’est un peu plus compliqué que la manie . Les signaux précurseurs d’une phase dépressive sont très isolés et diffèrent encore plus d’un patient bipolaire à l’autre . Voici quelques caractéristiques propres à la dépression qui pourraient vous aider à détecter sa venue :
Vos pensées et projets sont au point mort .
Vous ressentez des douleurs physiques et/ou psychiques .
Vous avez cette sensation d’être toujours « down », très bas, mélancolique et triste .
Vous êtes assombris psychologiquement, vous parlez peu et avez des pensées négatives qui tournent en continu dans votre tête .
Vous avez la volonté de boire beaucoup d’alcool ou de consommer des drogues ( comme une sensation de vouloir en finir avec la vie ) .
Vous avez comme un frein lorsque vous devez effectuer une activité .
Vous avez du mal à vous concentrer .
Vous culpabilisez beaucoup sur tout ce qui vous affecte et entoure .
Vous êtes très anxieux(se) et agité(e) envers certaines paroles et actions de votre entourage envers vous .
Vous avez des troubles du sommeil : soit vous avez du mal à vous endormir ou vous vous réveillez de nombreuses fois ( sommeil non-réparateur ), soit vous dormez beaucoup . Votre sommeil n’est pas régulier et vous êtes toujours fatigué(e) .
Vous avez un désintérêt total pour la vie en général ( pas envie de manger, de voir des personnes, de pratiquer des activités intéressantes en temps normal ou encore d’avoir des relations sexuelles ) .
Comment faire face à un nouvel épisode bipolaire ?
On arrive à l’objectif final de pouvoir arriver à dépister soi-même un nouvel épisode bipolaire, il nous reste maintenant plus qu’à y faire face pour mieux prévenir les futurs épisodes du même type . Il s’agit en réalité des étapes clés d’un bon traitement pour contrer son trouble bipolaire . Voici 5 tâches indiscutables pour être plus efficace dans le traitement de sa bipolarité et lors d’un épisode bipolaire …
Il faut tenir un journal de l’humeur
Un journal de suivi de l’humeur est le compagnon idéal pour tout noter et tout analyser ! Il peut également être un excellent relais personnel entre le psy et le patient . Cela montre que vous souhaitez vous en sortir … Sur ce journal de l’humeur, vous pouvez indiquer les signes que vous avez ressentis avant un épisode de manie ou de dépression . Quand vous irez voir votre psychiatre, vous pourrez alors lui montrez vos notes et il conviendra alors s’il est nécessaire de modifier votre traitement .
Il faut rester calme
Même si on a vu la plupart des symptômes et signes précurseurs du trouble bipolaire plus haut, il ne faut pas paniquer si vous en remarquez un de temps en temps ! Ce n’est pas parce que vous êtes fatigué pendant 1 jour que vous allez entrer dans un état dépressif; ou alors ce n’est pas parce que vous venez d’acheter une voiture neuve à 30 000 € que vous allez être dans une phase de manie … Les symptômes des troubles bipolaires doivent durer plusieurs jours pour pouvoir indiquer un possible futur épisode bipolaire .
Il faut toujours aller aux consultations chez son psychiatre
Il ne faut surtout pas négliger un rendez-vous avec votre psychiatre . C’est un traitement important ( autant que les médicaments ) afin de notamment réduire la dépression . Le fait de parler de sa maladie avec un professionnel et repartir avec des infos peuvent vous rebooster – même s’il arrive que des fois cela ne se passe pas comme prévu ! – .
La psychothérapie est essentielle dans le traitement du trouble bipolaire .
Il faut prendre les médicaments prescrits assidûment
Si un psychiatre vous prescrit un ou plusieurs médicaments, ce n’est pas pour vous faire du mal ! C’est que cela est nécessaire … Il ne faut jamais arrêter ou modifier son traitement médicamenteux soi-même sans l’avis de son médecin spécialiste; même pas son dosage ! Il est compréhensible que certains médicaments pour le trouble bipolaire et que l’envie de les diminuer ou de les arrêter peut parfois être forte, mais il faut savoir qu’en agissant comme cela, le risque est d’engendrer d’autres effets secondaires encore plus graves . C’est souvent lorsque l’on est en phase maniaque que l’envie de stopper son traitement médicamenteux peut se faire ressentir, on se sent guérit, normal, libre ! Or, c’est totalement faux, la rechute sera très brutale au prochain épisode … Si vous avez peur de ce type de réaction, vous pouvez demander l’aide à un proche qui surveillera bien que vous prenez vos médicaments conformément à la prescription du docteur, même en période de manie .
Il faut rester positif même dans les pires moments
Il faut toujours se rappeler que ces épisodes ne durent pas et qu’ils auront toujours une fin; c’est important de garder le moral quand on est en crise . Lors des prochains épisodes, vous les aborderez alors plus sereinement et positivement, vous pourriez même analyser plus particulièrement vos changements d’humeur et effectuer en parallèle les bonnes recherches de soins alternatifs et/ou complémentaires .
Vous connaissez d’autres méthodes pour détecter un nouvel épisode bipolaire en approche et/ou vous avez une autre méthode pour y faire face ? N’hésitez pas à nous les indiquer dans les commentaires ci-dessous …
Comment détecter les signes d’un nouvel épisode bipolaire ?
Les comportements dangereux sont un symptôme fréquent du syndrome de bipolarité . D’ailleurs, on parle d’impulsivité en phase up, mais ce type d’actions imprudentes ne fait pas uniquement partie de la phase maniaque du trouble bipolaire … Cela peut aussi être dû à de la fatigue ou à un tempérament caractériel fort entre autres . Avec un peu de recul sur soi, on peut arriver à prévenir un comportement impulsif et ainsi limiter les conséquences de cet acte négatif . Petit aperçu de ce qu’est l’impulsivité via la bipolarité …
Bipolaire et comportement impulsif
Qu’est qu’un comportement impulsif ? Un comportement impulsif chez le bipolaire peut se définir par des centaines de situations différentes comme :
Vous vous disputez avec votre chéri(e), puis vous décidez instinctivement d’aller finir votre nuit dans un bar avec un gars que vous ne connaissiez même pas il y a 1H !!!
Votre employeur vient de vous faire une critique détaillée et valable, mais vous la ressentez plus comme « critique » que « valable », vous allez donc immédiatement le critiquer méchamment auprès de vos collègues de travail …
Voilà à quoi peut correspondre un comportement impulsif …
Il faut bien se dire que tout le monde a, à un moment, des comportements sous l’effet de l’impulsion . Chaque personne a déjà réagi impulsivement suite à une envie, sans même réfléchir, ou s’est déjà laissé aller à une certaine forme d’excentricité … L’humain est une personne qui a des tendances impulsives .
Attention, l’impulsivité n’est pas toujours une chose mauvaise, un patron aime parfois que ses employés agissent avec de l’audace pour arriver à réaliser certains objectifs . Mais il est vrai qu’en règle générale, ce type de comportement entraine bien plus de complications que d’avantages . L’impulsivité peut même se révéler être dangereuse, surtout pour une personne bipolaire en phase up : maniaque ou hypomaniaque .
En fait, l’impulsivité et une humeur euphorique vont ensembles . Si l’on y réfléchit un peu, la manie ou l’hypomanie peuvent être diagnostiquées par ce type de symptôme qui est l’impulsivité … Il a été démontré que les personnes souffrant de troubles bipolaires ont un contrôle beaucoup plus faible sur leurs impulsions qu’une personne sans troubles .
Être impulsif, c’est laisser ses émotions prendre le dessus sur un raisonnement logique . Réagir impulsivement, c’est ne pas penser à l’avenir, c’est réagir par envie .
Les conséquences d’une forte personnalité impulsive peuvent être désastreuses, comme par exemple :
Une perte de son travail
Une très mauvaise santé générale
Une vie sociale brisée
Des gros problèmes financiers
Des soucis juridiques
etc etc …
On retrouve bien là beaucoup de points communs directement liés avec la bipolarité, comme les dépenses financières excessives en phase up …
Ce symptôme peut être encore plus grave car il peut aussi affecter l’entourage proche du patient . Au cours d’une discussion, le bipolaire qui est impulsif peut être impatient et interrompre à tout moment son interlocuteur, toujours sous l’effet de l’impulsivité … On sait également que le maniaco-dépressif peut avoir des crises de colère en phase maniaque, et c’est encore une fois un lien existant avec le faible contrôle que le patient a sur ses impulsions …
Des chercheurs ont récemment comparé la branche du cerveau qui organise et analyse avec une automobile . En effet, cette partie du cerveau de la personne bipolaire aurait une adhérence plus réduite sur le circuit émotionnel, comme pourrait l’être des freins usés ne pouvant pas arrêter une voiture, qui roule très vite, à temps …
La récompense semble être un point fort contre l’impulsivité car elle va donner une sensation d’avoir plus de force pour réaliser encore plus de choses, et calmer ainsi le comportement dangereux avec un renouveau d’attention . Mais cela a un prix, celui de l’hyperactivité, de la dépendance à toujours avoir une récompense ainsi que de la sur-excitation; pas très bon en période haute . À modérer donc …
L’impulsivité vue de l’intérieur du cerveau …
D’où provient l’impulsivité ? Quelles sont les causes de ce manque de contrôle sur soi ? Ces questions sont valables pour la majorité des comportements d’une personne, mais l’impulsivité enveloppe des interactions très complexes . Savoir comment la personne réagit aux récompenses éventuelles, comment elle évalue les dangers et à quel point elle peut passer au-delà des émotions avec une réflexion cohérente, c’est de l’inhibition .
Selon certains psychologues, cette volonté dépend également de l’alimentation, des croyances, de la fatigue et de l’environnement du patient …
Pour une personne souffrant de bipolarité, le contrôle des émotions oscille aussi avec les troubles de l’humeur .
Un professeur en psychiatrie ( américain ) a indiqué que chaque individu avait sa propre base défensive pour résister aux impulsions liées aux émotions .
Néanmoins, lors des phases maniaques, hypomaniaques ou dépressives, les sautes d’humeur proviennent d’une activité cérébrale visant à réduire la fonction inhibitrice et raisonnable afin d’opter pour des actes spontanés, voire même dangereux et mortels …
Chez le bipolaire, l’impulsivité peut se retranscrire par des dépenses excessives d’argent ( jeu d’argent ), un comportement sexuel inapproprié ( on parle alors d’impulsivité sexuelle ) ou encore une consommation excessive de drogue par exemple …
Ce sont des actions où la personne va se sentir en extase car elle reçoit une forme de récompense extrême dans l’immédiat . Quand le bipolaire est en dépression, un comportement suicidaire peut être le résultat d’une impulsion …
Il faut savoir qu’il y a de nombreuses parties du cerveau qui interférent quand une personne fait un choix . Les noyaux accumbens ( neurones ) ont un rôle important dans le système de récompense . Cette constitution est importante pour bien comprendre comment nous réagissons aux stimuli attrayants tout en arbitrant le dosage de sérotonine et dopamine nécessaire .
Il a été confirmé en 2014, par des scientifiques britanniques, que les personnes maniaco-dépressives avaient une activité plus importante dans ce noyau accumbens que les personnes saines . Dans cette même étude, Ils ont pu démontrer qu’il y avait plusieurs types d’activités dans la zone appelée « cortex préfrontal ventromédian » quand les personnes évaluent le danger en rapport avec une récompense . Les personnes atteintes de troubles bipolaires avaient une importante activité neuronale concernant les paris risqués contrairement aux personnes saines qui, elles, avaient plus d’activités envers les paris sans grands dangers . Le cortex préfrontal ventromédian est aussi mêlé dans divers autres agissements comme la surconsommation de drogues, les dépenses exagérées, la suralimentation ou encore entre les répercussions futures et le plaisir instantané .
Pas très loin du cortex préfrontal ventromédian, on trouve le cortex préfrontal ventrolatéral qui est une zone essentielle pour une bonne analyse de l’impulsivité . Lorsqu’une personne bipolaire sait qu’une récompense extraordinaire est possible, comme gagner beaucoup d’argent, le fonctionnement ventrolatéral est bien plus actif que chez une personne sans troubles bipolaires . C’est durant l’épisode maniaque que le niveau d’excitation augmente ( dangereusement ) de façon spectaculaire, favorisant ainsi les pulsions émotionnelles et compliquant encore plus un possible contrôle pour les réguler ( les émotions ) . Cela résume à définir ces zones comme étant vulnérables en ce qui concerne des prises de décisions importantes, sous l’effet du stress parfois, et menant ensuite à des possibles situations critiques …
Les preuves ne manquent pas quand on parle de points communs entre bipolarité et impulsivité, il est d’ailleurs ( presque ) confirmé que le cortex préfrontal, qui représente tout de même plus de 10% de l’organe cérébral, communiquerait anormalement avec les parties du cerveau essentielles à la gestion des émotions, comme l’amygdale et le noyau accumbens . C’est ce qui rend plus facilement une personne impulsive, hors de contrôle …
Les types de personnes impulsives
En fait, on pourrait catégoriser les personnes impulsives en 2 types différents :
La personne impulsive qui est « capricieuse » : Ce type de patient n’aime pas qu’on le dérange ( le bruit par exemple ) et ne comprend absolument pas pourquoi il n’obtient pas toutes les choses dont il a envie … On pourrait ainsi le définir comme « capricieux ou irritable » . Être contredit, il n’aime pas cela, alors même s’il ne s’écroule pas devant chaque problème, sur le long terme, il risque de s’épuiser physiquement et surtout psychologiquement . Au niveau socio-professionnel, cela peut être un désastre, car la personne impulsive qui n’accepte aucune frustration risque de mal vivre ces périodes d’insatisfactions … Parler avec calme et accepter de faire des concessions semble être impossible et, avec le temps, ce type de comportement impulsif peut lourdement le desservir socialement et professionnellement . C’est bien le drame de ce type de personne, elle s’auto-détruit sans même sans rendre compte, et tout cela à cause d’un tempérament trop fort, impulsif …
La personne impulsive qui « explose » : Ce type de patient garde tout pour lui, il essuie tous les revers possibles pendant des semaines entières, des mois et même des années parfois . Il accepte tout, il « encaisse », mais en réalité il « bouillonne de l’intérieur », jusqu’au jour où il explose !! C’est comme s’il avait une limite, et quand elle est franchie, c’est trop tard, même si la dernière chose est ridicule par rapport aux autres, c’est l’effet d’un « trop-plein » … C’est la raison pour laquelle on va définir cette personne comme étant impulsive, alors qu’elle-même peut critiquer ces personnes ! On dit qu’après avoir bouillonné intérieurement, elle explose extérieurement … Le sentiment de culpabilité peut même s’emparer d’elle après son impulsion . C’est un acte ponctuel qui ne cesse de tourner en rond, car après l’explosion, la personne est soulagée et c’est donc repartit pour ne plus rien dire jusqu’à la prochaine explosion, etc etc … Ce type de comportement impulsif est comme dans un cercle vicieux …
Une personne impulsive est comme une cocotte-minute : Elle bouillonne de l’intérieur pour exploser extérieurement …Retweeter cette phrase
Comme vu plus haut, une bonne santé mentale est importante pour bien contrôler ses émotions . Anxiété, fatigue, tristesse ou colère ne sont pas les bons sentiments à avoir pour éviter un comportement impulsif au quotidien …
L’impulsivité en situation, ça donne quoi ?
Avoir un comportement qui fait penser à l’impulsivité est généralement dût à une situation ou un évènement spécial qui se répète très souvent . Comment faire pour les reconnaître chez un proche ? Voici quelques situations qui sont souvent évocatrices d’impulsivité …
La violence physique : La personne prise de pulsions va souvent se battre violemment . Elle peut vouloir se défendre en disant qu’elle se bat uniquement quand c’est nécessaire ou alors qu’elle s’est battue car elle était saoule ou droguée, mais il ne faut pas la croire car la vraie raison est bien l’impulsivité . Ces violences à répétition sont généralement le signe d’une impossibilité à se contrôler … Certaines personnes peuvent aller très loin dans cette forme de violence sous impulsion, jusqu’au tribunal parfois; cela prouve alors que même les forces de l’ordre et les lois n’arrivent plus à faire entendre raison à la personne impulsive .
La violence verbale : Taper dans les murs, hurler pour un rien, insulter violemment des proches ou inconnus, avoir des crises de colère noires, etc etc … C’est ce qu’on appelle une forme « light » de la violence physique . Alors oui, tout le monde a déjà effectué ce type d’action, mais s’il est répété, cela doit être pris plus au sérieux car les conséquences dans le futur peuvent devenir bien plus graves que de simples mots .
Beaucoup de personnes commencent par insulter puis finissent par donner des coups tout en mettant la faute sur les victimes ( violence verbale à physique, puis elles tentent de se justifier ) …
La fracture sociale : Au fil du temps, la personne impulsive voit ses relations sociales se briser, en grande partie à cause de son comportement impulsif et de ses résultats . La personne ne s’en rend pas vraiment compte, mais ressent une certaine forme de haine de la part de ses proches sans même se dire que c’est dût à ses réactions . Tout cela engendre encore plus de colère de sa part et peut la mener vers un isolement social total …
La récompense impulsive : Casser des objets auxquels elle tient fait partie du comportement impulsif sur le coup de la colère et de la rancoeur . C’est parfois des objets achetés sous l’impulsion, et pour se dédouaner de ce type d’achat compulsif, elle dira que c’est un achat « coup de coeur » …
La vengeance et la réaction disproportionnée : La personne impulsive peut réfléchir très longtemps à une vengeance complètement démesurée par rapport à la cause ( menace de mort par sms suite à une simple rupture amoureuse ! ) … Le stress peut être un élément déclencheur d’impulsivité, tout comme la colère ou la tristesse . C’est ce facteur émotionnel qui va engendrer des réactions excessives .
La colère noire : Dans un état colérique, la personne peut perdre totalement le contrôle sur la situation qui l’entoure pendant l’instant présent . Une personne impulsive a du mal à oublier ses crises de colère et peut chercher en permanence les causes, sans même les trouver parfois !
La crise suicidaire : La personne peut vouloir tenter de se suicider sous l’effet de l’impulsion et dans une période de stress intense, de mélancolie, de dépression, etc etc … Certaines tentatives de suicide sont réalisées pendant un comportement impulsif .
On retrouve encore une fois beaucoup de situations que connaît une personne bipolaire : Les achats impulsifs, les crises de colère, le suicide, l’isolement social, etc etc …
Il ne faut pas se mentir, dire à quelqu’un qu’il est impulsif n’est jamais une chose aisée, bien souvent, celui-ci vous dira que ce n’est pas vrai !! Il faut pourtant réussir à lui parler de son comportement et l’accompagner dans une démarche de thérapie avec un psychologue ou psychiatre avant que ses réactions ne deviennent irréversibles …
Comment savoir si on a un comportement impulsif ?
Vous devez maintenez être capable de savoir comment reconnaître une personne impulsive ( voir plus haut ), mais quand on parle de nous-même, cela devient plus difficile de détecter un tel comportement . On connaît le déni de bipolarité, mais il y aussi le déni d’impulsivité ! Souvent on arrive à se justifier d’un comportement inapproprié, on se dit que ce n’est pas grave, cela arrive à tout le monde, mais quand cela devient routinier, alors on ne parle plus de caractère mais bien de symptômes . Pour savoir si vous avez un comportement impulsif préoccupant, il faut arriver à vous poser quelques bonnes questions …
Est-ce que vous êtes injurieux(se), blessant facilement vos interlocuteurs ?
Est-ce que vous avez des regrets concernant vos paroles ou gestes ?
Est-ce que vos proches ont peur de vous ?
Est-ce que vous avez du mal à retenir vos émotions ?
Est-ce que vous pensez que les gens vous donnent raison à cause de votre comportement et non de vos paroles ?
Est-ce que vous vous battez souvent ?
Est-ce que vous menacez les gens facilement et fréquemment ?
Est-ce que vous avez l’impression que les gens sont très agressifs envers vous ?
Est-ce que vous sentez que vous êtes agressif sans même le vouloir ( verbal ou physique ) ?
Est-ce que vous brisez souvent des objets ?
Est-ce que vous avez l’impression d’être prêt à exploser à tout moment ?
Est-ce que vous marchez au coup de coeur ou vous réfléchissez avant de prendre une décision ?
Il ne faut pas oublier que l’impulsivité peut se contrôler grâce aux diverses thérapies et à la relaxation . Cet état d’hyperémotivité et de frustration peut avoir, avec le temps, des conséquences graves comme la dépression, l’isolement ainsi que les addictions … Chercher la cause de ces impulsions régulières pour mieux les canaliser est un travail à faire avec un psy .
Les thérapies comportementales et cognitives sont très bénéfiques pour ce type de symptômes afin de bien le comprendre pour pouvoir mieux le gérer; un peu comme la psychoéducation .
La relaxation est très bénéfique aussi pour évacuer ce trop-plein de stress et évacuer cet afflux d’émotion …
Une personne souffrant du trouble bipolaire a plus de 75% de (mal)chance de souffrir d’insomnie . Régulièrement, le bipolaire aura des troubles du sommeil; soit il aura du mal à dormir, soit il ne ressentira pas le besoin de se reposer ( en phase maniaque généralement ) . Le patient peut être fatigué sans pour autant arriver à trouver un sommeil réparateur . Il existe pourtant des solutions naturelles qui peuvent aider à retrouver le sommeil …
Retrouvez également un journal du sommeil des troubles bipolaires à télécharger gratuitement au milieu de cet article .
Le bipolaire est un éternel insomniaque …
C’est bien souvent par période de plusieurs semaines que le bipolaire souffre d’insomnies régulières . Cet état insomniaque peut se révéler être très handicapant au quotidien pour le patient . On constate également qu’une crise maniaque ou un état dépressif sont très souvent déclenchés par un manque de sommeil chez le bipolaire .
Être insomniaque ( définition ) : Se sentir toujours fatigué, avoir un manque de sommeil évident dû à l’impossibilité d’arriver à s’endormir ou à avoir un temps de repos important ( réparateur ) .
La somnolence et un rythme non-assidu ( heures fixes ) de lever / coucher peuvent également être nocifs et favoriser l’arrivée d’un état insomniaque chez le bipolaire . Certains patients sont prêts à prendre des somnifères ( comme le Zopiclone ) ou de la mélatonine pour retrouver un sommeil réparateur .
Lorsque le bipolaire est en dépression, il peut être toujours fatigué, mais sans pouvoir arriver à dormir correctement, car tous les symptômes de la phase dépressive, comme la tristesse et les diverses pensées négatives, l’obsèdent et « hantent » son esprit … Il se retrouve « en solitaire » face à ses démons et ses ennuis, le taux de stress, d’angoisse, est alors à son maximum et, quelquefois, le bipolaire peut ressentir le besoin de pleurer en pensant à son futur ( imprévisible ) …
Lors du stade de manie ou hypomaniaque, le bipolaire ne ressent pas vraiment le besoin de se reposer, son rythme de vie est totalement en décalage avec le reste du monde, il est hyperactif, mais c’est dans cet état maniaque qu’il accumule les problèmes et retards de sommeil; sans s’en rendre compte … Bien évidemment, cette idée de non-besoin de sommeil est totalement fausse et faussée par son état d’excitation, il aurait besoin de dormir plus de 3H …
Selon certaines recherches, lorsque le malade bipolaire entre dans un stade d’insomnie, cela annonce la venue d’une phase maniaque …
Conséquences de l’insomnie sur le bipolaire …
Si le temps de repos d’une personne bipolaire est inférieur à environ 8H de sommeil par nuit, alors son comportement et son humeur en seront également affectés, changés … C’est pour cela qu’on aime penser et dire qu’un trouble du sommeil comme l’insomnie est un symptôme premier de la bipolarité .
Hyperémotivité, très sensible à la moindre critique, son humeur sera irritable et il restera en alerte au moindre événement le concernant . Son jugement sera très troublé par son manque de sommeil, il ne pourra pas prendre de décisions sérieuses, il aura toujours cet état de fatigue, plus il luttera et plus il sera fatigué, voire même dans un léger état dépressif, fragile .
Comme pendant une période dépressive, le bipolaire sera fatigué en permanence mais à la moindre remarque désobligeante, à la moindre petite attaque personnelle, il pourra se montrer très impulsif et violent envers son « adversaire » . On peut dire que ses nerfs sont à vifs même si son activité physique est très faible .
Journal du sommeil pour le trouble bipolaire
Tenir un journal du sommeil, comme un agenda, est une action très utile pour comprendre pourquoi on a du mal à s’endormir et ensuite pour pouvoir travailler sur les actions à entreprendre pour remédier à ce problème . L’insomnie aggrave considérablement les troubles de l’humeur, c’est pourquoi il est très important d’analyser nos faits et gestes de la journée passée .
Dans le journal que nous avons rédigé pour vous, nous y avons inclus les choses essentielles qui concernent notre équilibre de vie . La prise d’excitants comme le café, l’alcool, le temps d’exercice dans la journée et juste avant d’aller se coucher, les sursauts dans la nuit et leurs causes, la qualité de votre sommeil et votre humeur au lever comme au coucher ainsi que le nom des médicaments avec leurs prises .
Vous pouvez télécharger ce journal du sommeil fait pour 7 jours en cliquant sur le lien ci-dessous : Journal du sommeil lebipolaire
Des médicaments comme les somnifères peuvent être prescrits, mais il faut les prendre avec précautions et sur de courtes durées afin que le corps ne s’y habitue pas et que vous puissiez retrouver un sommeil réparateur sans l’aide d’un médicament . Il existe d’autres solutions aux somnifères, des options plus naturelles et moins dangereuses comme la mélatonine ou encore les lampes de luminothérapie qui amélioreront votre humeur durant la journée, ce qui améliorera inévitablement votre facilité à dormir ( moins d’anxiété ) .
Bien sûr que d’autres éléments peuvent favoriser l’insomnie, comme avoir une maladie d’une courte durée ( maux de tête, bronchite, lumbago, etc etc … ) et certaines associations de médicaments avec votre traitement contre la bipolarité . C’est pourquoi il est très important de parler de tous vos traitements à votre médecin .
Il faut savoir que pour lutter contre l’insomnie récurrente et les troubles du sommeil, les TCC ( thérapies comportementales et cognitives ) sont très efficaces . Pensez toujours que plus vous dormirez vos 8H par nuit, et moins vos crises et troubles de l’humeur seront intenses …
9 mesures à entreprendre pour limiter les insomnies
Pour le bipolaire, les insomnies sont une cause déclenchatrice de stress . Les troubles du sommeil affectent une bonne partie de l’humeur et favoriseraient l’arrivée d’une grosse phase de manie, ainsi, pour limiter les risques de fureur maniaque, voici 9 conseils à mettre en oeuvre contre l’insomnie chez le bipolaire …
Être en exercice
Une personne qui ne fait rien, qui s’ennuie, a 3x plus de chance d’avoir un mauvais sommeil qu’une personne qui fait de l’exercice . Trouver des projets, une activité professionnelle ou même en tant que bénévole, vous fera vous sentir satisfait de vous-même . Vous vous sentirez utile à quelque chose et vous trouverez même des capacités que vous ne vous doutiez même pas ! Les bipolaires ont souvent un don pour être très créatif ( musique, peinture, etc etc … ), utilisez-le !
Arrêter de fumer
Les cigarettes contiennent de la nicotine, substance qui affecte principalement l’humeur du fumeur, mais aussi le sommeil . Sur certaines personnes, le tabagisme touche même la vitalité du corps, son rythme … Si vous fumez et que vous vous réveillez souvent durant votre nuit, essayez d’arrêter de fumer et vous verrez les effets bénéfiques de ce sevrage sur votre santé en général …
Avoir une alimentation saine et équilibrée
Pour bien dormir et être en bonne santé, il convient d’avoir une alimentation la plus saine et équilibrée possible . Pour cela, évitez de manger des produits dits « transformés » et préférez plutôt les fruits et légumes par exemple . Il faut éviter à tout prix tout ce qui est plats en sauce, acides et épicés; Les brûlures d’estomac ne faciliteront certainement pas votre endormissement !!! On dit qu’il faut environ 2h pour bien digérer, ne mangez donc pas 1h avant d’aller vous coucher … Évitez également de manger trop copieusement le soir .
Faire face au stress
Il faut se focaliser sur ce qui est réellement important . Pour cela, il y a le yoga, la méditation, les bols tibétains qui sont très bénéfiques . Pensez à rigoler, à vous faire des amis, ne restez pas isolé ! Si votre cerveau enregistre des indicateurs positifs par rapport au stress quotidien, alors cela va aider votre corps à réduire les niveaux inflammatoires de certains types de marqueurs …
Avoir un cycle de sommeil régulier
Avoir des horaires fixes de coucher et lever est une des principales actions à entreprendre en premier plan pour lutter contre les insomnies . Pour y arriver, 1H avant, prenez un bon bain, puis éteignez la télévision et tout autre écran, éteignez la lumière et écoutez une musique douce . Avoir recours à la sophrologie est aussi une bonne option pour apaiser l’esprit et trouver rapidement le sommeil .
Minimiser la caféine et autres sucreries
Le café a des bienfaits ( antioxydant ), mais aussi des inconvénients, surtout sur l’humeur . C’est un excitant ! La caféine ( présente aussi dans certaines boissons ) peut provoquer du stress, accélérer le rythme cardiaque ( en association avec du sucre ) et ainsi provoquer des troubles du sommeil . Selon certains chercheurs, il ne faudrait pas consommer de caféine dans les 6H qui précédent le coucher … Il en va de même pour les bonbons, chocolat, chips salé aussi, ainsi que tout autres sucreries et grignotages tardifs …
Arrêter de boire de l’alcool
On pourrait déduire que quand on va dans un établissement de nuit ( discothèque ou pub ), on se dépense, même si on peut boire de l’alcool, cela devrait favoriser le sommeil vu qu’il y a de l’activité physique ! Et bien non ! Ce type de sommeil pourrait être appelé « sommeil trop réparateur », car ce repos n’est absolument pas naturel . L’alcool y joue le rôle principal . C’est pour cela qu’il est déconseillé de boire une boisson alcoolisée dans les 4h qui précèdent le coucher . Il est d’ailleurs conseillé de ne pas boire du tout d’alcool quand vous souffrez d’insomnie, car cela accentue encore plus le taux d’alcoolémie et ses effets par rapport à la fatigue .
Ne pas se forcer à dormir
Si vous vous êtes couchés dans votre lit et que cela fait plus de 45 minutes que vous essayez de dormir en vain, ne restez pas dans cette situation; qui en devient alors source de stress et une obsession . Il convient alors de se lever et trouver le facteur défavorisant de cette insomnie . Cela peut être du bruit ( voisin, horloge, etc etc … ) ou un évènement de la journée . Dès que vous avez trouvé la cause, il va falloir être dans une chambre au calme ( mettez des boules quies s’il y a du bruit ) et lisez un livre vraiment pas intéressant, cela va vous faire penser à autre chose tout en vous ennuyant, ce qui va alors favoriser un certain épuisement mental et vous faire involontairement dormir …
En parler avec un professionnel
Si malgré tous les conseils cités, vous avez encore du mal à dormir paisiblement, nous vous conseillons d’en parler avec votre médecin . Le journal du sommeil ( à télécharger plus haut ) sera alors très utile à votre médecin . Ne restez surtout pas sur une longue période d’insomnie sans solution, cela est très désagréable dans un premier temps, mais cela peut être très dangereux pour votre santé en général, retrouvez cet article qui parle des risques à long terme d’un trouble du sommeil …
Un dernier petit conseil ( donné par des sophrologues ) pour bien dormir, réalisable que si vous êtes en couple : Avoir un rapport sexuel avant de dormir favoriserait un sommeil profond, et cela malgré une activité intense …
C’est un nouvel et ( très ) long épisode des bipotes que nous vous proposons, avec comme sujet principal pour notre question : Faut-il dire qu’on est bipolaire, oui ou non ? On parlera également du trouble lunatique, de la manipulation, d’hygiène de vie, de cannabis, etc etc … Bref, pleins de sujets concernant la bipolarité de nos bipotes sur les réseau sociaux !
Cacher ou avouer sa bipolarité ?
C’était notre question de la semaine via les réseaux sociaux, doit-on dire que l’on souffre du syndrome de bipolarité et à qui ? À son boss, ses collègues de travail, sa nouvelle petite amie ( ou nouveau petit ami ), un(e) nouvel(le) ami(e), etc etc … Pourquoi ne faudrait-il pas le dire ? Et vice-versa … Les bipotes ont répondu à 3 questions et ont donné leur avis détaillé . Voici les résultats en images .
Les relations professionnelles
Avouer sa bipolarité au travail ?
Plus de 55% des personnes sondées sont contre le fait d’avouer leurs troubles bipolaires à leur hiérarchie et même à leurs collègues; que ce soit dans 6 mois ou +, c’est un non définitif ! 30% pensent qu’il faut le dire au bout de 6 mois, quand des liens sont sûrs, ou que la place dans la société n’est plus en danger ! 10% sont pour tout de suite …
Laurence fait partie des 55% … —> Laurence G. : Au boulot, ce n’est pas une bonne idée …
Pascal pense que ça ne sert à rien de le cacher, une perte de temps inutile ! —> Pascal C. : De toute façon, ça finit par se voir .
Florent ne joue pas à cache-cache avec sa bipolarité ! lol . —> Florent M. : Je ne me suis jamais caché .
Les relations amicales
Dire à ses amis qu’on est bipolaire ?
Près de 65% des votants sont pour le dire aux amis après 6 mois de contact . Plus de 25% pensent qu’il faut le dire tout de suite et moins de 10% pensent qu’il ne faut jamais le dire !
Lili est pour le dire … —> Lili D. B. : Le dire .
Karine n’accepte pas les hypocrites … —> Karine M. D. : Moi je le dit et si ça ne plaît pas, bah on ne me fréquente plus !
Isabelle se fout de l’avis des gens sur son trouble bipolaire ! C’est pareil pour Adeline … Seuls les vrais amis comptent . —> Isabelle E. : Moi fini, je le dit bien haut et bien fort, je ne me cache plus, après ce que penses les autres : je m’en fou !
—> Adeline M. : Je ne le cache pas ! On peux m’insulter de folle ou autres, tampis, seul mes vrais comprendrons .
Les relations amoureuses
Avouer son trouble bipolaire à son amour ?
C’est environ 60% des répondants sui pensent qu’il faut immédiatement avouer sa bipolarité lorsque l’on rencontre l’être aimé . Commencer sur de bonnes bases, la confiance et pas de mensonges . 30% pensent qu’il faut le dire seulement après 6 mois de relation et 5% jamais !!!
Corine n’aime pas le mensonge … —> Corinne N. : Avouer .
Au travail, aux amis et en amour, Rico, Lucie et Jessy pensent qu’il est préférable de la garder pour soi … —> Rico E. S. : Mieux vaut le cacher . Surtout au travail, même dans sa vie privée c’est préférable . Même à sa nana c’est mieux de le cacher .
—> Jessy J. ; Le cacher même dans la vie car trop vite jugé, bien sûr négatif car beaucoup disent bipolaire égal fou, l’ignorance peut faire dire beaucoup de choses qui font mal, alors oui, il faut le cacher .
—> Lucie N. : Cacher car les gens te jugerons encore plus ou vous tourne le dos … Cacher et faire croire que tout va bien, afficher un sourire, les gens ne vous fréquente pas quand vous êtes triste et déprimé … Et ça devient encore plus dur d’affronter la vie …
Mika sélectionne mais est souvent déçu dès qu’il le dit … —> Mika B. : Ça dépend, je l’ai dit à certains qui le comprennent toujours pas, ou qui joue dessus, donc autant le dire à personne !
Calou a décidé de le dire, ceux qui ne veulent pas comprendre, ça lui est égal ! —> Calou J. : Perso, je ne le cache plus . Si les gens n’acceptent pas, tant pis pour eux .
Sabrina B. S. : Perso, tellement de gens ne comprennent pas et n’acceptent pas
Calou J. : J’explique bien la maladie et en général ils comprennent, mais beaucoup, trop même, ont des à-priori ! C’est injuste pour nous .
Samira et Catherine ne comprennent pas pourquoi il serait question de cacher leur maladie ! —> Samira B. : Pourquoi mentir ou le cacher, c’est de notre faute ? Pour moi de la discrimination … Mes médecins m’interdisaient de le dire à mon employeur, je n’ai pas de collègues, je leur ai dit qu’il l’avait deviné ! Il est aussi médecin, plus précisément vétérinaire, faut pas prendre les gens pour des idiots, certains voient bien notre comportement différent sans être dans le médical, et si on me posait des questions, je ne vois pas pourquoi je devrais dire que tout va bien ou que j’ai une autre ALD …
—> Catherine J. : Il ne faut pas avouer, il n’y a pas a avoir honte ! Dire les choses comme on peut car ce n’est pas à nous de juger et il n’ y a rien à juger . C’est une maladie très dure, alors il faut essayer de comprendre et de compatir c’est tout !
Peggy est pour, pur elle, il faut parler de sa bipolarité le plus tôt possible, autant au niveau social que professionnel . —> Peggy T. B. : Il faut le dire à sa famille ! Si elle ne comprends, c’est qu’elle ne vous aime pas !!! Moi, la famille de mon mari l’a acceptée et ils n’étaient pas obligés ! Et pour le boulot, moi je conseille de le faire avant de commencer un nouveau travail, car en étant reconnu travailleur handicapé, si la question est posé il vaut mieux être franche et assumer ! Et pour ceux qui ont déjà un travail et si la maladie pose problème, il vaut mieux le dire ! Ce n’est que mon avis !
Le sondage est toujours disponible sur le forum des bipotes : Coming-out de sa bipolarité . Nous referons le point dans quelques mois …
Nous sommes tous bipolaires …
Certaines personnes pensent vraiment que tout le monde est bipolaire !!! Certainement qu’elles croient que la bipolarité se résume à des états de joie et de tristesse et puis c’est tout ! Dans ce cas-là, oui, tout le monde serait bipolaire … Mais ce n’est ( heureusement ) pas cela, souffrir de maniaco-dépression c’est plus bien plus complexe, oui il y a des phases euphoriques ( maniaques ) et des phases mélancoliques ( dépressives ), mais il y a aussi les troubles du comportement, les addictions, les symptômes premiers comme le sommeil, l’appétit ou encore la concentration, etc etc … Les troubles bipolaires forment un ensemble de désordres mentaux qui affectent au quotidien la vie du malade . Ce n’est pas qu’un état passage d’humeur changeante ou un trait de caractère, c’est une vraie maladie handicapante qui peut conduire au suicide …
Donc, Mickael, Helene, Sophie et Sandy, NON, tout le monde n’est pas bipolaire !!! —> Mickael R. : Nous sommes tous bipolaire . Helene B. : Tout le monde est bipolaire aujourd’hui alors ! Sandy H. D. : Alors on est quasi tous bipo !!! C’est réconfortant …
—> Sophie L. R. : Tout le le monde est bipolaire, c’est à la mode et c’est chiant . Myriam P. D. : NON, Sophie, tout le monde n’est pas bipolaire . Pour vivre avec mon mari depuis bientôt 30 ans, je peux assurer que tout le monde n’est pas bipolaire. tout le monde ne fait pas la marmotte 2 mois d’affilé, n’est pas malade tous les mois de janvier- février ou mois juillet- août et tout cela depuis trente ans . AH ! J’oubliais aussi, tout le monde n’a pas de « démons » comme je les appelle : alcoolisme, carte bleue qui flambe etc … En tout cas, je peux affirmer que je suis insomniaque mais pas bipolaire car mes insomnies ne me rendent pas excitée au point de finir à l’hôpital. N’en pouvant plus, il voulait intenter à sa vie. Sophie L. R. : Je m’en fous comme de l’an quarante. Je savais bien . Si j’ai dit que tout le monde et bipolaire, c’est parce que quelqu’un se mettrait à pleurnicher après ce que je viens d’écrire. D’autres bipolaires dont je suis, n’ont pas les mêmes symptômes que vôtre mari : les conneries qu’il fait, moi, je ne les fait pas. On parle tellement de bipolarité que je connais des gens qui se demandent s’ils le sont. C’est d’un chiant !!! Geneviève P. : Il faut dissocier la bipolarité de la connerie . Sophie L. R. : Vous mettez le doigt dessus. Beaucoup de bipolaires gâchent la vie de leur entourage, se remettent rarement en cause, et par conséquent, sont des cons finis et infinis . Adeline M. : Moi, personnellement, je ne croyais pas y être et plusieurs pros m’ont dit que je l’étais, donc bon … C’est vrai que certains font croire qu’il le sont alors que ce n’est pas facile d’avoir cette merde . Thierry V. : Je suis plutôt d’accord avec cette assertion. Je pense que tout le monde est bipolaire, mais tout le monde n’en souffrent pas. Personnellement, je souffre de troubles bipolaires que je dois soigner. Avoir des hauts et des bas, parfois plus importants, est la norme et le prix à payer de la complexité du cerveau des mammifères dits supérieurs. Il est néanmoins certains que tout le monde n’a pas nos variations tellement importantes qu’elles sont problématiques pour soi-même, son entourage privé, professionnel. Ni des réactions qui ne correspondent pas aux schémas sociaux établi (ne parlons pas de l’évolution de nos modes de vies qui déclencheront de plus en plus de troubles bipolaires, j’en suis persuadé ). C’est aussi une des raisons qui induit les difficultés de diagnostic et de mise en œuvre des thérapies médicales et psychologiques. Ceci dit, il s’agit d’un réel problème de santé publique vu son ampleur 1 ou 2% voire 5% de la population, c’est énorme !!! Sophie L. R. : Autrefois, être bipolaire signifiait être marginal. Maintenant, c’est banal. Quelle tristesse!
Julie vient enfin de voir le film Happiness Therapy … —> Julie K. : Je suis devant, depuis le temps que je voulais le voir .
Eric n’en peux plus de cette maladie ! —> Eric L. : Je ne supporte pas la bipolarité !
Bref résumé du comportement d’un bipolaire par Zazie … —> Zazie M. : Ah la la . C’est dingue ! On en souffre et puis on fait des sacrées conneries du coup …
Non, c’est nous Le Bipolaire !!! lol —> Adeline A. : Je suis le bipolaire je crois, mdrrr …
Le cannabis
Cannabis et bipolarité, un vaste sujet de conversation plein de contradictions . Selon des récentes études, sa consommation serait favorable pour les dépressifs mais, tout comme les antidépresseurs, mal dosé ou pris à mauvais escient, il favoriserait la crise maniaque … Un pseudo-traitement à surveiller de près alors ! Nos bipotes ont-ils déjà essayer de fumer des joints pour soigner leur bipolarité ?
Hélène n’est pas pour ! —> Hélène M. : Heu … Mauvaise idée je crois .
Tandis que d’autres pensent que par rapport au nombreux médicaments qu’ils prennent, cela ne peut pas trop leur faire plus de mal … —> Elo H. : C’est sûr que ça serait plus doux que le traitement qui nous tuera un jour … Caroline V. C. : Mais qui vous fait un peu de bien quand même ! Elo H. : Et oui, c’est sûr ! Adeline M. : Les cachets, j’ai arrêté depuis deux ans et je me sens mieux en fumant car avec les cachets j’étais pas moi-même …
—> Sandy H. D. : Pourquoi pas ?! Ça ne peut pas être pire que ce que l’on bouffe au quotidien ( médocs ) !
Karim a l’air de bien savoir gérer les traitements … Y compris les risque liés au cannabis . —> Karim B. S. : Chacun ses risques : Consommer des psychotropes augmente l’intensité des crises, mais si au quotidien cela permet de relâcher la pression … Il y a un phénomène d’accumulation du THC qui se libère quand ont tente de s’en sevrer et ça affole tout le métabolisme . Ceux qui veulent s’en sortir doivent arrêter, pour le reste, une bouffé délirante ça se gère !
La cannabis aide-t-il ou pas ? Qu’est ce qui donne plus d’hallucinations chez le bipolaire : Les cachetons ou le cannabis ? —> Adeline M. : C’est peut-être dans ma tête, mais j’ai l’impression que ça m’aide et j’aimerais savoir si je suis la seule ? lol Mélinda M. : Non, ça n’aide pas !!!! C’est la sensation, ça défonce c’est tout ! C’est du grand n’importe quoi ! Adeline M. : Bah c’est mieux que les cachets de merde … Laurence P. : Pour moi, ça marche aussi et ce n’est pas une illusion … Je vous rassure que vous n’êtes pas seule . Adeline M. : Merci, j’ai cru encore qu’on allait m’engueuler encore. Je me sens mieux qu’avec les cachets qui m’ont détruite … Cécilia R. : Moi ça m’aide . Ça fait 5 mois que je n’ai plus pris de médoc et je gère mes crises … Delphine M. : Je suis d’accord avec le fait de prendre du cannabis, j’en fume 1 le soir car le Stilnox et 3 Valiums ne me font plus rien !!!!! Mon traitement tout le temps : Effexor 75 et 37,5 , 5 Valiums, Dépamide et Teralithe + Stilnox . Je dors le jour tellement cette saloperie m’a complètement dominé et je suis accro . J’essaye de vivre pour mon fils, il ne serait pas là, il y a longtemps que je serais passée à l’acte, par contre fini la psychiatrie . Elle m’a encore démoli de plus !!!!!! Le psychiatre me dit que c’est dû à 1 choc émotionnel et cette merde jamais nous n’en guérirons . Merci . Adeline M. : Oui je suis d’accord, moi aussi les cachets m’ont changé, m’ont drogué j’aimais pas ça … Je préfère être stone et savoir ce que je fais. Oui, c’est à cause de ça et on n’en guéri pas !
Mélinda ne fumera jamais de cannabis pour soigner son trouble bipolaire ( inguérissable ! ) . —> Mélinda M. : Jamais je prendrais cette merde pour aller mieux, sachant en plus que la bipo ne se guérit pas !
Laurence pense le contraire … —> Laurence P. : Bon traitement naturel je dirais, en tout cas, moi ça m’aide plus que certains médocs …
Comme l’arrêt du traitement ? … —> Fanny P. : Ça marche sur le coup, mais quand tout retombe, c’est pire …
Un déclencheur de la phase maniaque, oui ! Ce n’est pas une cause de bipolarité ou de trouble borderline … Ne pas confondre hallucination et maladie … —> Hannah M. : Stop aux conneries … C’est justement considéré comme un déclencheur de la maladie . Après, d’accord pour dire que les cachetons ne sont pas mieux pour la santé PHYSIQUE mais pas pour la santé psychique !
—> Albane N. : Foutaise … Les drogues. Que cela soit du shit à la mdma. Justement, elles cotisent à l’apparition de troubles de la personnalité . (Ou crise de parano et autres) Avant de me sortir un blabla de type « non c’est faux », je fume et connaît les risques, c’est bien de s’informer avant de consommer . Méli N. : J’en ai fumé et beaucoup, et certes c’est pas bon à haute dose, mais à plus petite dose et bien géré, ça n’a rien à voir ! Albane N. : Sauf que, qui dit traitement, dit plusieurs fois, et à bonne dose je pense … Méli N. : Tu peux pas savoir les doses qu’ils recommandent. Et du moment que c’est médical, je ne pense pas qu’il soit là pour amplifier la chose non plus, il faut aussi reconnaitre les valeurs bénéfiques qu’ont certaines drogues … Mika B. : Si tu penses que les médocs peuvent être meilleur, libre à toi !
On en parle quand de cette troisième phase de la bipolarité ? ( la phase zen, non ? ) —> Pierre C. : Tu deviens tripolaire !!! hihihihii .
Philosophie et bipolarité … —> Anne-Marie G. : Comme traitement, ok … Mais rien qu’à voir l’état du pays et le comportement zombie d’une majeure partie de la population, ce n’est pas fameux et il y a bien une raison pour que tout part en couille …
Liliane est contre et a une excellente raison ! C’est vrai que l’on a pas assez de recul sur le long terme … —> Liliane L. C. : Vous voulez les achever ou quoi ? Ça grille les neurones complet ! Il faut qu’ils cessent de minimiser les effets à long terme de cette drogue …
Le mot de la fin pour Alysée, clair, net et précis … —> Alysée A. : Je pense que ce n’est pas la meilleure solution, étant moi-même bipolaire et fumeuse de pet, ça n’a fait que accentuée ma « maladie », après on est tous différents .
Peut-on vivre avec un bipolaire ?
La vie avec un bipolaire, comment est-elle ? Une question posée des milliers de fois par l’entourage des personnes bipolaires . Qu’ils soient parents, amis, collègues, conjoints, cousin, etc etc … Ils ont tous les mêmes questions concernant cette maladie très difficile à comprendre et très changeante du jour au lendemain . Voici quelques brefs témoignages et expériences de vie avec un bipolaire de la part des bipotes et de leur entourage …
La reconnaissance même ! —> Caroline S. C. : Je le suis aussi et ce n’est pas toujours facile à vivre, mais mon mari est toujours présent. Sans lui, je ne serai plus là …
Le décès d’une personne bipolaire proche est un douloureux évènement … Beaucoup de personnes oublient que la bipolarité tue … RIP . —> Josette G. : Moi, mon fils en est mort, il faut le savoir . Il faut agir ! Amitié à tous les bipolaires .
La persécution d’un ex-bipolaire ? … Cause ? Trait de caractère ? Maladie ? —> Marie M. : C’est ce que je vis en ce moment !!! Il me laisse tranquille, mais jusqu’à quand ???
Beaucoup de divorces / séparations dans une relation où se trouve un bipolaire … Une très belle analyse de Lucie . —> Denis P. : Il faut vivre avec une personne comme cela, c’est dur, je l’ai vécu . Mélinda M. : Je n’en doute pas, je suis bipo de type 1 moi-même et je sais que c’est dur pour ceux qui vivent avec un bipo … Patricia B. : Idem et on a fini par divorcer, j’aurai sombré avec lui . Il ne prenait pas son traitement ! Denis P. : Patricia, oui je pense aussi, à un moment je ne me comprenait plus moi-même !
—> Lucie B. : Pas évident … J’ai vécu 8 ans avec un bipolaire très conscient de sa maladie en phase stable, mais qui ne se sentait plus du tout malade dès qu’il entamait une phase maniaque surtout. J’ai appris par la force des choses à reconnaître les signes précurseurs d’une crise, d’ailleurs il m’avait demandé de lui parler de ses symptômes quand je sentais qu’il glissait. Seulement une fois la phase commencée, tout ce que je pouvais faire remarquer (comme les insomnies inhabituelles, le fait de maigrir et d’être hyperactif….) tout était pris comme une critique, je le voyais s’enfoncer sans rien pouvoir faire et ça se terminait bien souvent à l’HP, car il se sentait si galvanisé qu’il arrêtait de se soigner. De ma propre expérience, le plus difficile à vivre dans ce trouble ne sont pas les changements d’humeur, mais le fait que le bipo n’est pas conscient ou rejette son état du moment.
—> Lydie L. : Un jour je t aime, un jour non, c’était ça et j en passe … C’était usant et stressant, du coup je l’ai quitté et me sens mieux aujourd’hui . Chantal P. : Oui, la sérénité à moitié, 8 mois après la séparation, je reçois encore des appels de ce monsieur, ainsi que ma famille … Fuyez rapidement, voila l’avis des médecins !!
—> Cécile V. : Mon ex !!! Aujourd’hui, super sympa et demain il m’enverra un message de reproche comme d’habitude !
—> Pascal C. : J’ai vécu avec une bipolaire . Ça n’a pas été évident tous les jours . Ses cycles étaient hyper rapides . Elle passait des pleurs au rire plusieurs fois par jour. Mais je la trouvais très attendrissante dans ses moments de détresse . Malheureusement, elle n’était bien nul part ! Puis, elle est repartie avec son mari qu’elle ne pouvait plus voir pourtant . J’en ai fait une dépression . Pensez aux compagnons des bipolaires Ejder C. Z. : Elle t’a abandonné pour son ex mari, soit disant elle ne pouvait plus le voir ? C’est une pauvre meuf, ça c’est dieu qui l’a punie, bien fait pour elle, qu’elle souffre !
Et puis, nous avons des personnes courageuses, qui continuent de se battre aux côtés des bipolaires … L’amour triomphe toujours ? —> Gloria M. : Je vis au quotidien avec mon fils bipolaire, c’est un combat de chaque jour . Il a un traitement qu’il suit à la lettre depuis quelques temps, il va à peu près bien, sa vie a été que douleur et souffrance et il a fait souffrir ses compagnes, mais jamais ses enfants qu’il aime par dessus tout . Evidemment, quelque part, ses enfants ont souffert aussi du climat malsain qui envahissait leur vie de couple . C’est très dur et compliqué pour lui comme pour nous tous, mais que faire à part le soutenir dans son combat contre cette saloperie ?
—> Nicole M. : Ça fait 51 ans que je vis avec mon mari bipolaire et je le soutient et ça ne va pas mal du tout; quand on n’y connais rien on ferme sa grande bouche !
—> Karine M. D. : Je suis bipolaire et heureusement que j’ai mon mari !
—> Libellule V. B. : J’aimerais bien savoir comment faire pour vivre avec un bipolaire ? Je n’y arrive plus, je ne sais plus quoi faire ? Stéphanie G. ; Ne le laisse pas seul, parle lui comme à une personne normale pas comme un fou, ne lui mets pas d’étiquette; les autres le font bien assez . DIs-lui de bien prendre son traitement, il se sentira libéré . Je sais de quoi je parle car je suis bipolaire . Tout le monde m’a tourné le dos, on m’a pris mes enfants pour que je me soigne, alors je prends mon traitement, mais on ne m’a toujours pas rendu mes filles, je me sens perdue . Sandra H. : Oui et il existe des groupes de paroles ou groupes d’infos, allez-y ensemble . Elle va en hôpital de jour ? Libellule V. B. : Moi il refuse de reconnaitre sa maladie et ne veut pas se soigner . Nadège L. : Libellule, alors ce n’est pas vivable, et c’est une bipolaire qui vous le dit ! Il faut lui dire d’accepter une prise en charge, à défaut de quoi vous partirez. Courage . Libellule V. B. : Justement je suis partie, mais j’ai mal au coeur car je l’aime toujours, mais je suis en dépression . Je n’en peux plus et, comme vous dites, c’est invivable et il veut rien comprendre et refuse tous . Dominique M. : Pour vivre avec un bipo ( J’ai la maladie depuis plus de 20 ans ), il faut l’aimer et surtout pas le laisser . S’il est dangereux pour lui-même ou autrui, il faut l’aider et surtout qu’il prenne ses médicaments journaliers ( régulateur d’humeur ) .
—> Pascal P. : Je suis ici car mon ex copine est bipolaire et j’essaie de comprendre . D’ailleurs, je ne sais pas si c’est mon ex ou pas, c’est tellement compliqué ! Toujours est-il que je ne l’ai pas vue depuis 8 mois ! On s’envoie toujours des messages, mais qu’espérer ? 7000 messages en 8 mois !! J’en viens à me demander si je ne suis pas bipolaire moi même ?… Carole P. : Si tu as toujours des messages c’est plutôt positif. Pascal P. : Oui mais on ne fait que s’engueuler ! Marie L. : Pas facile de comprendre ça, mais pas facile à vivre non plus .
—> Myriam P. D. : Que dire à part que je vis avec un mari bipolaire et un fils schizophrène ? C’est compliqué … Sophie L. R. : Comment faites-vous? Myriam P. D. : Pour le moment, mon mari tente de gérer comme il peut . Mon fils, lui, est hospitalisé depuis le 24 Octobre et, malgré les différents traitements, il ne parvient pas à « revenir » de sa dernière décompensation. C’est compliqué, d’autant que ni mon mari, ni moi ne travaillons en ce moment. L’avantage est que je puisse intervenir dès que mon mari part en « sucette ». Dans mon entourage, on me dit « forte et courageuse » . Moi, je dis seulement que c’est l’amour et de mon mari et de mon fils qui me porte . Je pleure souvent, seule, pour évacuer .
—> Nicole N. : Il n’y a pas que pêter un plomb, il y a la souffrance morale et bien d’autres choses . Ce n’est pas facile tous les jours, mais quand on aime la personne, on reste avec, il faut avoir un fort caractère pour supporter !! Je ne comprends pas vos réponses, il vaut mieux vous y faire, ce n’est pas un rhume, c’est très, grave !
Il y a aussi des débats houleux entre bipotes parfois … —> Annick P. G. : Un bipote n’est pas quelqu’un qui a plusieurs amis, mais quelqu’un qui a besoin d’être compris et soutenu . Licca A. : Par qui ??? Ras le bol de parler de ces gens ! Il pense qu’à leur gueule, des égoïste oui !!! Annick P. G. : Je connais la situation donc !!!! Je vous souhaite de ne pas avoir des personnes chères pour vous qui soient atteintes, après vous jugerez ! Murielle G. R. : Je peux dire exactement ce que c’est de vivre avec un bipolaire puisque je suis atteinte de cette maladie. C’est très difficile …
—> Sidney B. : A fuir ! On n’y peut rien pour ces gens là … Delph O. : Sidney … À fuir ? Putin, c’est radical non ? Je pense que ce sont les gens comme toi, extrémistes, qui sont à fuir …
Nina a été hypnotisée, non ??!! —> Nina D. : Quand on rencontre un bipolaire, on est sous le charme … On devient sa marionnette et on en redemande …
La souffrance et l’amour du bipolaire sont également souvent jugés et repris … —> Jacqueline D. : Les personnes bi-polaires font beaucoup souffrir ceux qui les aiment …!! Virginie M. : A partir du moment où l’on souffre soit-même, il est difficile de ne pas faire souffrir les autres ! C’est à partir du moment où l’on prend soin de soi et que l’on est dans l’acceptation que nous pouvons donner de l’amour en retour . Jacqueline D. : Je connais une dame qui me paraissait aimante, et un jour, j’ai découvert qu’elle pouvait en une minute devenir méchante et cruelle à un point inimaginable, violente, et pour faire son acte, elle avait attendu que sa fille, d’une trentaine d’années, soit dehors … Je ne suis même pas certaine qu’elle se soigne … Mon petit fils qui vivait avec elle, puisque son père l’a épousé en seconde noce, a fait une fugue et tout s’est réglé à la Gendarmerie … Il ne veut plus jamais la voir …!! Christiane D. T. : Elles souffrent déjà elles-même énormément, et si elles font souffrir les personnes qui les aiment ça n’est pas du tout volontaire …
—> Mélina R. : C’est une souffrance au quotidien pour soi-même ainsi que les proches .
—> Lydie A. : Quoiqu’il en soit, bipolaire ou vivre avec un bipolaire, les deux souffrent énormément .
Usant, fatiguant, épuisant, etc etc … Des mots, toujours les mêmes maux … —> Luigg P. : Je pense que c’est très dur d’être ami avec une personne bipolaire car cela est très fatiguant à long terme !!!
—> Eric L. : J’en ai connu dans mon entourage des personnes bipolaires qui m’ont bien pompé l’énergie, maintenant je les évites pour recharger mes batteries dans notre belle nature où je rencontre des personnes comme moi-même et c’est très enrichissant .
Blandine confond bipolaire et pervers narcissique … —> Blandine S. : Si vous avez à faire à un bipolaire ou un narcissique, prenez la fuite avant qu’ils vous mettent dans leurs filets . un bon conseil. Je l’ai vécu.
L’incompréhension : Mais qui doit comprendre qui en réalité ??? —> Dominique M. : Étant bipo moi-même, la famille comprend très rarement notre maladie …
—> Maya D. P. : Je suis fille et soeur de personne bipolaire, comprendre n’est pas le plus dur, mais rester après toute leur galère, vie de merde, désolé mais c’est pas facile de soutenir quelqu’un qui ne veux qu’occasionnellement …
—> Stéphanie D. : La DISCRIMINATION et l’ABANDON des gens qu’on pensait nos amis font aussi très mal, dans les phases où on va à peu près, ils sont là, mais en période de grosse crise, ILS VOUS ABANDONNENT et là c’est pire ! Ju K. : Je suis tout à fait d’accord . Les gens m’adorent que quand je suis bien, sinon personne est là …
On sera donc d’accord pour dire qu’il est très difficile d’être bipolaire, mais il est aussi très compliqué d’être un proche d’une personne bipolaire … —> Muriel M. : Difficile à vivre comme toutes les maladies graves .
—> Lou E. : Difficile aussi pour ceux qui vivent avec un bipolaire . Caro L. : Je confirme à 100% !
—> Elisabeth V. : J’en connais beaucoup de bi polaires, pas marrant pour ceux qui vivent avec …
On finit ce chapitre de la relation avec un bipolaire par un remerciement de Gloria pour notre site ! —> Gloria M. : Merci ! Voilà un article bien écrit et compréhensif . Sale maladie pour les personnes atteintes et pour l’entourage .
Témoignages de bipolaires
Beaucoup de bipolaires témoignent sur notre site et sur les réseaux sociaux . Cela permet d’obtenir des conseils de la part de bipotes se retrouvant dans la vie du patient qui témoigne, mais aussi de se libérer, se vider la tête, faire le point . Découvrons de petits témoignages des bipotes …
Schizophrène, parano ou encore manipulateur, la vie peut parfois être dure … —> Geoffrey B. : J’ai été reconnu schizophrène paranoïaque avec impulsions dangereuses, donc croyez-moi que le truc me pourrit bien la vie; surtout socialement parlant et professionnellement parlant . Elisabeth V. : J’ai une personne de mon entourage qui a ces symptômes aussi . Qu’avez-vous fait ? Quels sont les docteurs que vous avez vu ? En plus cette personne est manipulateur, narcissique, pervers … Merci de me répondre si vous le désirez . Geoffrey B. : Moi, personnellement pour être reconnu ainsi, j’ai voulu me mettre le feu après une rupture sauf que mon entourage a dit que c’était à la fille qui m’a quitté que j’ai voulu faire ça ! J’ai toujours été très craintif et eut peur de l’abandon comme j’ai vécu en famille d’accueil. Par contre, j’ai un frère qui serait reconnu pervers narcissique, mais tout le monde s’en fou car il a des gosses .
Nous avons aussi des témoignages d’ex-conjoints de bipolaires … —> Sandrine A. J. : NE JUGEZ PAS ! Sylvie S. : Il y a autant de bipolaires que d’individus . Avant de tenir de tels propos, pensez svp à la souffrance de la personne qui subit cette maladie ! Rubis N. : Et celle qui a été détruite ?!! On y pense ?… Je sais de quoi je parle ! Nathalie R. : Vécu avec 1 bipolaire, un taré complet, il m’a fait vivre un enfer, plus jamais ça !!!! Jenny T. W. : Je suis bipolaire . J’ai des envies de suicide, je me renferme sur moi-même, j’ai des colères qui surgissent, mais pourquoi ? Je n’en sais rien, depuis que ma maman est décédée, je suis devenue froide envers toute personne . Je préfère rester dans ma bulle, la nuit je fais des cauchemars à répétition de sang et de meurtre …. Joly C. : Oh oui, le bipolaire détruit ! Moi je suis en plein divorce d’un bipolaire . J’ai enfin eu le courage depuis 10 mois de me sauver et surtout de sauver mes enfants . On a vécu l’enfer, une grande souffrance . Ses enfants ne veulent même plus le voir mais ils sont obligés d’aller dans un lieu médiatisé le voir ! Frank K. : Sylvie, et vous pensez à ce qu’ils font subir à leur famille ? Ma copine, son ex mari est bipolaire, elle en a bavé avec ses enfants, leur maladie n‘excuse pas tout . Clémentine A. : Nan, leur maladie n’excuse pas tout, surtout quand ils ne veulent pas respecter leur traitement ! Ça me gave et dans ce cas, c’est que la personne cherche à être dans un état pas possible, nan ? Chloe A. : Je me demande aussi sérieusement là ! Samia L. : Vous êtes tombé sur des connards ou des pervers narcissique . Je vois pas en quoi ce trouble a pu vous détruire en lui-même . Ce trouble détruit surtout celui qui en souffre .
Encore un message d’une personne bipolaire et borderline … Maladies vraiment connexes ! —> Audrey P. : Je suis bipolaire et border line . C’est très dur à vivre, cela m’a pris mon travail et ma vie, bref je souhaite ça à personne … Anais A. : Courage, je suis pareil, bipolaire . Dur dur à vivre, faut rester forte en toute circonstance . Audrey P. : Merci ! Là, je suis en permission jusqu’à demain, 3 semaines d’hosto en HP; pas facile, mais ça va aller . Merci pour le soutien . Jocelyne R. : Courage à vous, soyez fort . Lanna B. : Je suis borderline et mon mari bipolaire, plein de courage à vous, c’est très dure comme maladie ! Edwige E. : Courage … Avec un traitement adapté, ça peut le faire, faut tomber sur le bon !
Natacha nous avait livré son témoignage de bipolaire avec un passage sur son obésité entre autres . Elle nous y décrivait son monde bipolaire . —> Laurence C. : Ce témoignage est très intéressant et je m y reconnais grandement! !! Diagnostiquée depuis mes 22 ans et âgée de 45 ans à présent, ce phénomène de yoyo niveau poids est juste insupportable et plusieurs longues hospitalisations … C’est comme une épée de damoclès qui est sans cesse présente … Dur dur la vie . Natacha K. : Oui Laurence, c’est exactement ça … Yo yo du corps et de l’esprit, du moral … Dans mon livre, j’ai voulu témoigner de l’aide que peut apporter un psychiatre ou tout type de soignant … Laurence C. : Heureusement, en effet des gens compétents existent et peuvent nous comprendre et nous soutenir … Ma dernière hospitalisation a duré deux mois récemment dans une clinique très fermée et actuellement je vais 3 jours par semaine dans un centre de jour, divers ateliers animés par une infirmière et psychologue . Cela me fait du bien, mais j’espère vraiment pouvoir retrouver par la suite un poste de nounou, car envie d’avoir une vie plus « normale » et le contact avec enfants m’a toujours fait le plus grand bien … Cela fait du bien de ne pas se sentir seule dans ce cas là ! Natacha K. : Oui on n’est pas seules … Courage à vous ! Laurence C. : Merci beaucoup Natacha pour vos mots. J’ai fait une thérapie d’un an avec une psy incroyablement humaine, pertinente, douce et vraiment cela m’a beaucoup aidé … J’ai déménagé depuis un an, mais je souhaite revenir à Paris et, si c est le cas, reprendre avec elle une fois par semaine, car elle me manque, ses mots et son soutien … Oui, les aidants sont très importants, on a besoin de soutien car parfois les proches ou la famille ne comprennent pas et se sentent impuissants, voir fuyants … Yoyo, montagnes russes, exaltation et grande joie puis dépression et tsunami … Bon courage à vous aussi.
—> Pascale M. : Merci pour cet article. Reconnue bipolaire depuis peu, je me reconnais dans cet article et je comprends que ma maladie ne date pas d’hier, ce qui explique la chaotique de ma vie et je comprends mes insomnies et ce besoin de manger; d’où 20 kilos de plus en quelques mois et cette façon de péter les plombs malgré les médicaments. Merci de m’avoir donné les réponses que les docteurs n’expliquent pas . Natacha K. : Je vous souhaite bon courage dans votre vie de bipolaire. Contente que vous ayez trouvé des réponses dans mon témoignage …
La manipulation
Manipulateur, pervers narcissique, menteur, dangereux, voilà beaucoup d’adjectifs qui concernent souvent les bipolaires … À tort ! Trait caractériel vs maladie, les bipotes en débattent …
La question que tout le monde se pose … —> Jean-Baptiste G. : Comment.dissocier bipolaire et perverse narcissique ? Carole B. : Le Pervers narcissique sait ce qu’il fait alors que le bipolaire ne sait pas. L’un c’est de la méchanceté qui utilise les gens à ses propres besoins et l’autre est une maladie. J’ai raison ? Le Bipolaire : Bonsoir, Perverse narcissique est un trait de caractère tandis que bipolaire est une maladie . La PN ne sera jamais dépressive, elle se nourrit des sentiments des gens et quand elle a finit de consumer sa proie, elle s’en va pour toujours . La personne bipolaire ne s’en va jamais définitivement, elle a énormément d’affection à donner, trop pour certaines personnes qui peuvent se sentir trahie des fois, elle est très fragile, hypersensible … Tout le monde peut être PN mais pas tout le monde peut être bipo … Corinne C.: Alors j’ai dû partager ma vie avec un PN et bipolaire … Sa maladie a été reconnue mais il savait très bien ce qu’il faisait en mettant ça sur le dos de sa maladie !
On a eu l’originalité de recevoir un témoignage d’une personne ayant manipulé un bipolaire pour le faire prendre conscience de sa maladie, car il était dans le déni . Le manipulateur a été très loin dans son « jeu », mais cela a fonctionné … Un manipulateur et un bipolaire, l’article a fait réagir beaucoup de bipotes … —> Céline T. : Ça se dit « ex ami » après avoir manipulé une personne en souffrance … Sympa !!!!
—> Mathieu W. : Je suis révolté par cet article …
—> Michèle K. : Un ami c’est ça aussi !
—> Tim E. : C’est une jolie histoire … Mona G. : Tim, c’est une jolie histoire d’être pervers narcissique et de manipuler son ami, l’humilier et pour ensuite faire croire que c’était pour son bien ????? Emmanuelle V. : Il ne l’a pas humilié en présence publique, il a juste fait en sorte de pousser son trouble et lui faire un électrochoc pour qu’il aille mieux … Va L. : Lisez l’article avant de commenter ! Gwen H. : « Pervers narcissique », mdr . Renseignes-toi sur cette pathologie avant de l’utiliser . Ensuite, oui je confirme, c’est une belle histoire . Au lieu de se foutre de sa gueule comme les autres, il s’est occupé de lui, et s’il voulait le manipuler pour son mal et profiter de lui, il s’y serait prit autrement.
—> Lea C. : Il va se venger …
—> Mony M. : Le type essaie de passer pour un ange gardien après qu’il lui ait taxé toute sa thune en soirée, bravo le bienfaiteur !
—> Jade C. : C’est n’importe quoi cet article de merde ! Il n’est pas objectif. Dans l’histoire, c’est juste un connard qui profite de l’argent de quelqu’un et qui profite aussi de sa maladie, minable. Edwige E. : D’accord avec toi, il profite de la faiblesse de sa maladie . J’appelle pas ça un ami . Jade C. : Merci ! Quelqu’un de sensée ! Barbara D. : Au contraire, il l’a aidé. Parfois, pour progresser, il faut souffrir . Jade C. : On peut aider autrement, sans profiter de autrui. Celeste C. : Grave. Et qui traite un gars de malade alors qu’il enregistre toutes les soirées. Gwen H. : Je répète, c’est une belle histoire. Au lieu de se foutre de sa gueule comme les autres, il s’est occupé de lui, et s’il voulait le manipuler pour son mal et profiter de lui, il s’y serait prit autrement. Il n’aurait pas chercher à lui montrer ses soirées ou essayer de le faire réagir.
—> Régine M. : Déjà le fait de manipuler qui que ce soit n’est pas une gloire, mais le fait de penser qu’il est son sauveur … À méditer …
—> Wicha D. R. : Espèce de sale minable … Pauvre merde, profiter d’une personne vulnérable pour s’octroyer des lauriers, enculé de fils de pute … Sale vermine, tu es une sous-merde . Barbara D. : Donc il fallait le laisser se détruire lui-même ?
–> Mona G. : L’ex ami ne serait pas plutôt un pervers narcissique plutôt ? Pour lui avoir fait subir ça ? De plus les médicaments ne sont pas forcément une solution et la bipolarité sera toujours présente . Puis dire qu’il lui faisait honte et qui ne fait pas honte quand il y a un verre de trop ?… Après pour les pertes de mémoires heuuu tous les bipolaires n’ont pas ça. On aurait dit qu’il voulait juste le salir et l’humilier pour se valoriser et se dire qu’il l’a aidé pour se donner bonne conscience ! Un vrai monstre … Un vrai Pn … Vas te faire soigner toi aussi, tu en as besoin. Mathieu W. : Exactement ce que j’ai pensé … Mona G. : Mathieu, non mais oui, cet ex ami a tous les symptômes !!! D’ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi soi-disant il n’y a que 3% de PN parce que je suis tombée sur pas mal de personnes comme ça . J’en ai énormément souffert mais par contre ça m’a rendu plus forte. Je suis tombée sur un ex comme ça et une amie de 13 ans d’amitié . Ben je peux vous dire qu’ils ont fait un peu près les mêmes choses. Alors que ceux sont loin d’être des exemples à suivre. Ils faisaient tout pour me rabaisser et se valoriser ! Ils jetaient leur propres défauts sur moi … Ils m’humiliaient et j’en passe. Et des femmes comme des hommes sont comme ça . Barbara D. : Donc on doit pas aider quelqu’un qui souffre ? On doit le laisser dans un enfer à cause de sa maladie ? Mona G. : Tu appelles ça aider ? Ben bravo! Samia L. : Mona, tu a raison, le soi-disant ami est un pervers narcissique . Ce connard aurait pu poussé le bipolaire au suicide; et Barbara, tu es bipolaire ? Les pervers narcissiques ce sont des grosses merdes . Mona G. : Non mais oui, il y a d’autres façon d’aider franchement … Voilà Samia, c’est dangereux ce qu’il a fait. Je pari que s’il s’était suicidé, il aurait trouvé comme excuse » il était malade, ce n’était pas de ma faute « ; ben si connard … On ne fait pas souffrir des gens qui souffrent déjà !! C’est comme enfoncer le couteau dans la plaie. Pffff, il y a des gens, franchement, ils sont nés sans coeurs … On a vraiment pas besoin d’eux sur terre. Layali H. : Mouais, je vois pas en quoi profiter de lui en soirée pouvait l’aider, on dirait surtout un bipolaire manipulé par un pervers narcissique qui se prend pour un spécialiste ! Mona G. : Voilà Layali, tu as tout compris. Jade C. : Totalement d’accord avec toi! Je comprends pas les gens qui défendent ce connard.
—> Anne-Sophie F. : La meilleure aide aurait été de l’orienter au + vite vers un médecin et de prévenir la famille au lieu de le « manipuler », soi-disant pour son bien ! Martine B. : Il aurait refusé !
—> Maria P. : Je comprends le manipulateur, qui en fin de compte c’est révélé un vrai ami, peu sont capables de faire ce qui est en leur pouvoir pour aider … Soit cela passe et fonctionne, ou cela casse … Il vaut mieux ça que regarder sans rien faire pour aider ceux qu’on aime, même si ça ferme des portes, c’est de cette manière que l’humanité avance, il faut bouger, renverser des situations inacceptables, même si cela peut faire mal des deux cotés, qui n’ose pas, a déjà perdu et s’il le fait, même si le résultat n’est pas ce qu’on s’attend, la culpabilité ne fera pas partie de leurs vie …
Certains bipotes ont d’ailleurs, eux aussi, essayé de faire comprendre la bipolarité à quelqu’un, en vain bien souvent … —> Justine M. : Sauf que certains bipolaires, de l’aide, ils n’en veulent pas, tout en te faisant croire qu’il en demandent … En tout cas, j’en ai appris plus sur la pathologie avec cet article, merci.
—> Aurèl L. : Le truc c’est qu’on peut tout tenter pour essayer de faire prendre conscience de certaines choses à quelqu’un, MAIS si cette personne refuse d’elle-même d’ouvrir les yeux, c’est peine perdue . On ne change pas les gens … Si les personnes changent, c’est qu’elles le veulent bien …
Les symptômes
Dépression et manie sont des phases, et pendant ces périodes, le bipolaire subit plusieurs symptômes comme l’insomnie, l’obésité, les pensées suicidaires, etc etc … Nos bipotes nous parlent de leurs symptômes bipolaire …
On réexplique ce qu’est la bipolarité ? Pour ne pas tout confondre … —> Sonia M. : Un bipolaire ne change pas de comportement du jour au lendemain, tout se fait sur des mois . Ceux qui changent d’une heure à l’autre, se sont des lunatiques . Léna M. : Merci pour la précision . Audrey M. : Je suis lunatique alors . Edwige E. : Exactement, il ne faut pas tout confondre . Dylan A. : Pas totalement vrai ! Sonia M. : Dylan, pour en avoir fréquenté un, plus tous le suivi médical qui va avec, je peux t’affirmer que mêmee si après je conçois que chaque cas est différent, mais la base du bipolaire reste la même et un changement d’une heure ou d’un jour à l’autre n’en fait pas partie . Il y a des phases à cette maladie sur plusieurs semaines . Edwige E. : Tout à fait d’accord avec toi Sonia .
Eric demande des conseils sur la bipolarité … —> Eric L. : À quoi reconnaît-on qu’on a les symptômes du bipolaire ? Manie C. : Changement de l’humeur, insomnie ou hypersomnie, dépressif ou tout d’un coup se croit capable de choses impossibles … Autant de symptômes, mais seul un psychiatre peut déceler la maladie après plusieurs séances, car elle est très dure à diagnostiquer; en moyenne, on met 10 ans à déceler la maladie bipolaire .
Hallucinations pour Norma … –> Norma D. : Bonjour, bipolaire type 1 . J’ai des hallucinations auditives et visuelles. J’ai rendez-vous en urgence le 1er chez mon psychiatre . Cela vous est-il déjà arrivé ?
Culpabilité pour d’autres … —> Luna T. : Moi aussi je culpabilise énormément .
—> Christiane B. : La culpabilité, l’impuissance pour l’entourage et l’enfer pour le malade, et un jour, tout s’arrête, mais la culpabilité ne cessera jamais. Les blessures seront à vif à jamais. Courage à vous. La souffrance des bi-polaires est insupportable et ils font tout et n’importe quoi pour qu’elle cesse. Le traitement reste hyper-important; quoique …
—> Véronique B. : La culpabilité et l’impuissance sont les deux sentiments qui rythment ma vie .
La dépression : Une phase vraiment dure à vivre … —> Michelle H. : Je reconnais aussi, toujours des idées noires, envie de rien, un dégoût total . Ce n’est pas facile à vivre . Natacha K. : Oui, c’est difficile de vivre avec les hauts et les bas et de résister aux idées suicidaires … Bon courage !
On connaissait les montagnes russes, voici un nouveau synonyme de bipolarité : L’ascenseur émotionnel . —> Carolane O. : Ou comment faire l’ascenseur émotionnel avec quelqu’un …
Les bipotes ne sont pas d’accords avec cette phrase très connue : Je t‘aime et je te déteste . —> Sweetie V. : En effet … lol … C’est dû aux émotions fortes là, pas à de simples troubles de l’humeur je pense, enfin c’est plus complexe. Mathilda C. : Bi polaire c’est, pour le type 2 par exemple (le mien), pendant quelques semaines à quelques mois, j’ai envie de me suicider, léthargie, dépressions et crises d’angoisses . Pendant quelques semaines à quelques mois, je fais des excès, provocation, drogue, euphorie, agressivité extrême et pensées pas nettes . Et des fois c’est stable . Sweetie V. : Chaud … Tu es stabilisée, non ?! Mathilda C. : Rien à voir avec j’ai envie de toi et je te déteste puis je t’aime . Ça c’est quand t’es amoureux et jaloux . Et dans l’extrême : borderline <lien . . Sweetie, ouais légère hypomanie, mais je gère .
Bipolaire génie ?!
Un article est paru sur LeBipolaire.com concernant l’intelligence ( supposé ) supérieure des bipolaires . On s’aperçoit alors que la folie fait partie de l’intelligence de certains grands artistes, tout comme la bipolarité, et tout comme leur créativité, leur différence, etc etc … Alors, le bipolaire est-il fou, super intelligent ou super créatif ? Les bipotes répondent …
Peggy nous offre une bonne analyse … —> Peggy R. : Toute réflexion est presque bannie dans ce monde … Quand on a la capacité / la sensibilité exacerbée, parfois lourde à porter de raisonner, de s’interroger, de chercher, de douter … Ça devient compliqué, et quand ça commence à devenir viscéral, ce besoin de sens, de compréhension, de vérité juste et souvent d’absolu, ce monde vous déclare fou en vous collant une de ces jolies étiquettes pour vous ranger là où vous dérangerez le moins possible …
Emma rassure les bipos ! —> Emma O. : Bah oui, nous sommes pas tous cons !!!!
Emilie, bipolaire, doit être rassurée !!! —> Encre I. : Emilie, tu vois ! Tu es intelligente ma grande, c’est donc un atout à quelque part, tu n’es pas folle !
Le trouble lunatique
Être lunatique n’est pas être bipolaire, c’est différent au niveau des troubles surtout . Trouble de l’humeur vs troubleau comportement . Les bipotes le savent, lunatique n’est pas une maladie, tandis que le trouble bipolaire, oui ! Réactions des bipotes …
Les différences décrites par les bipos … —> Maya M. : Il y a quand même beaucoup de différences entre les 2. Être lunatique n’est pas une maladie, que la bipolarité en est une .
—> Bou B. : Je pense qu’il y en a de + en + c’est clair!!! J’en suis convaincu. Péter un plomb, pleurer, rigoler, être surexcité, tout ça dans une même journée, ça laisse perplexe … Krikry K. : Si c’est dans la même journée, c’est un lunatique, la personne bipolaire a vraiment des périodes de dépression et de surexcitation appelé période maniaque. Dans l’année, il n’y a que 2 voir 3 périodes qui s’alternent et non 2 à 3 par jour. Donc ne pas confondre. Après, il existe plein de névroses qui peuvent expliquer le fait d’être lunatique. Bou B. : Effectivement, ce n’est pas faux, à ne pas confondre!!
—> Nathalie P. : Beaucoup de personnes confondent ces deux troubles malheureusement, ce qu’il fait qu’on a du mal à faire comprendre les choses aux gens … Ceux qui jugent mieux que les autres, qui pensent bien nous connaître alors qu’ils ne nous voient QUE lorsque c’est calme pour nous … Bref, encore beaucoup d’ignorances sur ce sujet comme autant d’autres d’ailleurs …
—> Nicole M. : Les deux troubles ne se ressemblent pas du tout .
—> Myriam B.: Au changement d‘humeur fréquent !! Sauter du rire aux larmes !!! Déprime, dépression entre autre …
Bipolaire, c’est quoi ? Est-ce grave docteur ?
Vous cherchez une définition de la bipolarité en une seule phrase ? Non, c’est impossible ! Alors, oui c’est une maladie grave, oui c’est être dépressif, oui c’est aussi être hyperactif, etc etc … Voyons voir comment les bipotes décrivent leur maladie : le trouble bipolaire …
Est-ce que Aston a raison ? Non, bien sûr que non … —> Aston L. : C’est de la schizophrénie, se sont des fous qui vivent dans un autre monde …
Est-ce que cette maladie bipolaire est compréhensible pour les personnes non-bipolaires ? Pas très bien, non … —> Peggy T. B . : C’est clair que tant que l’on n’est pas soi-même bipolaire, on ne sait pas ce que c’est ! Je ne juge pas les autres personnes handicapées ou malades, donc on ne peut pas me juger ! Clémentine A. : Tant que l’on ne l’est pas soi-même ou qu’un proche ne l’est pas ! Sandra H. : Et encore, moi mes proches ne l’accepte pas. Donc je suis une feignante avec un poil dans la main. Mais je leur donne tout s’ils veulent, tout ça pour qu’ils voient, sentent et souffrent aussi comme moi je souffre, car est en train de s’ajouter à cela la fibromyalgie . Quand on a à faire à des gens, famille ou pas, qui ne comprennent pas, bah moi il n’y a plus de politesse. Prends tout ce que j’ai, mais si tu viens pour me dire comment faire : Ta gueule et dégage de ma vie !!
Dominique M. : Oui, moi aussi étant bipo, ma famille ne me comprend pas !!
Peggy T. B. : Je sais ce que c’est alors ! Il leur a fallu du temps mais ils ont finit par comprendre ! C’est pas simple ! Alors courage Dominique !
–> Angélina D. S. : Ils ne savent pas ce que c’est d’être bipolaire, le mal-être que l’on ressent, marre d’être cataloguée . On ne juge pas une personne qui a du diabète ou autre maladie !
—> Edwige E. : Quand on ne connait pas, on ne juge pas, surtout quand il s’agit de maladie !
—> Dragana S. : C’est moi tout craché, malheureusement c’est une maladie, on ne fait pas exprès et c’est mal compris par notre entourage ou la famille . Ça nous rend exclu, seul, isolé …
Est-ce qu’il existerait une définition sortie de l’intérieur d’un bipolaire ? Oui ! —> Karim B. S. : La bi polarité c’est vaste, on y range tout et n’importe quoi, perso je fais des bouffées délirantes à caractère mystique. J’ai passé de longues années sous médicaments mais j’ai arrêté, j’ai trouvé le moyen de transformer cela en des moments de créativité et d’inspiration. j’appel ça l’ascenseur pour le toit du monde . On est d’abord perturbé par l’augmentation de nos sens et la mise à jour de notre conscience qui, selon nos actes, nous impose des défis rédempteur; les mecs qui se foutent à poil, c’est le délire de base, moi j’ai jamais voulu baisser mon froc, mais les voix nous disent que si on le fait, le monde s’en verra changer, ceux qui tue leur proche au petit matin sont tombés dans une paranoïa mythologique sur la ligné, ils doivent effacer leur traces dans ces situations, vous devez résister en vous disant que vous tenez à votre famille et qu’elle mérite de vivre, que votre ligné vient du fond des âges et doit cheminer jusque la fin des temps, vous devez dialoguer avec cette folie le temps de reprendre vos esprits . Les bi polaires maniaco dépressifs et même les schizophrènes, ce sont des scaphandrier qui sont restés coincés dans leur labyrinthe. J’ai trouvé ma sortie et quand je vais de l’autre côté, c’est par ce que j’ai besoin d’y réfléchir car on y réfléchit complètement, on arrive à dépolluer notre pensée de la réalité active. Seulement l’exercice est périlleux, on y perd un peu plus à chaque fois, on s’isole pour dédier notre réflexion à cette équation, mais on peut la résoudre, il faut garder en tête l’importance du pardon, sachez vous pardonner sinon vous continuerez à vous punir . Vous vous êtes mis au coin et vous réfléchissez, mais il faut juste lâcher prise et reprendre votre vie jusqu’au prochain shoot de conscience . Mangez, dormez et ayez une bonne hygiène de vie, repassez votre histoire pour comprendre là où elle vous a largué et dites vous que les noeuds que vous résoudrez ne seront pas transmit à vos enfants, prenez des notes et essayez de dessiner le jeu dans lequel vous vous êtes perdue, à quel mythologie votre inconscient s’est accroché, moi la première fois, je me suis pris pour jésus, trop fun à l’hôpital psychiatrique, après j’ai compris que c’était comme un film, j’ai eu Ulysse et Pythagore en tête ! Dites-moi pour qui vous vous prenez et je vous dirais comment vous en sortir . Bon courage et prenez plaisir à vivre .
Est-ce qu’une définition simple du trouble bipolaire existe ? Oui ! —> Kriky K. : La bipolarité est aussi appelée maniaco-dépressif, c’est une des rares maladies classée dans les névroses et aussi maladie psychique, c’est pas facile pour les personnes atteintes …
Est-ce qu’il arrive parfois qu’il y ait des confusions par rapport à d’autres maladies ? Oui . —> Salima S. : C’est changer d’humeur toutes les 5 minutes, j’ai déjà donnée avec une amie, c’est bon je suis pas psy !!! Edwige E. : Un bipolaire ne change pas d’humeur toutes les 5 minutes, mais sur des périodes plus longues, ça se compte en semaine . Salima S. : Ça dépend des cas; pas la personne que j’ai connu alors … Edwige E. : Elle devait être lunatique plutôt ! Je suis bipolaire, c’est pour cela que je me permet de répondre à votre commentaire . En faite il y a 2 phases : une où on est hyper excité, on n’a jamais sommeil, on est toujours en forme et ça peut durer plusieurs semaines, et d’un coup, tout s’écroule et c’est la phase dépressive et là on n’a plus aucune estime de soi, on reste au lit tout le temps, des idées suicidaires peuvent surgir … Voilà en gros Salima, c’était pour te faire comprendre ce qu’était la bipolarité … Merci . Salima S. : Lol, je le sais tous ça. Quand je dis toutes les 5 minutes, c’est une façon de parler !
—> Ayari L. : Bipolaire, c’est être dans l’extrême et c’est une maladie, faut pas juger, c’est pas cool !! Il n’y en a pas tant que ça !! Après, être nerveux, lunatique, déprimé, c’est plus courant ! Il ne faut pas tout mélanger !!
Est-ce qu’il y a des bipolaires qui ont honte de certains bipolaires ? Oui ! —> Sophie L. R. ; La plupart des bipolaires sont de tels emmerdeurs que j’ai honte d’en faire partie . François P. : Je suis complètement de ton avis chère Sophie .
Est-ce que la bipolarité est si grave que ça ? Oui, enfin, c’est une maladie sérieuse . —> Damien T. : C’est un sujet à prendre au sérieux …!!!! Un trouble de la personnalité qui peut toucher n’importe qui de votre entourage ( milieu familial ou amical ) … C’est parfois éprouvant et énervant, mais on s’y fait avec le temps, on prend le dessus … C’est pourquoi je vous demanderais à vous tous d’éviter de vous moquer … Merci …
Est-ce qu’il existe des bipolaires positifs ? Oui ( et heureusement ! ) … —> Jessica R. : Moi j’aime trop « ma bipolarité ». Ca permet d’expérimenter toutes sortes d’émotions et de sentiments dans toutes les nuances possibles et inimaginables. Des fois tu te dis « mais je me suis déjà sentie comme ça, je gère. » Et en fait non, ça frappe encore plus fort hahahahaha.
—> Sabrina V. : Oui, maladie qui fait souffrir toute une vie. Mais il faut savoir en rire parfois.
La bipolarité, une mode ?
Depuis quelques années déjà, la bipolarité est devenue un tendance, une mode, déclinée à toutes les sauces, sans même y mettre un rapport direct avec la maladie . Musique, temps, monde, etc etc … Une petite variation, et c’est immédiatement le mot « bipolaire » qui ressort . Cette mode, elle a le don d’énerver quelques bipotes …
Il y a des bipotes qui sont cash !!! —> Chauna H. : Il y a des gens à qui ça fait rire à identifier ses amis en disant « eh regarde, mdr je crois que je suis bipolaire » (en parlant de comment ils sont avec leurs copains / copines) . Ne confondez pas être une grosse salope sans cœur et être bipolaire . Être bipolaire, ça n’a rien de drôle du tout, c’est une maladie et malheureusement beaucoup de personnes en souffrent .
Hypersensible ou bipolaire ? Beaucoup n’arrivent pas à faire la différence … —> Val C. : La bipolarité est à la mode en ce moment, et je me retrouve à rattraper des patients sous médicament pour bipolarité, alors qu’ils sont hypersensibles non-canalisés, mais comme par enchantement, à partir du moment où on diagnostique l’hypersensibilité et qu’ils la comprennent, tout va beaucoup mieux; et sans médicament ! Une bipolarité ne peut pas se diagnostiquer en une seule analyse, ce serait de la pure folie, et malheureusement je l’ai déjà vu de la part d’un médecin psychiatre et en 1/2 heure, honteux !!! Michelle A. : J’ai vu pire : diagnostiquée bipolaire en moins de 10 minutes par un tabacologue . Résultat : je me suis barrée de la consultation et j’ai continué à fumer . Ce toubib, c’est lui qui était fou !!
Beaucoup de jeunes ignorent effectivement ce qu’est vraiment la bipolarité … —> Isabelle R. : Depuis quelque temps, j’entends pas mal de blagues ou de moqueries autour de moi ou à la télé : « il est bipolaire » parce que la personne en question change d’avis rapidement. Décidément, la bipolarité est toujours un mal très méconnu !
—> Calou J. : À la mode … Cool, je suis à la mode alors … Non mais sérieux, les gens ne savent même pas de quoi ils parlent, ils utilisent ce terme pour tout et n’importe quoi … Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas …
—> Martine G. : Rien d’amusant ou de comique … Je ne souhaite à personne d’avoir une maladie que l »on n’arrive pas à gérer . Edwige E. : Je comprends pas pourquoi les maladies psychiatriques ça fait rire les gens … Martine G. : Des ignorants, tout simplement !
Bipolaire heureux
Existe-t-il des bipolaires qui sont heureux ? La joie de vivre et le bipolaire ont souvent l’air incompatible, et pourtant, certaines personnes arrivent à vivre avec le sourire malgré la maladie . Découvrez des bipotes heureux …
Ça à l’air si simple d’être bipolaire et heureux quand on lit ceci … —> Voleur A. : Oui on peut être heureux et bipolaire ! Oui on peut se stabiliser avec le bon traitement et le bon dosage ! Oui on peut trouver le bonheur malgré un parcours de vie difficile, une enfance abusée, des dépressions … Bipolaire ne rime pas forcément avec malheur, pleurs, tristesse toute sa vie ! Il faut y croire, il faut aussi décider d’être en paix avec soi-même et faire un travail sur soi pour y arriver.
Il faut transformer sa maladie en force par exemple … —> Laurence G. : Hypersensibilité n’est pas une maladie. Elle peut être une force, encore faut-il trouver sa voie …
Faire un gros travail d’analyse sur son comportement aussi … —> Brigitte T. : Alors moi bipolaire, ok, mais c’était un manque de soleil, mon entourage, et je ne suis plus bipolaire ou dépressif, d’ailleurs plus aucun médoc depuis un an, mais du travail sur moi, oui énorme travail de fait .
Et être bien suivi et accompagné … —> Annick P. G. : La bipolarité ou être bipote n’est pas une maladie honteuse, il faut juste s’entourer de personnes intelligentes qui comprennent. Cela se soigne. C’est une situation gérable si l’entourage a l’intelligence de comprendre. Il peut y avoir des bouffées délirantes mais c’est passager. Être bipolaire n’est pas une calamité !
Suivi et traitement psychiatrique
Est-ce qu’il existe un traitement efficace contre la bipolarité en général ? Non ! Chaque personne bipolaire est différente et souffre de symptômes que d’autres malades n’auront pas, et vice-versa . C’est pourquoi avoir un bon suivi en complément d’un bon traitement est très important dans la lutte pour trouver sa stabilité . Comment sont suivis nos bipotes et quels sont leurs traitements ? Réponses …
Le diagnostic de bipolarité, un long chemin vers la reconnaissance de la maladie … —> Nine N. : On a mis 16 ans à me diagnostiquer . Mais pas simple à gérer, surtout lorsque les entourages font en sorte de mettre des pressions qui maintiennent les pics de la crise plutôt que de laisser redescendre un peu et stabiliser, mais bon c’est une satanée merdoum !
—> Cindy L. R. : Comment peut on se faire diagnostiquer car je souffre de ces troubles depuis des années, cela ma détruit ma vie conjugale et sociale . Comment peut-on se faire reconnaître ? Mon médecin me bourre d’anxiolytiques, mais me prend pas au sérieux … Maya M. L. : Bonjour, il faut voir un psychiatre, seul lui diagnostiquera la maladie . Patricia M. : Oh oui, un psy . J’ai quelqu’un qui est bipolaire, très difficile pour sa femme qui vit avec lui …. Cindy L. R. : Mon homme m’a quitté, ça faisait 13 ans qu’on était ensemble, car il me dit que je suis invivable que d’une seconde à l’autre je passe de l’euphorie à la morosité jusqu’à la dépression . Il m’aime, mais ne me supporte plus, ma famille m’a tourné le dos, je n’ai plus personne qui me parle .
—> Laurence G. : Pas si simple de poser un diagnostic ! Natacha K. : J’ai eu de la « chance » d’avoir des symptômes francs et un excellent psychiatre qui depuis s’est spécialisé dans la bipolarité … Ça a aidé à poser un diagnostic précoce.
Non, être bipolaire et borderline, c’est possible . —> Arya X. S. : Moi c’est dans le genre qu’ils m’ont diagnostiqué bipolaire et d’autres borderline … Je crois que les spécialistes le sont aussi. Ou alors je suis un cas pour la science psychiatrique mdr. Ouais je préfère en rire. Je suis bipolaire borderline triphasée moi en fait je pense.
Il y a des bipotes qui ne savent pas de quel type de bipolarité ils sont … Manque d’échange avec le psy ?! —> Cathie A. : Comment sais-tu que tu est bipolaire de type 1 ? Mon psy ne m’en a jamais parlé . Je suis sous Depamide, Paroxetine et Alprazolam .
Bien choisir son spécialiste est très important pour un bon suivi … —> Annie L. : Le psy qui me suit est spécialisé bi polarité ; pas d’anti dépresseurs qui aggravent les phases maniaques, thymo régulateur d’humeur et Depamide .
—> Chrystale L. : Faut arrêter de tout lire et y croire … Surtout sur certain site … Consultez un psychiatre pour vos troubles mentaux … Pour votre coeur un cardiologue … Vos yeux un ophtalmologue, etc etc …
Agim a trouvé mieux que les psychiatre … lol —> Agir M. : Pas de psy, mais peut-être des sorciers !
Trouver le bon psychiatre est parfois long … —> Nicole M. : Il faut d’abord trouver un bon psychiatre sur Nancy ???? C’est difficile .
—> Annie L. : Même le corps médical mélange tout, mon propre psy a du se fâcher auprès d’un gastro : perte de poids 10 kgs en 6 mois + douleurs, qui sachant mon problème psychiatrique m’a dit que c’était dans ma tête, et bien NON ! Je me suis retrouvée avec 22 de tension, mise sous morphine … J’étais choquée, mon psy m’a dit c’est normal, car en plus la c’est le corps médical qui stigmatise : parce qu’ils ne connaissent rien !
Tout comme le suivi, il faut ensuite trouver le bon traitement médicamenteux … —> Colette P. : Il faut prendre des neuroleptiques avec un suivi compétent et que la personne soit bien entourée car il est difficile de rester seul avec cette maladie .
—> Mathieu W. : Que tout cela est compliqué, lorsque je suis sous traitement, je ne me sens pas moi-même, comme amputé d’une partie de moi, et quand je suis en rupture de traitement, tout se délite autour de moi, mais je me sens entier … C’est fatiguant à force, vraiment fatiguant …
—> Karim B. S. : Tégrétol et Risperdal c’est gérable, on perd pas trop de dynamique mais il faut affronter le truc, c’est comme une bataille de conscience avec l’âge . Je me débrouille mieux quand le nœud éclate. c’est pas simple à canaliser, mais on peut y arriver . Il y a comme une routine dans cette spirale, courage . On peut résoudre ces équations qui nous pourrissent le quotidien, personnellement je prends mon traitement quand la montée est trop forte, mais il faut repérer le bon moment, quand ont est délirant c’est difficile de casser le truc . J’ai du Loxapax pour ça, sinon le reste du temps j’essaie de maitriser mes démons et mes anges; les deux me font chier …
—> Kymi M. L. : Je suis bi polaire, j’assume mes états, mon traitement, mes rendez-vous mensuel chez ma psychiatre, mais je suis aussi malgré tout ceci toujours euphorique, dépensière ou complètement suicidaire . Je vis seule avec mes 4 chats, pas d’enfant car j’ai peur de lui donner génétiquement ma maladie, j’ai 30 ans .
L’hygiène de vie
Pour une personne bipolaire, l’hygiène de vie fait partie intégrante des solutions pour arriver à se stabiliser; comme les médicaments, le suivi psychiatrique, etc etc … Pratiquer une activité, ne surtout pas rester isolé, etc etc … Voilà quelques exemples à mettre en place pour avoir une bonne hygiène de vie . Voyons voir ce qu’en pensent nos bipotes …
Avoir un animal de compagnie, une solution ? À méditer … —> Stéphanie G. : Je suis bipolaire et je n’arrive pas à me promener, même si je sais que c est essentiel; tout conseil est le bienvenu ! Isabelle B. : Stéphanie, moi, pour m’obliger à sortir, j’ai un chien qui me motive à sortir (pipi obligé) et en plus il m’apporte tant d’affection et de tendresse que c’est mon rayon de soleil quotidien. C’est peut-être une idée qui te conviendrait ?
Carole a raison, inutile de se mettre des bâtons dans les roues, la maladie est déjà assez difficile à gérer au quotidien ! —> Carole P. : Une bonne hygiène de vie c’est se couper des relations toxiques et tout roule ! Marie-Françoise D. : Oui, presque, en tout cas c’est un bon début .
Ahhh, le lexomil ! C’est une grande histoire d’(e) (dés)amour avec les bipolaires … Personnellement, je vais vous confier un secret véridique : si votre psy vous prescrit du lexomil et vous l’augmente ensuite, c’est juste parce qu’il veut se débarrasser de vous et qu’il n’arrive plus à vous comprendre . Ceci est une vraie étude menée sur plusieurs patients et avec plusieurs médecins et autres spécialistes . Le Lexomil est une vraie drogue très dangereuse pour votre santé, évitez à tout prix d’en prendre . Il est très difficile de s’en sevrer et de l’arrêter ensuite … Alors, que pensent nos bipotes du Lexo et des autres psychotropes, antidépresseurs & co ?
Cécile et Alice connaissent bien le lexomil … Le mot « Canne » est vraiment juste . —> Cécile C. W. : Je ne prends qu’un petit bout de Lexomil quand vraiment j’ai des douleurs partout, trop dans la tête et que je veux dormir … J’essaie de ne pas en prendre régulièrement car il y a souvent des effets indésirables, ça ramolli le cerveau ensuite. Nous ne sommes plus nous-même, comme à côté de soi, pas en soi . Donc, un produit qui m’a aidé à arrêter le lexomil, c’est le complément alimentaire : Garnison + Sumdor, à base de houblon, aubergine, magnésium et triptophane, précurseur de la mélatonine … C’est très efficace !!! La Spiruline pour être en forme, la marche dans la nature et aller nager !!! Bouillotte sur le ventre et respiration pleine et forte avant de dormir ou un bain chaud et des huiles essentielles car le lexomil n’est pas bon pour le métabolisme, ça dérègle tout … A force, c’est une béquille, les anxiolytiques c’est facile, mais il faut en prendre en période très courte si vraiment il n’y a rien d’autre à faire …
—> Alice L. : J’ai arrêté du jour au lendemain en constatant que ce poison me rendait dépendante et avait de nombreux effets négatifs sur moi après seulement 6 mois de traitement. Cela a été très dur pendant 2 mois et demi, mais aujourd’hui, je suis libérée de cette « canne » qui me pourrissait la vie.
Il existe aussi des somnifères purs, qui sont autant difficile à arrêter … —> Emmanuelle T. : Cela va faire maintenant 2 ans que je prends du Zolpidem et j’aimerais pouvoir arrêter mais je n’y arrive pas !!! Sabrina A. : Il faut l’arrêter progressivement. Un demi le soir pendant un mois puis stop le mois suivant. J’en ai pris pendant 10 ans. J’ai tout arrêter du jour au lendemain. J’en prenais 2 par soir. Un jour j’ai dis stop. J’ai arrêté d’un coup, pas dormi pendant 1 mois ou très mal, mais aujourd’hui plus de soucis . Emmanuelle T. : Merci mais en même temps j’ai peur d’arrêter … Nat L. : Mon médecin m’a prescrit du Donormil qui se prend sans ordonnance pour arrêter le Zolpidem que je prenais depuis 4 ans . Tout se passe très bien et bien moins d’effets secondaires . Emmanuelle T. : Merci pour l’info Nat ! Patrick A. : Sabrina, t’as tout dis ! C’est d’un coup qu’il faut arrêter. Tu dors plus c’est dur, tu travailles, etc etc … Au bout de deux mois c’est rentré dans l’ordre. mais à la dure sinon … Enfin ça dépend des personnes .
Même si on est pas bipolaire, le sevrage d’un médicament est toujours très difficile . —> Elena G. P. : Je ne suis pas bipolaire, mais je vous livre mon expérience : Après 10 ans d’Imovane , Noctran et Prozac, et après avoir essayé maintes fois d’arrêter progressivement, j’ai pris la résolution de tout arrêter net, je ne vous cache pas que ça a été très dur ! Je ne dormais plus et certaines nuits, je fouillais tous les placards à la recherche d’1 petit reste de boîte ! Ça a duré 6 mois, j’en ai profité pour lire (beaucoup) . À ce jour, 3 ans après, mes yeux sont moins secs, j’arrive à dormir et ma mémoire revient, je suis moins pénible et pas avachie sur le canapé toute la journée … Marino C. D. : J’ai arrêté net aussi, j’en prenais dans la journée et le soir, soit 4 à 5 par jour … Très difficile effectivement l’arrêt brutal, tremblements, désorientation, insomnies et j’en passe, alors aujourd’hui quand on me propose ce genre de « remède », je refuse de peur de retomber dans ce cercle vicieux . Lexomil, plus jamais, ni un autre d’ailleurs … Elena G. P. : Il y a des jours, je me demande comment j’y suis arrivée ! Pendant cette période, j’ai souvent pensé à partir …
Dépendance et habitude du médicament qui ne fait plus rien à force d’en prendre … C’est le même problème que la drogue, non ? … —> Anastasia F. : 10 ans de Xanax, Seresta, Tranxene, Valium, ( le Lexomil me fait rien, ni les autres ), j’étais arrivée à 1 boîte entière par jour, 7 ans après le début … + alcool, ensuite j’ai arrêté le Xanax car ça ne me faisait plus rien, j’ai donc doublé 2 boîtes de Seresta 50 par jour … Un enfer … C’était comme des bonbons … J’ai fais plusieurs comas … Il y a 4 ans, j’ai décidé d’arrêter, donc j’ai stoppé le Xanax et le reste, aujourd’hui il me reste encore le Seresta, mais j’ai diminué, au maximum 2 cachets par jour. Mais j’ai beaucoup de mal à descendre à zéro … J’ai arrêté de boire il y a 4 ans, donc sur le bon chemin, mais je n’arrive pas à lâcher ses 2 derniers cachetons de merde, ça me rend dingue …
Gwenael a une solution pour se sevrer … —> Gwenael B. : Il suffit juste de trouver une occupation .
Laura est complètement sevrée . —> Laura D. S. : C’est la meilleure chose à faire : arrêter les cachets qui ne font qu’anesthésier les émotions … Être une loque, c’est pas ça qui nous aideras . J’ai arrêté il y a plus de 2 ans et je ne le regrette pas ! Même si je vis des moments difficiles, je m’en sors plutôt pas mal avec un suivi psy et des séances de sophrologie; bien sûr, toute seule, je n’y arriverais pas !
Pour d’autres, c’est beaucoup plus compliqué … —> Clémentine A. : À Chaque fois que ma mère arrête son traitement, elle vire en phase maniaque et ça finit toujours en hdt … Donc je vous conseille de ne pas arrêter votre traitement brutalement, mais plutôt d’en parler à votre médecin qui pourra peut-être l’adapter …
—> Denis P. : Ma copine a arrêter le Depakote, elle a été internée plusieurs fois . Il faut certes réduire pour les effets indésirables, mais enfin ce n’est pas simple, je ne peux pas juger .
—> Lolo R. : Perso, j’ai tout arrêter et même si c’est compliqué parfois, je ne m’en porte que mieux. Savoir gérer ses émotions, c’est le plus important . Aurélie B. : Mon mari a fait pareil, 15 jours après il s‘est suicidé …
Le onzième épisode des bipotes est terminé, rendez-vous pour le douzième très bientôt !
Nous avons reçu un nouveau témoignage, celui de Natacha, elle vit dans un monde bipolaire où, avec son hypersensibilité, cela n’a pas toujours été facile . Elle est également l’auteur d’un livre associant son trouble bipolaire avec son trouble de l’appétit . C’est pour cette raison qu’elle a souhaité témoigner, elle pense et espère que son histoire pourra aider des personnes ayant le même parcours qu’elle, entre bipolarité et obésité …
Le monde bipolaire de Mademoiselle
Je m’appelle Natacha, j’ai 51 ans . J’ai été diagnostiquée bipolaire à ma première crise à 20 ans, ça fait donc 30 ans que je me bats avec ma maladie . J’ai eu deux périodes de rémission, l’une avant la naissance de ma fille il y a 25 ans . Une grave crise après la naissance, crise qui a nécessité de la sismothérapie . J’ai mis du temps à me reconstruire et ensuite j’ai eu ma plus longue période de rémission ( 6 ans), mais j’étais toujours sous traitement thymorégulateur et en psychothérapie .
Ce n’est qu’à la trentaine, en rencontrant mon mari actuel, que j’ai compris la chronicité de ma maladie . Avant, je voyais cela comme des crises, reliées à mon enfance traumatique . Mais j’ai fini par comprendre que la bipolarité c’était un combat au quotidien, une hygiène de vie, un travail sur soi, des médicaments . J’ai eu la chance de pouvoir faire des études et de pouvoir travailler, j’étais bibliothécaire, mais à cause de rechutes fréquentes et d’hospitalisations régulières, j’ai dû renoncer à exercer mon métier et j’ai été placée en invalidité à l’âge de 44 ans . J’ai aussi la chance d’être entourée affectivement .
Heureusement j’ai la passion de l’écriture, la poésie et la musique .
Je me consacre à cela désormais . Je fais des ateliers de poésie, de slam et j’écris des livres . Je suis bien suivie dans un CMP ( centre médico-psychologique ) et j’avance dans la compréhension de ma maladie pour éviter les rechutes . J’ai un traitement de fond avec 2 thymorégulateurs et un anxiolytique . À ce traitement bipolaire s’ajoutent des visites d’infirmière à domicile, une psychologue et un psychiatre qui me suit . Tout cela est nécessaire pour lutter contre la maladie .
J’ai justement publié un livre intitulé » Bonjour Mademoiselle », c’est un hommage à un psychiatre exceptionnel : Le docteur El Mehdi Michel Caruso qui m’a soignée . J’y raconte notre relation, ce soutien irremplaçable dans mon combat . Quand on rencontre une telle personne, c’est très précieux . Je parle un peu de mon histoire de vie, de bipolarité, d’obésité aussi, mais toujours à travers le prisme de cette relation patient-psychiatre . C’était une nécessité pour moi de lui rendre cet hommage tellement il m’a apporté .
L’avis donné par Le Bipolaire
Par son témoignage et son livre entre obésité et bipolarité, on fait la connaissance d’une personne qui nous semble être pleine de vie mais ne sachant pas quel chemin choisir pour trouver une vie « normale » … Pardon, pas une personne mais une princesse, une femme qui recherche le bon équilibre malgré une obésité qui la ronge et n’améliore pas son trouble bipolaire . Pourtant, ce n’est pas faute d’essayer, elle est d’ailleurs bien entourée, elle voudrait voir la vie en rose en mince … Son poids, c’est comme les phases de sa bipolarité : Des montagnes russes qui font du yoyo . Une vie en dents de scie, craquelée, suite à des évènements et le sentiment d’abandon, qui lui font subir beaucoup de symptômes du maniaco-dépressif comme l’insomnie et les troubles de l’appétit, le manque de confiance en soi, la culpabilité ou encore l’incertitude . Même avec un bon traitement bipolaire, comme elle le dit, les psychotropes n’améliore pas son moral, un médicament c’est un poids supplémentaire … Quand elle ne dort passe elle grignote, c’est un cercle vicieux où elle se transforme alors en une « otarie funambule » … Dépression ou manie, difficile de stabiliser son poids et ses humeurs .
C’est aussi l’histoire d’une relation, d’une rencontre humaine avant d’être médicale, celle avec le docteur Mehdi . Une rencontre, un programme où tout le monde sera impliqué, des inquiétudes malgré une envie et une forte détermination à s’en sortir . Elle a également un des symptômes caractériels de la bipolarité, très peu connu pourtant, celui de trouver du réconfort, de l’attention et de la bienveillance envers les enfants . Ils sont innocents et elle préfère croire en eux plutôt que de faire confiance à des professionnels de santé psychiatrique ou mentale .
On retrouve enfin la vivacité et l’amour de la poésie de Natacha au travers de jeux de mots dans ce livre en 2 parties ainsi que sur son blog personnel : Les mots de Natacha . ( Baleine humaine, Obèseland, etc etc … ) .
Le monde bipolaire de Natacha
Retrouvez le livre de Natacha dans les livres sur la bipolarité :
La personne bipolaire qui se trouve en phase maniaque ou hypomaniaque a de graves problèmes de troubles du sommeil : elle dort très peu … On retrouve également « une mode chez les jeunes de 16-27 ans » qui consiste à se coucher très tard ( généralement après 01H00 ) et se réveiller très tôt ( vers les 6H30 ), autant vous que c’est une très mauvaise habitude pour le futur ! Malheureusement, notre corps a besoin de bien plus de repos et de sommeil dit « récupérateur » ou « réparateur » pour bien fonctionner afin d’éviter les soucis de santé . Pour le bipolaire, le danger est bien plus important à cause de son comportement à risque qui est produit par ses troubles de l’humeur . Beaucoup des symptômes, chez la personne souffrant du syndrome de bipolarité, sont inévitablement liés aux troubles du sommeil : la fatigue, l’irritabilité, les douleurs, le manque de concentration, la perte de mémoire, etc etc … Impressionnant, n’est-ce pas ? Nous allons voir qu’au bout de seulement une nuit de mauvais sommeil, cela suffit à nous poser des problèmes de santé dans notre vie du lendemain, alors imaginez-vous ce qui se passe dans votre corps quand vous êtes en phase maniaque et que pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, vous ne dormez que 3 ou 4H !!! Vous allez pouvoir comprendre que lorsque vous vous privez de sommeil, involontairement certainement, vous vous mettez en danger et accentuez votre trouble bipolaire … Une récente étude américaine a affirmé que plus d’1 habitant sur 3 dormait moins de 6h par nuit pendant plusieurs semaines lors d’une année, c’est un constat alarmant quand on sait qu’il faut plus de 8H par jour d’heures de sommeil complet …
Les cytokines, ce sont des protéines qui sont produites par notre corps lorsque nous dormons, elles sont favorables à notre bon repos . C’est à dire que si vous dormez peu ou pas du tout, votre corps produira moins de cytokines et vous aurez plus de mal à retrouver un sommeil correct les nuits suivantes …
Vouloir une vie équilibrée sans repos n’est pas envisageable, le nombre d’heures de sommeil a une part directe de responsabilité sur notre santé physique et psychique . Pour les bipolaires, au niveau psychologique, c’est 2 fois plus dur pour renouer avec un rythme de sommeil régulier et normal pour sa santé . Le mental, l’état émotionnel ou encore la sensibilité et la fragilité du bipolaire sont malmenés lorsqu’il ne dort pas assez . Notre corps a besoin de se reposer, se recharger, pour nous offrir toute l’énergie nécessaire afin de combattre une journée complète pleine d’imprévus . Il est inutile d’aller à l’encontre de son corps lorsqu’il nous demande de se reposer, il n’y a rien à y gagner, à part une mauvaise santé mentale !!!
Les conséquences pour une nuit de sommeil inférieure à 8H pendant 7 jours
Une récente étude a démontré qu’au bout d’une semaine où on dort moins de 8H par nuit, cela avait un impact direct sur environ 700 gènes de notre corps humain !!! Voici quelques conséquences premières qui sont provoquées par un manque de sommeil, on y retrouve déjà beaucoup de symptômes et de troubles du bipolaire, non ?
Troubles de l’appétit
Un manque de sommeil sur une petite durée entraîne généralement un appétit plus important chez le patient . Sauf qu’il va manger tout ce qui n’est pas sain pour un bon équilibre alimentaire, des aliments rapides de type hamburgers et sandwiches, confiserie et pâtisserie, chips, etc etc … Tout ce qui fait grossir !!! Il ressent certainement un peu de fatigue, donc il ne va pas vouloir faire à manger …
Sujet aux risques accidentels
Les accidents de la circulation sont multipliés x3 lorsqu’une personne est fatiguée ! L’association du cerveau, de l’attention et de la vision est altérée par le manque de sommeil, même peu fréquent . Le niveau de maladresse et de distraction/concentration est généralement révélateur d’un état de fatigue plus ou moins intense .
Mauvaise estime de soi
D’après plusieurs petites études européennes, les personnes qui dorment peu ou mal ont moins d’assurance, d’estime envers eux-mêmes . Elles se trouvent désagréables, pas terribles physiquement et beaucoup moins en confiance en groupe . Tristesse et mélancolie peuvent s’emparer alors de l’état psychique du malade . Si ces personnes se trouvent moins attirantes, moins attrayantes, elles auront plus de mal à être sociables, elles s’isoleront plus facilement et pourraient être agressives vers les personnes qui l’approcheraient …
Enclin à être enrhumé
Une université américaine a conclu dernièrement qu’un manque de repos régulier pouvait favoriser x3 la venue d’un rhume, d’une grippe virale . On en revient alors aux cytokines et autres anticorps responsables du bon déroulement de notre système immunitaire . Notre corps a besoin de se reposer autant de l’extérieur comme de l’intérieur . Beaucoup de nos cellules se régénèrent lorsque nous dormons …
Perte de masse cérébrale
Une quinzaine de participants à une enquête ont confirmé la supposition d’avoir perdu de la masse cérébrale ( grâce à des mesures sur leurs niveaux sanguins ) au bout de seulement une semaine sans repos réparateur . L’épaisseur des tissus cérébraux pourraient donc rétrécir …
Hyperémotivité
Nombreux sont les chercheurs universitaires du secteur médical à avoir prouvé par l’imagerie via résonance magnétique fonctionnelle que la perte ou le manque naturel de sommeil entraînait alors une hyperémotivité dans le système cérébral humain . Les centres émotionnels du cerveau étaient 2,5x plus réactifs qu’en temps normal . Il n’a pas le temps de contrôler et mettre en pratique le fonctionnement normal et équilibré des réactions à avoir face aux situations qu’il s’y prête . On retrouve là une des grosses conséquences des troubles de l’humeur via le bipolaire, pleurs et joie sans trop comprendre pourquoi …
Troubles de la concentration et/ou de la mémoire
La fatigue, vous distrait et vous empêche instinctivement de pouvoir vous concentrer normalement . Si vous n’êtes pas concentré lors d’une discussion avec l’un de vos proches par exemple, comment voulez vous retenir le sujet ? La perte partielle de la mémoire peut alors s’inviter naturellement dans les symptômes … Si vous vous réveillez après avoir mal dormi, vous aurez certainement du mal à retrouver rapidement vos repères, perte de clés, de téléphones, etc etc … La mémoire et la concentration sont 2 éléments indispensables et vitaux pour une bonne santé . Souvenez-vous que les troubles de l’angoisse ont une grande importance dans les trous de mémoire et, avec les années, sont précurseurs d’une possible maladie d’Alzheimer …
Les graves dangers du manque de sommeil sur le long terme
La check-list suivante est bien plus grave . C’est lorsque vous dormez très peu sur le long terme, plusieurs semaines voire plusieurs mois, que d’autres maladies pointent le bout de leur nez ! On entre dans un sujet grave causé par un trouble ( du sommeil ) que l’on peut pourtant bien régler avec des traitements ( mélatonine, somnifères ou encore antidépresseurs et anti-douleurs dans certain cas ) … On parle bien de « danger » pour votre propre santé, si vous ne dormez pas normalement et êtes épuisé en continu durant l’année, nous vous conseillons de consulter votre médecin au plus vite afin d’éviter toutes complications jugées graves et simplement dues à votre manque de sommeil ou mauvais rythme de repos …
AVC
X4 : C’est par ce chiffre qu’est multiplié votre risque d’avoir un AVC ( Accident Vasculaire Cérébral ) si vous n’arrivez pas à trouver le sommeil … Bien évidemment, plus la personne est âgée et plus le risque est élevé . C’est ce que révèle l’université d’Alabama qui a exposé cette affirmation : Si vous dormez régulièrement moins de 6H par nuit, vous avez alors quatre fois plus de chance d’être victime d’un AVC par rapport à une autre personne qui dort 8H, soit 2H de plus seulement !!!
Obésité
L’obésité est un problème récurrent et de plus en plus fréquent malheureusement . Toutes les catégories de personnes y sont touchées … Nous avons déjà pu voir qu’en dormant peu seulement pendant un court laps de temps, vous pouviez avoir des troubles de l’appétit et une augmentation de votre consommation de produits très caloriques de type « fast-food » . Beaucoup de liens supposent très clairement qu’il existe une association dangereuse entre le manque de sommeil récurrent et le risque de devenir obèse sur le long terme . Encore une fois, ce sont des hormones qui se chargent de réguler notre faim, si vous ne dormez pas alors cela est certainement dû à un surplus de stress, de nervosité, et que fait-on en général quand on est angoissé ? Bah, on grignote tout simplement ! Certaines personnes peuvent facilement prendre 1 ou 2 kilos par semaine en mangeant des chips et autres produits riches en calories durant leurs nuits d’insomnie …
Cancer
On parle encore plus de maladies graves : Le cancer . Cela est un peu plus rare et certainement dû à d’autres symptômes mais le risque de contracter un cancer du sein par exemple est 2x plus élevé chez les personnes qui dorment peu ou mal . On note également que le cancer de la prostate est l’un des plus fréquents chez les hommes qui ont des problèmes de sommeil … Plusieurs autres cancers, tout aussi néfastes, peuvent être favorisés par les troubles du sommeil . Attention tout de même, car cela se révèle être possible lorsque le patient ne dort presque jamais, moins de 4H par nuit pendant plusieurs années, à surveiller tout de même si vous êtes de nature insomniaque … La bipolarité est un syndrome grave, mais le cancer est une maladie à prendre équitablement au sérieux !
Diabète
Le diabète provient de beaucoup de sources différentes dont celui du mauvais sommeil non-récupérateur . Les troubles liés au sommeil sont la cause de beaucoup de pathologies chroniques dont le diabète de type 2 . Les nombreux changements hormonaux en complément du risque d’obésité augmentent le coefficient d’être diabétique .
Les maladies cardiaques
Cholestérol et hypertension artérielle sont également incluent dans les risques du manque de sommeil profond . Comme pour l’AVC, le danger est aussi d’être victime d’un infarctus par exemple … Environ 20% de personnes qui dorment moins de 5H par nuit durant une longue période risquent de faire un AVC, contre plus de 50% de succomber à une maladie cardiaque !!!
Spermatozoïdes en baisse
La logique veut que moins vous dormez et plus vous êtes épuisé, fatigué, donc une diminution de votre libido est quasiment inévitable ! Saviez-vous que plus vous êtes fatigué, moins vous serez fertile ? … Sur 1000 personnes de sexe masculin, il a été prouvé que toutes les personnes ayant un sommeil léger depuis un certain nombre d’années avaient une densité de spermatozoïdes réduite à moins de 30% … Ça laisse à désirer tout de même, vous ne trouvez pas ?!
Décès / Suicide
On va dans la plus grave des conséquences : La mort, le décès de la personne . En excluant les maladies connexes comme celles liées au coeur ( cardiaque ) ou encore à l’appétit ( faim ), le taux de mortalité est largement plus élevé chez les personnes dormant moins de 4H par nuit pendant une dizaine d’années … Le vieillissement de la peau est également prématuré chez la personne dormant peu . La fatigue, le stress, les nerfs ou encore les douleurs ont certainement raison du décès de la personne à ce moment-là ! Les personnes bipolaires, dont c’est l’un des symptômes principaux de la dépression bipolaire, ont 3x plus envie de se suicider lorsqu’ils dorment mal … À méditer …
Pour conclure, le manque de sommeil, un des gros symptômes premier de la maladie bipolaire lors de la phase de manie principalement, touche votre santé bien plus qu’il n’y paraît . Votre corps, système immunitaire par le biais de la régénération des hormones et autres cellules, votre mémoire, votre coeur, votre mental / moral, etc etc … Ne sous-estimez jamais de simples bâillements, des hallucinations successives et délirantes, des crises de colère / d’irritabilité ou encore des troubles cognitifs et des tremblements qui peuvent être un réel problème dans votre vie quotidienne . Si vous arrivez à réguler votre rythme de sommeil, qui est un des principaux conseils pour avoir une bonne hygiène de vie pour un bipolaire, alors vous aurez déjà beaucoup moins de troubles de l’humeur et d’ennuis de santé mentale …
Si vous aussi vous avez des problèmes pour dormir lors de vos phases bipolaires, n’hésitez pas à venir en discuter sur notre forum bipolaire et laisser un commentaire ci-dessous !
Comment reconnaître un bipolaire : Voilà une phrase que se sont déjà posé beaucoup de personnes, les proches d’un maniaco-dépressif bien souvent . Alors, comment savoir si on a des symptômes de la maladie des troubles bipolaires ? Quels sont les signes qui peuvent nous mettre la puce à l’oreille ? Voici notre réponse …
Il faut d’abord bien comprendre que le trouble bipolaire se définit par une succession de phases d’euphorie, d’exaltation, de joie et d’hyperactivité, puis de mélancolie, de tristesse et de dépression sévère … On appelle cela les épisodes, ou stades, des troubles de l’humeur . Vous avez certainement déjà entendu parler de manie ou dépression, qu’une personne que vous connaissez était maniaque car elle était pleine de projets et hyperactive, ou alors qu’elle était dépressive car elle avait déjà fait une tentative de suicide par exemple ! C’est ça la bipolarité, des alternances récurrentes de l’humeur chez le patient souffrant d’une pathologie des troubles mentaux et psychiques . On sait aujourd’hui que ce trouble bipolaire apparaît très distinctement entre 14 et 22 ans, c’est une vraie maladie, certes invisible, mais très handicapante pour les malades bipolaires . Tout devient très compliqué pour les patients : travail, relation sociale, vie de couple, activités du quotidien, etc etc … En plus du risque suicidaire lors des différents symptômes du dépressif, la personne en phase de manie ( maniaque ), est à surveiller de très près, elle est très excitée et peut avoir un comportement dangereux et risqué, aussi bien pour elle-même que pour ceux qui l’accompagnent . Repérez les symptômes et les signaux annonciateurs d’une nouvelle crise bipolaire est alors très important …
Les symptômes et signes du bipolaire en phase maniaque qui ne trompent pas …
Troubles du sommeil
Le premier symptôme facile à reconnaitre fait partie des troubles du sommeil, le bipolaire dort très peu en phase maniaque, moins de 3 H et pourtant il ne se sent jamais fatigué, il déborde d’énergie . En phase dépressive, ce sera le contraire, il dormira énormément, la nuit, et une bonne partie de la journée …
Pleins de projets démesurés
Grâce à une énergie incroyable et herculéenne, le bipolaire a énormément de projets en tête et se sent capable de tout réaliser lui-même . Cela peut même paraître épuisant pour son entourage et déconcertant tant certains de ses projets et idées sont, en temps normaux, irréalisables et illogiques … Lors des moments de déprime, il ne fera plus rien, même ses passions ne l’intéresseront plus du tout …
Facilement irritable, violent
Suivant le type de bipolarité et l’intensité de la crise, le bipolaire peut être violent, agressif verbalement et physiquement s’il prend des drogues ou de l’alcool, il est facilement contrarié et irritable . Les reproches fusent à longueur de journée, et de simples pleurs d’un bébé ou le bruit de la circulation peuvent l’irriter, l’énerver …
Il parle très vite
On appelle cela la logorrhée rapide . Ce symptôme bipolaire est percevable en phase maniaque, mais aussi en phase mixte ou lorsque le bipolaire va entrer en phase dépressive majeure . Il a besoin de parler énormément et de tout ce qui lui passe par la tête . Il a de multiples sujets de conversation mais il sont, pour la plupart, centré sur lui, il parle uniquement de lui, surtout quand il entrera en dépression … Son débit de parole est très rapide quand il est en phase up .
Comportements dangereux
Le bipolaire peut devenir inconscient de ses faits et gestes sur l’instant présent, ces symptômes font surtout partie des addictions : acheter une voiture de luxe sans même avoir l’argent nécessaire ni même le permis, ou encore partir en voyage du jour au lendemain alors qu’il doit aller au travail … Ce sont des comportements dangereux, les stabilisateurs d’humeurs peuvent réduire principalement ces mauvaises addictions .
Troubles de la concentration
Distrait, non-attentionné, pas très à l’écoute de son interlocuteur, voilà également un des symptômes bipolaire récurrent et facile à déceler . Si la personne bipolaire est en train de vous parler et d’un seul coup passe à un autre sujet ou vous oublie totalement dans la conversation, alors c’est un stade de manie . Il est attentif à tellement de choses, que sa concentration ne peut pas se focaliser sur une seule attention …
Euphorique, très joyeux
Heureux, voilà un mot que beaucoup de bipolaires connaissent en état manique . Tout semble beau, il est joyeux pour un rien, il nage dans le bonheur, peut s’extasier pour un simple plat de pâtes, même si en temps normal il n’aime pas ça !!! Il ne semble même pas s’apercevoir si son entourage est aussi euphorique ou joyeux que lui, d’ailleurs il ne comprend pas votre réaction . Vous pouvez passer une très mauvaise soirée en sa compagnie, mais il vous dira le contraire, que c’était une superbe soirée … En période dépressive, il s’isole, ne veut rencontrer personne et est toujours triste, il pleure beaucoup, son état de joie intense lui manque aussi, il a également beaucoup de pensées et d’idées noires, ce qui peut le conduire à s’auto-mutiler, voire se suicider s’il n’est pas aidé, sous traitement bipolaire et suivi par un psy …
Hyperactif
Hyperactif, le bipolaire peut avoir des comportements bizarres et inadéquats à la situation présente . Être maniaque, il connaît, laver son appartement le nuit sans aucune raison apparente fait partie de ses humeurs . Cela fait également partie des troubles de l’angoisse, il a besoin de faire quelque chose afin de ne plus y penser, il doit se vider la tête …
Hyper-sociable
« Tu te souviens de moi ? Tu sais, on était voisin il y a 5 ans de cela … » « Allo, ça va, alors qu’est-ce que tu racontes ? » ( il est 2H du matin ) … Voilà des situations qu’un bipolaire peut créer totalement volontairement, sans se rendre compte qu’il est à l’ouest total ! Il s’en fout, il a besoin de rencontrer et de parler à tous les gens qu’il a connus, et qu’il a aussi perdus à cause de sa maladie, peut importe la cause, ça lui est égal . Pour lui, en phase de manie, tout le monde doit lui pardonner et il ne vous demandera aucune permission, il faut qu’il sache si vous ne l’avez pas oublier, il veut contrôler votre dépendance affective que vous avez envers lui … Il est en phase maniaque et se rend compte qu’il n’a personne et se demande pourquoi ? Il ne le comprend pas et souhaite se rattraper socialement . Un petit test : Tournez-lui le dos, ou demandez-lui le pourquoi de cet appel, il sera alors très vite irrité et vous reprochera toute sa misère s’il est bien bipolaire …
En conclusion, si vous avez, ou vous apercevez, plus de la moitié des symptômes des troubles de l’humeur cités ci-dessus, alors il y a de fortes chances qu’il s’agisse du syndrome de bipolarité . Ces symptômes doivent être visible depuis plus d’une semaine au minimum et le patient doit alterner entre les symptômes dépressifs et maniaques .
Ne tardez plus et allez consulter votre médecin, il vous dirigera alors vers le bon service de suivi médical pour ce ( possible ) trouble bipolaire . Vous pouvez dès à présent réagir à cet article sur le forum bipolaire, et nous faire connaître d’autres symptômes que vous connaissez peut être concernant cette maladie …
Nous le répétons assez souvent : Fibromyalgie et trouble bipolaire ont beaucoup de points communs . C’est comme une puissante connexion qui les unit, 2 troubles psychiques qui sont longs et difficiles à diagnostiquer . Souvent, une personne bipolaire peut-être atteinte du syndrome de bipolarité puis quelques années plus tard, être considérée comme fibromyalgique . Le Bipolaire n’est pas un site qui vous diagnostiquera bipo ou fibro, mais nous allons vous expliquer les différences et points communs entre les symptômes et autres caractéristiques de ces deux maladies complexes, avec, en dernier paragraphe, un avis personnel . ( Le Bipolaire étant également spécialiste en fibromyalgie )
Les différents diagnostics
Le lien entre la fibromyalgie et la bipolarité débute par une même cadence qui fait surgir tous les symptômes mentaux simultanément . Selon une étude Américaine réalisée il y a plus de 2 ans, la personne souffrant de fibromyalgie a près de 200 fois plus de (mal)chances de souffrir tôt ou tard de troubles bipolaires qu’un patient atteint de polyarthrite rhumatoïde … Même si nous n’avons pas encore de réelles preuves indiscutables afin de comptabiliser le nombre important de malades concernées par ces 2 pathologies . Pour résumer, il est officiellement impossible d’affirmer que le syndrome fibromyalgique peut conduire un patient vers celui de la bipolarité et vice-versa .
Symptômes parallèles
Pourquoi le diagnostic de ces deux maladies est si compliqué ? Tout cela vient principalement de leurs symptômes comparables qui se ressemblent étrangement . La fibromyalgie et le trouble bipolaire ont énormément de symptômes en commun :
Changements d’humeur – Troubles de l’humeur
Insomnies, sommeil non-récupérateur – Troubles du sommeil
Ces états émotionnels cités ci-dessus ont toutefois une cause qui diffèrent d’une maladie à l’autre et suivant les crises . Le stress, les phases maniaques ou hypomaniaques, les phases dépressives ou encore les manifestations psychiques au niveau des douleurs musculaires qui sont purement chroniques, psychosomatiques .
La distinction d’une personne bipolaire
Le bipolaire souffre réellement de phase maniaque dans leur intégralité, contrairement aux personnes fibromyalgiques qui assimilent certaines périodes d’agitation à des phases de manie . Bien évidemment, comme indiqué plus haut, si le maniaco-dépressif est également diagnostiqué fibro, alors les périodes d’euphorie sont aussi intenses ! On peut tout de même très bien arriver à distinguer le trouble bipolaire par rapport à la fibromyalgie :
Des difficultés à se concentrer
Une grande impulsivité
Une multiplication des pensées simultanément, logorrhée rapide
Des comportements du quotidien à risque
Ces nombreux symptômes maniaques avec une forte intensité font partie exclusivement des troubles bipolaires . Arriver à les déceler et les différencier, voilà le secret qui peut vous permettre de découvrir si une personne souffre de fibromyalgie ou de bipolarité .
La distinction d’une personne fibromyalgique
Le principal ressenti des fibromyalgiques est la douleur permanente . Elle est légèrement moins intense mentalement mais terriblement forte au niveau musculaire, les points de concentration de la douleur sont différents de ceux du trouble bipolaire . C’est spécifique à la fibromyalgie, on compte 18 points de douleur pour cette maladie, mais si le patient souffre sur seulement 11 points, alors il sera diagnostiqué fibromyalgique . Comme pour un diagnostic bipolaire, celui de la fibromyalgie est complexe et les spécialistes ne pourraient définir quoique se soit tant que le malade n’endure pas de souffrance pendant plus de 3 mois consécutifs, en dehors de tout stress et crises de panique augmentant alors les douleurs dîtes psychosomatiques .
Le test fibromyalgie
Contrairement aux troubles bipolaires, qui est même encore aujourd’hui très peu fiable, le test de fibromyalgie est totalement illusoire . Pour ces 2 troubles mentaux et psychiques, nous savons que les principaux symptômes dégénérateurs peuvent être causés par un problème au cerveau, un trouble affectif ( sentiment d’abandon ) ou encore héréditaire . Les psychiatres peuvent mettre un certain temps avant d’établir un diagnostic pour la fibromyalgie, privilégiant même le trouble bipolaire avant toutes autres maladies mentales . Les multiples radios et autres imageries spéciales peuvent parfois confirmer le syndrome fibromyalgique (rare), car, en général, le diagnostic de fibromyalgie est officialisé après élimination de tous les autres troubles …
Le Bipolaire donne son avis personnel sur la fibromyalgie
La fibromyalgie, ah quelle sale maladie de merde, autant pour le malade que pour l’entourage . C’est beaucoup plus difficile que de vivre avec un bipolaire … Connaissant très bien cette maladie, la fibromyalgie est certainement le syndrome supérieur de la bipolarité, voici pourquoi :
Le fibro a énormément de troubles de l’humeur, en permanence, c’est pourtant le symptôme principal du trouble bipolaire .
Le fibro n’a pas le sommeil récupérateur, il peut dormir énormément, mais son sommeil est tellement déréglé qu’il n’arrive jamais au 3ème stade, comme le bipolaire c’est un trouble du sommeil .
Le fibro est dépressif, certes ce n’est pas une dépression bipolaire, mais beaucoup de fibromyalgiques font des dépressions saisonnières par exemple …
Le fibro change très souvent de traitement pour sa maladie, même si les médicaments naturels semblent bien marcher, d’où la maladie dîtes « psychique » …
Le fibro a de gros problèmes de concentration, il est également facilement distrait, comme le bipolaire .
Le fibro a une très bonne mémoire visuelle, bien meilleure que sa mémoire mentale, qui est très souvent défaillante sur l’instant passé proche par rapport au passé lointain, ça fait parti des reproches qu’une personne bipolaire peut émettre .
Le fibro, en période de non-douleur, peut avoir une forte activité sexuelle, il se sent bien et veut en profiter, cela fait partie des phases maniaques du bi-polaire .
La fibromyalgie est basé sur la douleur chronique musculaire, le déverrouillage des muscles chaque matin par exemple, il ne faut pas oublier que le malade bi polaire peut également souffrir de douleur chronique au niveau des jambes et des bras principalement . Elles sont certes moins fortes en intensité que celles de la fibromyalgie, mais bien présentes si le patient ne se soigne pas convenablement .
Par rapport aux derniers symptômes, voilà pourquoi la fibromyalgie est certainement la maladie supérieure de la bipolarité . Admettons qu’une personne bipolaire est diagnostiquée à l’âge de 30 ans, la maladie était là depuis déjà de nombreuses années, ce laps de temps a donc détruit psychiquement une partie du cerveau du patient . Si celui-ci ne se soigne donc pas convenablement, alors les douleurs s’intensifieront pour commencer à se centraliser sur le corps et les muscles / membres du malade . Décharges électriques, picotements, crises d’angoisse ou d’épilepsie, maux de ventre ( colon irritable ), etc etc … Le bipolaire ne comprend plus son corps, ni sa maladie, les médecins connaissent encore très peu la fibromyalgie, donc pour le soigner c’est encore plus difficile … Le patient est alors encore plus dans l’incompréhension ( il se plaindra souvent de ses douleurs et parlera très souvent de sa maladie ) ! Rappelons-nous que le malade bipolaire, afin de faire sortir sa souffrance intérieure, peut aller jusqu’à s’auto-mutiler, vouloir se faire du mal physiquement . Pourquoi, quand ce stade serait passé, et donc que ces blessures réelles ne lui suffiraient plus à faire sortir cette douleur psychique, il ne se créerait pas psychiquement et mentalement des douleurs atroces ? …
Petite aparté : Nous rappelons que l’être humain n’utilise même pas 10% de son cerveau en temps normal – Et si certaines personnes arrivaient à utiliser 20% ? …. Il faut cependant noter que, selon certaines personnes, il s’agirait d’un mythe, tandis que d’autres spécialistes confirment l’éventualité qu’il existe une façon différente d’utiliser son cerveau et surtout le nombre de ses capacités simultanément …
On le sait, les bipolaires sont très intelligents, créatifs et assez extraordinaires, si un patient atteint de ce trouble mental arrivait alors à faire fonctionner son cerveau bien plus qu’un individu lambda, pourquoi cela ne serait-il pas pour se créer des douleurs qu’on ne sait encore gérer aujourd’hui, en bien ou en mal ? Élocution rapide, plein de projets, euphorique, très peu besoin de sommeil, cela relève tout de même du génie ! Tout faire en même temps est possible pour un bipo ou un fibro, certes pendant un court laps de temps, mais c’est possible … Beaucoup de personnes souffrant de fibromyalgie ont énormément travaillé avant d’avoir leurs terribles douleurs, elles sont très intelligentes également au niveau études – Pourquoi « la passation » d’une maladie ( le trouble bipolaire ) à l’autre ( la fibromyalgie ) ne serait pas causée par un burn-out ? Personnel ou professionnel bien sûr . Beaucoup de questions susceptibles de faire partie des réponses . Comme dit précédemment, les troubles bipolaires se soignent avec des médicaments prescrits la plupart du temps par des psychiatres, des traitements sous stabilisateurs d’humeur, antidépresseurs ou encore anxiolytiques et autres antipsychotiques . Pour un bon traitement de la fibromyalgie, c’est totalement différent mis à part les antidépresseurs lors des dépressions et anti-épileptiques pour calmer des crises d’angoisses importantes, les remèdes naturels sont généralement bien plus bénéfiques aux fibros . Un suivi psy est également nécessaire comme pour le bipolaire . Cohérence cardiaque, shiatsu, kinésithérapeute, balnéothérapie, yoga, sophrologie et autres séances d’hypnose sont très plébiscitées . Malheureusement, tout cela a un coût financier important, surtout que la fibromyalgie n’est vraiment pas bien reconnue par la santé nationale … Les remèdes pour booster, dormir ou encore calmer la douleur ( Lexomil, Melatonine, Booster, Lamaline, Zopiclone, etc etc … ) sont très mal remboursés … Il est très fréquent que les médecins généralistes, non-spécialistes fibromyalgie, ne savent pas comment soulager cette maladie et donnent des anti-douleurs en pagaille, peu importe les effets secondaires … Il est cité plus haut « Le fibro », or ce n’est pas tout à fait correct, car on dénombre vraiment bien plus de femmes que d’hommes qui sont atteints de ce syndrome, ce serait donc plus logique de citer « la fibro » ! Cette maladie invisible et handicapante touche également des personnes qui ont passé la quarantaine d’années en général, même si certains cas évoquent des trentenaires voire même des enfants … À vérifier tout de même pour ces derniers ! Il existe tellement d’autres hypothèses sur la cause de la fibromyalgie, on dirait qu’ils s’en créent tous les jours, allant même jusqu’au plombage ou l’alignement des dents !!!
Ce léger avis personnel à pour beaucoup été écrit par connaissance de cette maladie, en immersion auprès des personnes malades dans leur quotidien et l’hypothèse de la maladie parallèle et supérieure à la bipolarité et allié à l’intelligence . ( Sous l’influence d’un film très connu de Luc Besson : LUCY . Une jeune femme qui n’était pas malade, mais plutôt droguée afin de lui donner une intelligence illimitée . Cette jeune femme pouvait alors ressentir tous mouvements intérieurs et extérieurs de son corps, toutes les douleurs comparables à des décharges électriques – Un film à voir et une hypothèse à méditer … ) Qu’en pensez-vous ? Pour finir, pour vous donner une idée de ce que peut être la vie quotidienne d’une personne fibromyalgique, cette maladie a 100 symptômes à elle toute seule !!! Parmi lesquels la fatigue chronique, les acouphènes, perte de l’audition, la mémoire défaillante, hyperhidrose, l’hypersensibilité ou encore des allergies et autres troubles de la vue …
Pour le 6ème épisode des bipotes, quoi de neuf ? Un forum des bipotes du bipolaire et les résultats d’une question que l’on a posé sur la page Facebook Le Bipolaire : Que préférez-vous lors de vos phases maniaques ? Cette semaine nos bipotes parlent de leur entourage, un peu de leur traitement et toujours de la souffrance lié aux symptômes du syndrome de bipolarité . Mais passons avant tout au résultat de notre question sur vos épisodes de manie .
Phase maniaque et bipotes
Le récapitulatif est simple comme vous pouvez le constater . Les bipolaires aiment avant tout leurs délires et hyperactivité et sentir bien tout simplement ( près de 50% des votants ) . Il est à noter que près de 15% restent conscient et n’aiment pas du tout leur phase maniaque, ils préféreraient simplement être stable, normal ! Pour près de 20% des participants à ce questionnaire sur les phases maniaques, nous avons des personnes qui aiment certains des traits de caractère du stade de manie, comme le côté séducteur et le sentiment de supériorité … Nous avons ensuite une minorité qui aime leur hypersexualité ^^ ( moins de 7%) et moins de 2% sont pour leurs addictions aux drogues néfastes pour leur santé … Place maintenant aux avis des bipotes ( fautes d’orthographes comprises ) …
On commence avec Lili, bipo, qui n’arrive pas à trouver le bon traitement pour son mal … Courage … – Barby lui répond qu’avec le Xeroquel, Lithium et Nordaz qui est un anxiolytique, elle reste assez stable, ça marche pour elle ! —> Lili N. : Moi pas encore trouver de bon traitement … Vous prenez quoi ? Barby N. : Moi Lithium Xeroquel Nordaz
Vivre avec un bipolaire, c’est une vie à part, excitante mais dangereuse mentalement malgré tout, c’est comme se réveiller et partir à l’aventure chaque matin ! Martine et Cricri ne diront pas le contraire ! —> Martine G. : Pas evident de vivre avec ….en connaissance de cause…je nous plainds Cricri T. : Ma mère a été reconnu bipolaire c est en effet difficile pour l entourage . Ensuite étant adultes on nous a explique et maintenant on la comprends mieux
On revient ensuite sur des réactions concernant la mode actuelle d’être bipolaire . Et ça ne passe toujours pas pour Mélisa qui est hors d’elle quand elle entend ce genre de connerie ! Titia trouve aussi ces gens stupide de penser comme il le font à propos de la maniaco-dépression … —> Mélisa K. : Cela me rend hors de moi quand j entends les gens en effet en parler comme une mode en traitant tout le monde et n importe quelle attitude comme bipolaire. Menant le combat depuis maintenant plus de 6 ans je me serais bien passée « d être à la mode » Titia L. : Il vraiment des gents stupide pour dire sa moi j’ai pas choisi cet maladie on vie avec ces sur pas évident pour nous et entourage mes après ci la personne vous aimes comme vous êtes principal faux s occupé ces sur pas évident .
On a également pu voir des fans rigoler avec des smileys sur certaines publications concernant cette maladie psychiatrique, et ça non plus, ça ne plaît vraiment pas à Lolo et Sabrina !!! Caroline est écoeurée d’entendre que cette maladie n’est pas grave pour certains … —> Lolo R. : Pk ya tjs des bébete qui mettent des bonhomme qui rigole comme si c était franchement drôle Sabrina S. : ces gens la faudrait les bannir du groupe Caroline M. : La souffrance des uns fait rire les autres…on vit juste dans un monde d’ignorants. Dès qu’on parle de maladie mentale tout le monde s’enfuit sans chercher à comprendre, laissant le malade seul…cette maladie est terrible pour la personne qui en souffre et pour les proches qui la subissent. Aujourd’hui c’est même la honte de dire qu’on souffre d’une maladie psychiatrique, les gens ont en général plus d’empathie si vous avez un cancer…
Voilà un simple exemple de quelqu’un, Monik, qui rigole de cette mauvaise santé mentale en se disant bipolaire … Heureusement, Barby nous recarde tout cela, MERCI ! —> Monik : Je suis bipolaire ç sur ? Barby N. : C’est pas drôle
On passe maintenant aux personnes qui pensent que tout le monde souffre de cette pathologie … Nous on est pour la liberté d’expression, mais on ne cautionne pas tout non plus … Si tout le monde était, même un peu, bipolaire, on serait vraiment mal barré, non ? Ce que pensent Laetitia et Zaurin ne regardent que eux désormais … —> Laetitia L. : Tout le monde l’ai un peu en soi je trouve. Zaurin T. : Je suis d’accord tout le monde est aujourd’hui bipolaires à chaque fois que cela ne va pas avec une autre personne !!
Bon des fois, on retrouve des bipotes taquins, et ça nous fait rire aussi ! Attention si Le Bipolaire vous attrape … mdr ! Et oui on apprend toujours plein de choses avec le bipolaire … —> Farida Z : Le bipolaire nous poursuit ??? Ira K. : mdrrrrrr moi j’en ai marre serieux mdrrrrr Farida Z. : Mdr mais non tk Ira K. : mdrrrrr du coup j’aime la page on va certainement appende des choses mdrrrrr Farida Z. : Ha ha tu as raison moi aussi hop Farida Z. : Ptdr je voulais faire comme toi Ben du coup j’aimais déjà cette page bizarre non ??
Alyssa se reconnaît sur un témoignage par rapport aux symptômes décrit .. —> Alyssa K. : je me reconnaît trop sur certains points
Chantal demande si la bipolarité peut rendre prétentieux … À vous de répondre … —> Chantal F. G. : Ta bipolariter te rend toujour aissi modeste mdrrrr
La définition de la fierté d’être bipolaire, c’est Christiane qui le dit ! —> Christiane N. : Moi suis bipolaire et fier
Il y a des personnes, Sabra et Muriel, qui sont sûr de connaitre un(e) bipolaire dans leur entourage … Reste à confirmer par un éventuel diagnostic ? —> Sabra A. F. : Sur sur de connaître une pers comme ca c est uzant et destabilisant Muriel J. : Ça me rappelle quelqu’un…
… Et d’autres qui ont vraiment connu une personne souffrant de troubles de l’humeur … C’est le cas d’Oumia ou encore Sabra par exemple . —> Oumia E. H. : J’ai un ami bipolaire ki viens de faire de la prison et la psychiatrie il c fait entraîner par ses potes ils ont voler une voiture ils étaient sous alcool et fumer du chit il a mis du feu en prison mais il est gentil àvc moî dommage il trouve pas de femme Sabra A. E. : Très spécial et oui non soigné c est l enfer pr l’entourage
Ahh, on a Zouzou qui avait décidé de tous nous inviter, tous les bipotes, pour son anniversaire le 6 Octobre ! Oui, la fête c’est toujours mieux à plusieurs, Bon anniversaire l’ami ! —> Zouzou Z. : Merci moi j’ai toujours été bipolaire maniaco déprécif et j’ai 43 le 6 octobre je suis heureux quand je suis en bonne compagnie et malheur quand tous le monde me tourne le dos je faite mon anniversaire le 8 octobre si quelqu’un dans mes amis qui liront le message sera le bien venu comme vous voyez j’en ai marre qu’on me dise peut-être ou je ne peux pas alors à vous de voir j’attends vos propositions toute ma familles ma dit non alors je verrai bien les amis qui me répondront et on passera une bonne soirée entre amis merci de me répondre le plus vite possible pour que je prévoit assez mes de toute façon je vais . Sertenement prévoir de trop alors c’est pas grave je congellerai ou on fera la fête tout le week-end
La bipolarité, c’est dur à vivre pour les malades, Julie et Martine s’expriment sur cette souffrance permanente . —> Julie C. G. : Moi aussi j’ai perdu beaucoup d’amis avec la bipolarité, à cause des addictions liées et la dépression également. Je suis bipolaire et sujette à beaucoup de dépressions et moins de face up, mais cela m’arrive quand même. Moi aussi je leur laisserai bien la place avec tous les médocs et les crises de larmes pour des choses aussi insignifiantes que ne pas pouvoir manger ce qu’on veut par exemple… Encore aujourd’hui j’ai dit à quelqu’un que j’étais bipolaire et il m’a répondu » tu sais c’est la mode » limite obligée d’insister et de se justifier c’est très pénible!!! Heureusement que j’ai une bonne équipe d’infirmières et de psy pour m’entourer. À ceux qui ne me croient pas, je leur répondrai » et si tu m’avais vu avant, tu comprendrais » car personnellement j’étais dans un sale état. Et ce nest pas facile tous les jours pour ma famille, même si je vais beaucoup mieux. Martine G. : Triste maladie…jen souffre ce nest pas facile au quotidien changement dhumeur….ce mal etre….cette souffrance que l’on essaie de cacher ou alors ses rires moqueurs QUELLE COMEDIENNE….Notre entourage ne nous comprend pas….et j’en passe…..
Un petit commentaire sur les enfants bipolaires, vu par Sylvain . —> Sylvain L. : C’est comme les enfants hyperactif. Non non vos gosses sont justes chiant et mal élevés. LoL
Rose en a marre d’être sous traitement, ras le bol des médicaments, elle a tout arrêter … On espère que son ami lui fera entendre raison … Arrêter son traitement bipolaire n’est pas la bonne solution . —> Rose N. : Pour moi fini tous ces médoc qui nous mettre dans le coltard fini j apprend a me gérer .je dit pas que je Pete plus les plomb c faut .je ces que j ai fait du mal a certaine pers mais ces des mauvaises passes je me canalise de mieux en mieux et j ai un ami qui m aide beaucoup aussi
Contrairement à Rose, Sandrine et Jess n’arrêtent rien, elles sont sur la bonne voie … Félicitation ! —> Sandrine L. B. D. : je me soigne Jess H. : Je suis bipolaire et je me soigne
Et Barby est du même avis que nous : N’écoutez surtout pas les bipolaires qui stoppent leur traitement nous dit-elle ! —> Barby N. : ’écoutez pas ceux qui arrêtent les traitements lorsque l’on est bipolaire c’est à vie , oui certains vivent sans traitement mais à quel prix , quand on est diabétique on prend de l’insuline quand on est bipolaire on prend aussi un traitement certes parfois long à trouver mais il ne faut pas perdre espoir et croire que tout ira mieux sans traitement c’est de l’utopie bon courage à tous
Et si on parlait sexe ? lol … L’hyperactivité sexuelle ( hypersexualité ) est un des symptômes de la phase maniaque du bipolaire . Barby en parle un peu … —> Barby N. : Encore faut-il avoir envie de sexe … Et puis le but et d’etre dans un état stable et non pas maniaque ou dépressif !
Les messages d’espoir et d’encouragement sont toujours bons à prendre … Nelly, Samuella, Pascal et Martine sont d’accord avec cela ! —> Nelly R. : courage à tous et toutes. Samuella D. : Bon courage à vous Hélène moi il est de phase 2 et à préfère s’éloigner de tout et arrêter tout traitement . bon courage à tout ceux qui supporte cette maladie de merde Pascal P. : Courage a vous Hélène Cathy G. : difficile pour la famille, d’autant que beaucoup ne veulent pas reconnaitre la bipolarité, donc pas de soins possibles. J’ai vécu et vis cela encore dans ma famille et on vit sur une corde raide en se demandant est-ce qu’il (ou elle) va péter suffisamment un plomb et mettre sa vie en danger ??? La personne que je connais – qui est bipolaire maniaque – a fait 3 tentatives de suicide (ratées heureusement) mais on s’attend à un jour apprendre que sa tentative sera réussie et c’est très dur à vivre. Le fait de consommer des produits (stupéfiants) à tendance à amplifier ce phénomène et pourtant ces personnes ne s’en rendent pas compte. C’est bien triste.
Brigitte n’est pas du tout en phase avec les bipos, elle ne les aiment pas … —> Brigitte R. : Tout à fait d’accord la famille est détruite et le malade en rajoute une couche ils savent très bien ce qu’ils font pas d’excuse pour ma part il faut les fuir et très vite
Mais on a su ensuite pourquoi elle n’aime pas les bi-polaires, le vécu, le passé avec un patient atteint de ce trouble mental . C’est la même histoire pour Stéphanie … Attention tout de même de ne pas confondre bipolaire et manipulateur ou pervers narcissique ! —> Stéphanie B. : Lydie cpo g vécu la Mm chose effectivement oui impossible à vivre .. Et oui il m a détruite, il m a rendu folle au point de pleurer tellement.. C’est également à cause de lui que je suis sous paroxetine depuis un an edemi dont j aimerai me libérer… Les bipolaire plus jamais dans ma vie d ailleurs il n étai pas que bipolaire je dirais même manipulateur pervers narcissique impossible de construire Koi que ce soi avec des gens comm ça. Brigitte R. : Idem pour moi ce sont des pervers manipulateurs schizophrène et paranoïaque et surtout des personnes violentes donc pas d’excuse ils savent ce qu’ils font
Voilà pourquoi ne pas confondre manipulateur pervers narcissique et bipolaire, on répond à Perle . —> Perle F. : Peut -il être pervers narcissique à la fois? Le Bipolaire : Bonjour, Il ne faut pas confondre bipolaire et pervers narcissique. La bipolarité est une maladie mentale mais la personne perverse narcissique est plus un trait de caractère, de personnalité . Donc oui les 2 sont possibles, mais ne sont pas obligatoires ou liés . Bonne journée .
Carole n’a pas bien pris la réaction d’une personne quand elle lui a avoué être bi polaire; c’est normal ! —> Carole P. : Moi c est arrivé ds un soirée quand la personne en moi ne comprenais pas un truc.je lui ai dis fais pas gaffe je suis bipolaire .il s est mis à rire il pensait que je rigolais…
Une méthode pour calmer ses troubles anxieux, c’est Marie qui se confie … —> Marie A. : Ma méditation bouddhiste est vraiment un remède génial pour atteindre un état de vie stable et joyeux, pas n’importe laquelle, Nam Myoho Renge Kyo via Tina Turner … Va sur YouTube et tape « Tina Turner is chanting nam myoho renge kyo
Alicia nous rappelle c’est quoi être bipolaire au juste : —> Alicia L. : Être bipolaire c est des phases de dépressions et des phases ou l’on se sent invincible il faut au moins que ce trouble dure 1 semaine pour être diagnostiqué bipolaire
Vous voulez des témoignages de bi-polaire ? En voilà de beaux petits raconté par Pegui et suivi par Ange, Martine et Guilaine … —> Pegui : Moi dépressive depuis l’âge de 20 ans après des trentaines de traitement différents pour la dépression (37 ans au jour d’aujourd’hui) et tout autant d’arrêt de traitement ! En 2013 juste après mon mariage j’étais comme devenu folle, trop excessive dans tout ce que je faisait et je pourrissais la vie de mes proches et je me détruisait surtout ! Sur l’avis de mon médecin je vais consulter un psychiatre et là le diagnostic tombe : je suis bipolaire ! Je ne connais absolument pas cette maladie à ce moment là et surtout je suis persuadé que je n’irais jamais mieux ! Et finalement je me retrouve sous traitement avec du depakote, du xeroquel, du lexomil, du lysanxia donc notamment 2 régulateurs d’humeur ! Et avec le temps on a su me donner le traitement adéquate ! Puis il a fallu enlever un régulateur et diminuer le lexomil mais sans lithium je n’aurais jamais pu le faire ! Ça fait plus d’un an que je prends du lithium et ça a changé ma vie ! Je vie ! Enfin ! La maladie est toujours là car elle fait en sorte de me le rappeler ! Mais j’ai confiance en mon avenir et j’ai appris à vivre avec la bipolarité et mon entourage aussi d’ailleurs ? n’oublions pas que c’est une maladie génétique (d’ailleurs ma maman a été reconnue bipolaire à plus de 60 ans) et oui ce n’est pas tout les jours facile mais ça en vaut la peine ! Une bipolaire qui s’assume ? Ange M. : Bonjour Pe Gui je suis aussi dépressive depuis l’âge de 16 ans mais je pense en avoir fait bien avant ça car enfance très difficiles.jai été diagnostiquée bi polaire en 2011,à ce moment là on ne m’a rien donné,juste un anti depresseur.cest que maintenant depuis 1 mois que je prend xeroquel 300 mg par jour,du lysanxia mais en cas d’angoisses(oui je précise mes crises d’angoisses et attaques de panique sont revenuent depuis fin août)je prend un norset 15 mg le soir aussi pour la dépression.et je peux monter jusqu’à 6g de xanax par jour tellement mes attaques de panique sont forte..je vois bcp de personne parler d’y lithium,pourquoi mon psychiatre ne m’en a jamais prescrit?et est ce que c’est globale c’est à dire ça calme la dépression,la bi polarité,et est ce que ça calmerait mes angoisses?car vois tu malgré tout les médicaments que je prend et bien je suis parfois en état dépressif et je fais quand même des angoisses.quand vous dite je revis ça me donne bien envie d’aller voir mon psychiatre et le secouer un peu lool.merci pour votre témoignage ça redonne espoir.et oui c’est héréditaire ma mère y est,mon père l’était aussi aparement et dans ma famille beaucoup de dépression. Martine G. : Meme cas actuellement et le pire etre den etre consciente Guilaine G. : beau témoignage,vraiment,y’a de l’espoir!!!
Harilanto et Barby discutent tranquillement sur les diagnostiques et traitements concernant les troubles bipolaires … —> Barby N. : Allez voir un psychiatre pour un diagnostic Harilanto R. : Oui mais faut trouver le bon, car comme par hasard il y a des bipolaires bien stabilisés par leur traitement et d’autres non ! Ce que j’ai remarqué c’est ceux qui ont des traitements très lourds sont très cycliques ! Barby N. : Oui c’est vrai parfois le diagnostic peut-être long , qu’est ce que vous appellez traitements lourds Harilanto R. : Différents médicaments ! Barby N. : Oui mais lesquels …
Delphine a répondu au témoignage d’un jeune homme qui ne sait pas s’il était bipolaire … Alors génie ou bipolaire ? ( ou les deux ? ) —> Delphine B. : Vous devriez plutôt passer. Le test du QI vous avez tous les caractéristiques d’un jeune à haut potentiel. Vous en avez toutes les caractéristiques.
C’est dur quand c’est le début, on vient d’être diagnostiqué bipolaire, dur à gérer et à accepter malgré tout … C’est le cas de Martine qui trouve du réconfort et un peu d’aide, de conseils via Sophie … L’entraide entre bipotes existe sur le bipolaire … —> Martine G. : Idem…..3 ans que jy suis dur dur pour nous!!! Sophie A. : C’est dur ? mais cela va aller. il vous faut prendre votre traitement. Considérer qu’à un moment, tout va s’arranger. Martine G. : 3 ans de traitement un an que le diagnostic Bi polaire a ete prononce je ne vois aucune amelioration
Sandrine nous a laissé un témoignage, elle aussi à attendu longtemps avant d’avoir le bon traitement pour son trouble bipolaire, mais maintenant elle est sous lithium … —> Sandrine F. : Pour moi le lithium à été un soulagement même associé à d’autre médicaments je sais que c lui qui arrive à me stabiliser … c dur à accepter mais on y arrive petit à petit et quand on se sent mieux on arrive à ce que la prise des médoc soit anodine , une simple habitude ou presque …
Voilà c’est fini pour les réactions de nos bipotes via Facebook – épisode 6 . Vous avez aimé leurs avis, n’hésitez pas à donner le vôtre aussi en commentaire … À très vite pour un 7ème épisode !
Nous avons reçu un témoignage un peu particulier d’un homme d’une vingtaine d’années, qui se pose une question que beaucoup de personnes se posent : Est-ce que je suis bipolaire ? Emmanuel, traverse certainement une phase dépressive et connait des phases maniaques ou d’hypomanie selon son stade, mais est-ce vraiment de la bipolarité pour autant ? Beaucoup de questions sont posées avec un bref résumé de sa vie sentimentale, professionnelle et familiale .
Témoignage pour savoir si je souffre de troubles bipolaires…
Bonjour,
Je vous contacte afin que vous puissiez me donner la réponse à ma question principale : Comment savoir si je suis bipolaire ? Suis-je bipolaire ou alors de quelle maladie mentale je souffre selon vous ? Vous savez, je me pose cette question depuis maintenant quelques années déjà ( 2 ou 3 ans ), j’ai pu lire des milliers d’articles sur internet, les symptômes bipolaires et autres définitions des troubles bipolaires, j’ai même fait plusieurs tests de bipolarité en ligne, mais aucun ne dit la même chose sur le diagnostic bi polaire .
Moi, la personne bizarre ( bipolaire ? ), et les autres … – Ma vie sentimentale –
Je n’ai pas d’amis ou très peu, enfin, j’en ai eu à l’école, mais c’était plus des camarades, je reste souvent isolé dans un groupe . Aujourd’hui, j’ai 24 ans, je vis seul, je n’ai pas de travail . J’ai eu plusieurs relations avec des filles, mais aucune n’est restée … Ma jalousie ( possessif ), mes excès de colère noire pour presque rien, ma perversion sexuelle et mon côté manipulateur les ont vite fait réfléchir à l’idée de rester avec un mec comme moi, certainement … Je me pose des questions aujourd’hui, surtout que quand elles décident à me quitter, je peux m’acharner sur elles, les menacer verbalement ( je n’ai jamais frappé une fille, je précise, c’est en dehors de mes valeurs ), je vais les espionner, tous les moyens sont bons ( Facebook, mails, téléphone, prendre leur propre compte, etc etc … ) . Peut-être que je suis bipolaire manipulateur ou narcissique, je ne sais pas trop . Avec toutes les personnes qui me côtoient ( famille, amis, femme, etc etc … ), il faut qu’elles marchent dans le même sens que moi sinon ça ne va pas . Dernièrement, plusieurs personnes pensent que je suis bipolaire, je l’ai su indirectement, je connait bien la maladie bipolaire et ses symptômes destructeurs pour l’entourage et le malade . Personnellement quand je pense à cette affirmation sur ma possible bipolarité, je réponds immédiatement non, je suis juste nerveux, colérique, bon peut-être un peu manipulateur à certains moments, mais je ne suis pas méchant et je ne pense pas être quelqu’un de nocif ! Et puis, quand je suis seul, un peu en déprime, je me repose la question sereinement, être bipolaire, c’est quoi ? Et si je l’étais sans même m’en rendre compte … Beaucoup de personnes ont, entre parenthèses, peur de moi … Pourquoi ? Ils ne veulent pas me contrarier, me mettre en colère, me faire souffrir … Je ne sais pas . Je n’ai jamais suivi de psychanalyse, je ne suis pas diagnostiqué comme maniaco dépressif tout de façon alors pourquoi suivrais-je un traitement bipolaire ? Honnêtement, je n’ai aucune envie d’aller consulter un psychiatre, même pas un psychologue, moi et les médecins ça fait deux ! Contrairement à ce qu’on me dit, derrière mon dos donc, moi, je sais reconnaître une personne bipolaire souffrant de cette pathologie, telle une psychose des troubles mentaux . J’en connais plein, avec le temps, mais je ne leur dis pas, je connais le déni, je sais comment peux réagir une personne atteinte de troubles bipolaires, mal …
Ma motivation ( question de bipolarité ? ) – Ma vie professionnelle –
Concernant ma vie professionnelle, je ne travaille pas, je n’ai d’ailleurs jamais réellement travailler, juste un petit peu en apprentissage pendant 2 ans, j’ai un BEP coiffure, j’aime plus que tout les femmes, être à leur contact, je n’aime pas vraiment la présence des hommes, le contact est plus facile avec les filles pour moi, je me sens plus à l’aise, sans doute que cela vient de mon côté séducteur ou alors parce que j’ai uniquement grandi avec mes 4 frères et pas de soeurs, mes parents n’ont pas eu la chance d’avoir des filles … Bref, mon apprentissage finit, BEP obtenu avec plus de 15 de moyenne, je n’ai ensuite jamais vraiment cherché de travail, la flemme, le manque de motivation, je pense beaucoup dans ma tête et j’agis très peu, je pense aux autres, au regard qu’ils ont envers moi et mon apparence, je vis continuellement avec cette idée-là, ce que pensent les autres de moi en me voyant, de ce que je raconte, etc etc … Je le répète souvent, je ne vis pas pour moi, mais pour les autres, j’aide beaucoup, à mes dépens … Moi, ma vie, je m’en fous un peu ! Cela fait tout de même 4 ans que je n’ai pas travaillé, je ne supportais pas le contrôle, le jugement de mes patrons, des clientes, je ne pouvais pas me sentir à l’aise, faire ce que je voulais quand je voulais !
Je vis avec le strict minimum, donc je ne sors pas, mais auparavant j’ai eu des périodes de drogue ( héroïnes, extase, etc etc ..) puis d’alcool ( boire jusqu’à 4 litres d’alcool fort ne me posait pas de problèmes, je tombais dans un coma jusqu’au lendemain et j’oubliais ainsi mes souffrances, le lendemain était une nouvelle journée ), et j’ai tout arrêté du jour au lendemain ( même la clope ), j’ai une volonté de fou … Quand on sait que juste pour parler de l’héroïne ( la drogue du diable ) peu de personnes l’arrête, j’étais arrivé à 4 grammes par jour, jusqu’à la nuit où j’ai failli mourir et là, j’ai arrêté, enfin non, on n’arrête pas la drogue, on la stoppe . Aucun traitement ni médicaments pour arrêter toutes ces addictions dangereuses, aujourd’hui, je ne bois plus d’alcool, et même l’odeur de la fumée m’écœure ! Mais je pense que je suis vraiment en dépression depuis pas mal de temps, je devrais me faire soigner peut-être, j’irai mieux, j’aurais une meilleure estime de moi . Je me souviens que quand j’étais jeune, ado, j’étais heureux, je sortais, je n’avais aucun souci mental … Qu’est-ce qui m’a fait changer ? Je n’arrive pas vraiment à le savoir . Il y a tellement de comportements, de choses qui m’ont fait changer, de gens même ! Moi aussi, j’ai voulu faire de la politique, désigner automobile ( j’ai envoyé des cv aux constructeurs, des cv coiffures avec lettre de motivation en disant que j’étais le designer qui leur fallait ), je pensais être le meilleur, je le pense toujours d’ailleurs, quand je propose quelques chose, c’est toujours exceptionnel, il n’y jamais d’autres solutions que la mienne ! Tout de même, les addictions dangereuses sont un des principaux symptômes bipolaires, non ?
Mauvaise santé psychique ? ( en dépression ) – Ma vie personnelle –
Pourtant, je n’ai jamais manqué de rien durant mon enfance, mes parents étaient présents pour moi, bon, j’étais très timide mais bon, je n’étais pas malheureux . Je ne change pas d’humeur ou d’avis toutes les heures comme un bipolaire peut le faire . Je reste bien serein sauf dans ma tête … Comment je vois mon futur ? Je n’en sais rien . Des fois, même souvent en ce moment, je me dis pourquoi vivre ? J’ai tout fait, aider mes proches, moi personne ne m’a jamais aider, mais je m’en fous . Pour moi, ma vie est finie depuis longtemps et je commence sérieusement à pensé à me suicider, mais je dois avouer, j’ai peur de cela . Je ne pense pas que je le ferais un jour, trop peureux ! Des fois, c’est juste que je voudrais savoir comment réagiraient les gens si je me suicidais ? Voilà ce que j’aimerais savoir et pourquoi j’y pense … C’est de la manipulation psychologique, vous pensez ? Enfin, j’en sais rien, pour moi, c’est juste mon caractère ( de connard, je l’avoue des fois ! ), mais je ne pense pas être pour cela bipolaire . Je ne pense d’ailleurs pas souffrir de troubles de l’humeur, mais il est vrai que je souffre, certainement, de trouble anxieux de l’angoisse, beaucoup de stress, j’ai également de douleurs chroniques, des spasmes musculaire ( de nervosité ) et de plus en plus besoin de sommeil, je dors mal la nuit et bien la journée, je suis totalement déréglé, certainement dut à une mauvaise hygiène de vie ( pas de travail, isolement, mange jamais aux mêmes heures, etc etc .. ) . Beaucoup de personnes me disent que si je travaillais, tout s’arrangerait pour moi, ont-ils raison ? Dans la logique, oui, mais en pratique tout est bien plus compliqué que cela … Je suis peut-être juste feignant ( lol ) !!! Je ne sais pas ce que j’ai, plus j’y pense et plus je doute, la bipolarité m’a touché, c’est certain, mais est-ce que je le suis pour autant, ce n’est pas contagieux, juste héréditaire à ce que j’ai pu lire . Ma famille, au sens large, n’a jamais souffert de trouble bipolaire, ni même de dépression, après il faut un début à tout ! Enfin voilà un bref résumé de mes émotions actuelles, mes nombreuses questions restent sans réponses, mais je ne savais pas à qui en parler …
Il nous est tous déjà arrivé de tomber dans une dépression passagère, petite ou grande, suite à un triste ou angoissant événement de la vie quotidienne ( décès, licenciement, etc etc .. ) . Cet article est fait pour vous aider à différencier une simple dépression classique d’une dépression majeure bipolaire . Certains états émotionnels et comportements peuvent vous alarmer sur un possible début de maladie bipolaire .
Les signes précurseurs de bipolarité
Il y a un tas de symptômes qui forment le trouble bipolaire, et c’est pourquoi on le répète assez souvent que les troubles de l’humeur sont très longs et difficiles à diagnostiqués . Par exemple, un enfant de moins de 10 ans, même s’il présente certains troubles du comportement et est hyperactif, ne peut pas être considéré comme bipolaire, et cela pas avant son adolescence ( 12 – 15 ans ) . Dans le monde, nous comptons plus de la moitié des malades souffrant de dépression sévère qui seraient, sans même sans rendre compte, atteints de troubles bipolaires ! Il faut dire qu’il n’est pas facile de différencier un état émotionnel de mélancolie ou d’euphorie passager avec un symptôme récurrent d’un possible trouble mental sans être un médecin spécialiste de cette maladie psychique, comme les psychiatres et autres psychologues . Ci-dessous, nous vous avons dressé une liste des signes qui pourrait tout de même vous alarmer suite à un comportement étrange ressemblant à celui d’un maniaco-dépressif :
Des dépressions fréquentes
En ce qui concerne la bipolarité, nous aimons employer le terme médical exact de « dépression bipolaire » afin de la différencier d’une dépression moins sévère et fréquente . Mais en réalité, sur la forme à l’instant T elles se ressemblent bien, les personnes dépressives ont la même dépression qu’une personne bipolaire, sauf qu’elle ne sera que passagère et ne reviendra certainement plus après un bon traitement sous antidépresseur pendant quelques semaines … Vous en doutez ? Essayez donc de différencier ces quelques troubles d’une phase dépressive :
Trouble du sommeil
Trouble de l’appétit
Trouble de la concentration
Trouble anxieux
Très compliqué n’est-ce pas ? … Alors comment trouver la différence ? Tout simplement attendre la fin de stade dépressif ( phase down / basse ) et si une phase maniaque arrive après ( phase de manie / euphorie et hyperactivité ) vous pouvez êtes certain que la personne souffre du syndrome de bipolarité . Après une dépression occasionnelle, la personne retrouve une période stable sans aucun saut d’humeur, ce qui n’est pas le cas de la personne bipolaire, auquel il faut tout de même faire attention au risque de suicide lors des dépressions majeures, les crises suicidaires se suivent et peuvent donner lieu à une possible tentative de suicide . C’est donc pour cela que toute personne dépressive doit très vite consulter son médecin afin de traiter la cause et ainsi éviter tout risque éventuel . Le traitement ne sera pas le même pour ces 2 types de dépression, suivant le diagnostic établi .
Une joie intense
La joie intense est un symptôme quand il est associé à d’autres troubles de la personnalité . Le trouble bipolaire est bien souvent étudié dès lors que le patient est de trop bonne humeur et déborde d’énergie … Pour la personne bi-polaire, ce passage est très agréable car il se sent très ( trop ) bien et il a pleins d’idées et de projets qu’il se sent capable d’accomplir, il aime cette vie, sa vie ! Pour son entourage aussi, cela se remarque très vite, car cette personne parlera très vite ( logorrhée rapide ), n’aura aucun grand besoin de sommeil tout en étant hyperactif, aucun signe de fatigue, rien ! 2h de sommeil par jour lui suffiront largement … Il est surexcité, en totale confiance avec un ego surdimensionné et une capacité à prendre toutes les décisions possibles …
Très rapidement distrait
Le bipolaire peut avoir du mal à se concentrer sur une seule chose, il peut facilement être distrait pendant une conversation, il fera également plein de choses en même temps, mais il ne les terminera jamais … Il sera également très stressé, les troubles de l’angoisse comme on dit, si cela est vraiment nocif à sa vie en général, alors cela est bien un signe révélateur de la psychose du bipolaire .
Très facilement irritable
Être énervé pour des choses insignifiantes en temps normal, voilà un des symptômes récurent de la bipolarité . Certes, tout le monde à déjà péter un plomb au travail ou s’est déjà énervé contre son téléphone, mais les personnes bi polaires, elles, intensifient ces moments-là, ont dit qu’elles sont facilement irritables . Les crises d’irritabilité peuvent être longues et violentes ( extrêmes ), si tel est le cas, il faut vite voir un spécialiste, et envisager un traitement contre ces sauts d’humeurs qui peuvent être dangereux, et qui sont vraiment typiques et fréquents du bipolaire .
Des addictions dangereuses et nocives
D’après une étude médicale, les malades souffrant de troubles bipolaires sont plus susceptibles de rentrer dans un spirale infernale d’addictions comme les drogues et l’alcool . Lors de ces prises de stupéfiants, nocives et dangereuses pour leur santé mentale, les bipolaires espère en fait pouvoir calmer leur douleur et souffrance, cela se déroule souvent en fin de phase maniaque, où quelques jours suffisent ensuite à les faire rentrer dans une phase dépressive …
Nous venons d’aborder 5 principaux signes qui devraient vous alerter sur la possible bipolarité d’une personne, nous vous rappelons tout de même qu’un avis médical est nécessaire pour confirmer, si oui ou non, une personne est bipolaire . N’hésitez pas à réagir en commentaire, si vous avez des doutes sur vous-même, ou une personne de votre entourage qui serait susceptible d’être bipolaire …
Ne pas confondre les symptômes bipolaire de dépression ou d’excitation avec des instants tristes ou de gaietés de la vie au quotidien . Certains troubles anxieux du maniaco dépressif ou de la personne borderline sont de type cyclothymique ( cyclothymie ) et l’on peut parfois s’y perdre dans cette maladie des troubles psychiques et psychotiques . Voilà pourquoi il ne faut pas confondre maladie bipolaire et schizophrénie ou fibromyalgie et autres maladies chroniques et mentales, ce sont bien des maladies dysthymiques ( dysthymie et troubles de l’humeur ) et donc connexes, mais différentes au niveau de l’intensité des douleurs sur leur propre symptôme .
Certaines émotions dîtes psychiques peuvent nous faire souffrir au quotidien, on peut alors très facilement et rapidement s’auto-diagnostiquer en phase de dépression bipolaire et inclure ce triste symptôme comme un élément déclencheur d’une possible maladie mentale, comme la bipolarité . On nomme alors cela le syndrome du dépressif, voici quelques symptômes :
A – Un sentiment de mélancolie profond qui ne dure jamais très longtemps et qui est relatif à un évènement angoissant, éprouvant, triste, anxieux, funeste ( rupture, décès, etc etc … )
B – Quelques pathologies médicales qui sont la cause des symptômes dépressifs comme :
1 – Les cas neurologiques qui incluent la maladie de Parkinson, les crises d’épilepsie, les AVC ou encore les crises de démences
2 – Les cas hormonaux avec en premier lieu les hormones thyroïdiennes et aussi le syndrome de Cushing ou la maladie d’Addison
3 – Les cancers
C – L’alcoolisme, la toxicomanie ou encore l’excès de prise de médicaments
D – Quelques maladies psychiatriques :
1 – Les troubles de l’anxiété avec un manque de confiance en soi, des troubles du sommeil et des troubles de l’humeur liés aux maladies handicapantes
2 – Les troubles de la psychose sévère avec en premier point la schizophrénie
Certains stades dits hyperactifs peuvent nous donner un sentiment d’excitation au quotidien, on peut alors très facilement et rapidement établir un diagnostic de phase maniaque bipolaire et inclure ce joyeux symptôme comme un élément déclencheur d’une possible mauvaise santé mentale, comme les troubles bipolaires . On appelle alors cela le syndrome de la manie, voici quelques symptômes :
A – Certaines infections liées aux médicaments ( Solupred, Cortancyl, etc etc … ) et aux dépendances d’addictions néfastes ( drogues dures ou douces, alcool, etc etc … )
B – Certaines anomalies, qui surviennent naturellement, du cerveau comme les crises épileptiques ou des tumeurs au cerveau
C – Certaines maladies hormonales comme celle des hormones thyroïdiennes
D – Certaines maladies psychiatriques et autres lésions qui incluent des phases d’excitations euphoriques conséquentes an niveau moteur et psychique, mais qui restent tout de même de plus faible intensité qu’une phase de manie ou d’hypomanie ( hypomaniaque ) de la maladie bipolaire :
1 – Quelques symptômes de la schizophrénie
2 – Les épisodes de délires extrêmes appelés crise aiguë
3 – Les pathologies de type hystérique vues notamment pour les troubles du comportement et de la personnalité
La personnalité limite a un trouble affectif, mais une dépression majeure n’est pas comparable à une dépression bipolaire, autant en intensité qu’en cause, ce n’est pas pareil . Les troubles mentaux peuvent être des symptômes assez complexes, mais à ne pas prendre à la légère, c’est pourquoi il n’est pas recommandé de s’auto-proclamer bi-polaire .
Des réactions ? Vous ne savez pas vraiment si vous êtes bipolaire ou souffrez d’une autre maladie mentale ? Réagissez en commentaires …
Les troubles bipolaires sont des changements d’humeur ( aussi appelés trouble de l’humeur, du comportement, de la personnalité ou encore sautes d’humeur ) qui touchent beaucoup de personnes avec leurs symptômes . Les malades bipolaires qui souffrent de ce trouble mental vivent continuellement entre des phases maniaques ( épisode de manie ) et des phases dépressives ( épisode de dépression ) .
Lorsque l’on parle du syndrome de bipolarité, son symptôme propre reste les sautes d’humeur . Les patients sont alors surexcités et très joyeux ( trop ! ) puis s’en suit un stade dépressif, la dépression bipolaire majeure . Ceci est donc le symptôme majeur mais d’autres existent en ce qui concerne le trouble bipolaire . Nous allons donc aborder, via les 2 symptômes principaux et différents, les caractéristiques de la pathologie concernant bipolarité . La phase maniaque et la phase dépressive, elles surviennent durant un laps de temps indéfini et différent d’une personne à l’autre .
Découvrez ci-dessous, un récapitulatif des différents symptômes de troubles bipolaires via les 2 phases du maniaco dépressif .
Symptômes sous l’effet du trouble maniaque et dépressif en même temps
Certains symptômes peuvent être de l’ordre de la manie, mais ils peuvent aussi être perceptibles en période de dépression . On peut aussi observer ces symptômes bipolaires lors d’un état mixte rapide .
Les sautes d’humeur
Comme dît précédent, il s’agit là du symptôme type de la personne bipolaire, celui que tous les patients ont en commun . Les sautes d’humeur se caractérisent par des périodes basses et des périodes hautes en alternance . Le malade bipolaire passe de l’état de joie à la tristesse, il peut être euphorique et ensuite avoir des pensées suicidaires . Le positif puis le négatif, tout simplement . C’est le syndrome maniaco-dépressif pur et simple .
L’irritabilité
Ce symptôme est également très courant chez les personnes bi polaires pendant leur phase de manie ou de dépression . Elles sont très agitées et facilement irritable lors de moments ou pour des choses qui ne sont normalement pas faîtes pour irriter une personne .
La disproportion dans le travail
Les personnes atteintes de la maladie bipolaire ne sont absolument pas capables de suivre ( sur le long terme ) un objectif, un planning de travail, une ligne de conduite, etc etc … Cela explique également leurs nombreuses absences et / ou retards dans leur travail, rendez-vous personnels ou encore à l’école lors de leurs études .
Symptômes sous l’effet de trouble maniaco ( et hypomaniaque )
Le trouble maniaque possède des symptômes bipolaires très intenses pouvant aller jusqu’à la fureur maniaque . L’hypomanie est moins sévère dans l’intensité des symptômes, la personne souffrant de troubles bipolaires de type 2 est plus sujette à être hypomaniaque que maniaque .
Les délires et l’euphorie
L’euphorie est la base de l’état du malade bipolaire en phase maniaque . C’est celui que tous les bipolaires ont, de tout niveaux qu’ils soient . Lors de moments intenses, ils en arrivent même à délirer, dangereusement, à la limite de la schizophrénie . Ils sont généralement très heureux et se sentent très bien dans cet état .
Une élocution rapide et des propos improbables
Ce symptôme est un bon moyen de déceler, chez la personne souffrant de bipolarité, la survenue d’un épisode maniaco . Le patient va parler très rapidement et son élocution sera saccadée sans même qu’il s’en rende compte lui-même . Il tiendra des discours et propos improbables, voire même plusieurs à la fois ! Le comprendre à cet instant-là est souvent très compliqué … On dit souvent qu’il pense comme il parle et cela décrit bien ce symptôme bi-polaire .
L’hyperactivité
Le malade déborde d’énergie, on dit communément qu’il est hyperactif . Son pouvoir, son énergie, sa puissance et son sentiment de grandeur sont au plus haut . Il se sent invincible, en pleine hyperactivité, il peut et veut tout faire, et ceci en même temps ! Le mot impossible ou fatigue n’existe pas lors de phase maniaque ou d’hypomanie .
Une consommation d’alcool, de drogues ou encore des dépenses financières sans aucune modération
Ceci est un symptôme du trouble bipolaire qui ne touche pas tous les patients . Lors d’épisodes de manie, le malade peut se tourner vers la consommation abusée de drogues ou d’alcool . C’est souvent un signe précurseur d’un futur épisode de dépression sévère . La personne dans cet état de consommation démesurée peut également dépenser de l’argent sans compter, souvent pour des futilités . Attention car ce symptôme peut devenir une réelle addiction …
Un manque de sommeil et une diminution de l’appétit
Lors des moments d’euphorie, vu précédemment, le maniaco ne va pas ressentir le besoin de sommeil, de dormir . Il ne dormira presque pas, il est trop agité et pense beaucoup trop pour pouvoir se reposer . Il ne ressent jamais la fatigue; manger est également souvent facultatif pour lui . S’il n’a pas faim, il ne mangera pas, cela peut être dangereux, à surveiller .
L’hyperactivité sexuelle
Le patient bipolaire a un grand besoin d’amour en continu, il est perpétuellement en manque affectif, il aime séduire plus que tout . L’hypersexualité est un symptôme fréquent chez les personne souffrant de troubles bipolaires . Les pratiques sexuelles en excès et avec plusieurs personnes différentes sont courantes en période maniaque . C’est une des raisons pour laquelle la vie des conjoints de bipolaire est très difficile, du fait des infidélités et tromperies à répétition . Le dicton (exagéré) des troubles mentaux » J’aime tout le monde mais je vous emmerde tous » prend la tout son sens .
Le trouble du jugement et du relationnel
Ce trouble spécifique aux personnes avant-tout angoissées et stressées est aussi visible pour les personnes bipolaires . Ce symptôme est à la limite du délire puisqu’il induit l’interlocuteur et son narrateur en erreur sans s’en rendre compte . C’est un petit état de psychose ou le malade a un manque de concentration, est en panique et peut, le cas échéant, le faire savoir, sans aucun filtre de parole, à son interlocuteur . Il ne comprend pas ce qu’on lui dit et vice-versa, ses idées restent incomplètes et incompréhensibles suite à un manque d’attention de la discussion en général . Durant cette phase, le sujet est totalement instable et peut très facilement s’énerver !
Symptômes sous l’effet de trouble dépressif
Le trouble dépressif fait partie des périodes les plus dangereuses du syndrome de bipolarité . Le risque suicidaire y est très élevé . Il faut noter qu’un bipolaire en dépression n’a pas choisit d’être dans cet état, c’est pour cela qu’il faut éviter que le patient s’isole …
Un excès d’appétit et un besoin de sommeil important ( hypersomnie )
À l’inverse des symptômes maniaco, l’état du patient lors d’un épisode de dépression a besoin d’un grand temps de sommeil, beaucoup de repos; il est toujours extrêmement fatigué . Avec un manque de motivation époustouflant, cet état dépressif le pousse également à manger énormément et à toute heure, beaucoup de grignotage afin de compenser le stress et l’angoisse; tous ces petits faits ou méfaits sont bien le signe d’un trouble bipolaire .
Les douleurs musculaires de type chronique en faible intensité
La douleur chronique est un symptôme du bipolaire de type sérieux . Les douleurs musculaires sont pourtant qu’illusions ( aucune anomalie ne sera trouvée lors de radios ), mais sont bien présentes pour le patient atteint de cette maladie chronique . Pour simple exemple, une simple chute sans grande gravité pourra rester dans le cerveau et la mémoire du malade et donnera donc lieu à des douleurs psychologiques au niveau du muscle touché puisque le cerveau a enregistré le choc, et pour des raisons encore mal expliquées, se dissipent avec le temps . On retrouve également la migraine et autres maux de tête à répétition pour ce trouble-là . Ces pseudos douleurs ne sont qu’en faible intensité au début du stade de bipolarité, mais si elles s’intensifient avec le temps ( un déni de bipolarité par exemple ), nous appelons alors à ce moment-là, la maladie bipolaire supérieure, qui est en fait un trouble connexe : la fibromyalgie .
Le sentiment d’abandon et la détresse
C’est le sentiment numéro 1 chez les bipotes . C’est également une des causes principales de la maladie bipolaire : L’abandon ( le sentiment ) . En état dépressionnaire, le patient accroît fortement cette émotion de tristesse et de désespoir, il est en détresse total, un peu angoissé par tout ce qui lui arrive, le sentiment d’abandon est constamment dans sa tête et rien ne lui semble possible . C’est le contraire total du sentiment d’euphorie et de bonheur de l’état maniaque .
La crise suicidaire
Les malades qui sont atteints de trouble bipolaire sont très souvent déprimés, ils sont tristes et démoralisés . Les idées noires fusent dans la tête des cas extrêmes, elles vont fréquemment penser au suicide et à une multitude d’actions impliquant une tentative de suicide . Les crises suicidaires sont fréquentes chez les bipolaires de type 2 et supérieurs . Dès la première pensée de suicide, nous vous conseillons fortement de consulter en urgence un médecin spécialiste du type psychiatre ou psychologue afin qu’il traite ce risque suicidaire en priorité .
La dysthymie
Chez les personnes souffrant de troubles psychologiques, la dysthymie est limite ordinaire lors des passages dépressifs . La perte de tous ses intérêts et passions, du plaisir et même de confiance et d’estime de soi sont bien réels pour le malade . Il se dévalorise en permanence et se provoque lui-même un sentiment de culpabilité pour un rien ! Il est rapidement défaitiste et sombre facilement dans une mélancolie noire qui le mène jusqu’à un isolement social dévastateur . Ce symptôme bipolaire le fait énormément souffrir et, si le patient est seul, il pourra sombrer dans une dépression bipolaire importante, à surveiller !
Voilà en ce qui concerne les symptômes récurrents des troubles bipolaires du maniaco dépressif, sachez également que cette maladie psychologique est très difficile à diagnostiquer, il faut généralement plus de 4 ans pour déterminer un sérieux diagnostic avec des spécialistes en psychiatrie et psychologie, disponibles aisément en hôpital psychiatrique et autres centres spécialisés . La prise en charge du malade se fait toujours très ( trop ) tardivement pour cette principale raison et met en péril la santé mentale du bipolaire .
Cette pathologie, bien qu’étant une maladie mentale, a tout de même des conséquences graves sur la vie du patient . Il souffre moralement, pense régulièrement au suicide, agit avec des comportements risqués, a des addictions extrêmes et honteuses en société, s’isole socialement ( autant en travail qu’en lien familial ou amical ), etc etc …
Ne l’oubliez jamais, la maladie des troubles bipolaires est très grave, plus de 30% de tentatives de suicide avec un taux supérieur à 10% qui vont jusqu’au bout ! 3 % de la population française est touchée par ce syndrome, soit près de 2 millions et demi de personnes ! Et surtout cette maladie est un vrai handicap au quotidien, il est invisible mais est handicapant pour les malades et très déstabilisant …
La journée mondiale pour ce trouble psychique est annuelle et se tient le 30 mars à Paris et dans d’autres grandes villes en France . L’entourage, l’association Argos et d’autres ainsi que les malades y sont présents en nombre important chaque année afin d’obtenir toujours plus de conseils sur cette maladie psychiatrique invalidante et se stabiliser .
Si vous connaissez d’autres « bipolaire symptômes » qui ne sont pas cités ci-dessus, ou si vous souffrez de ces symptômes bipolaires, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos réactions dans les commentaires ci-dessous …
Les Symptômes Bipolaire de la bipolarité en définition