Ma souffrance à moi
Moi je préfère une belle parole aux longs discours
Moi qui ai tellement donné aux autres
Moi qui attends depuis longtemps ce désiré BONHEUR
Moi qui pensais que tout cela ne servait à rien
Moi qui profite malgré tout de la vie et qui ai encore des rêves
Mais
Moi qui ne peux t’oublier, TOI,
La dénommée DOULEUR
Moi j’ai une question pour TOI
Ressens-tu de la satisfaction à me faire tant souffrir ?????
Mais j’ai quelque chose à te dire
Moi aujourd’hui j’ai décidé d’avoir envie de sourire à la vie
Moi qui suis toujours été gentil, attentionné et doux
Moi j’ai maintenant envie d’un peu de joie et de folie
Moi je veux pouvoir hurler, danser et chanter
Moi aussi j’ai le droit aux câlins matinaux, au champagne et autres petits massages
Moi aussi je veux du respect
Moi JE VEUX VIVRE
Dorénavant
Moi je fais le choix du bonheur
Parce que
Moi je suis persuadé que LA VIE EST BELLE
À présent
Moi j’ouvre mon coeur car j’’ai ouvert les yeux
Sur TOI, Ma SOUFFRANCE qui ne me feras plus jamais souffrir
…
Voici quelques maux (mots) qui me plaisent, j’aime de temps en temps réécrire ce(ux) qui existe(nt) déjà….
Je prends des phrases au hasard, je me les approprie pour en écrire des lettres qui s’assemblent et me ressemblent …
Merci
Elle me regarde, elle me sourit,
Elle comble se vide qui m’emplit.
Je me réchauffe un peu de l’intérieur,
Je fais abstraction des avis extérieur.
Elle me conte tout ses espoirs,
Elle me confit ses grandes désillusions.
Je me retrouve dans cette vision,
Je m’y attache parce que je veux y croire.
Elle me déçoit, elle me provoque,
Elle fuit, elle joue sa carte du déni.
J’affronte et reste sans équivoque,
Je me sens dupé, je me sens trahi.
BK.
COMME DES DOIGTS
C’est comme des doigts
Coincés dans une portière
Un mal que l’on n’ose
Sur-le-champ regarder
De peur des dégâts
Phalanges brisées.
C’est comme des doigts
Coincés dans une portière
Et se coudre la bouche
Au fil de fer rouge
En goulées au goulot
Et fil de fer blanc
De nuit d’ombres en nage
Et de larmes fracas.
Oui comme des doigts
Coincés dans une portière
Les yeux pâles titubent
Sur des cannes qui tanguent
Dans la brise
Et le vide vertige
D’une panse tordue
De boyaux et de peurs.
Comme des doigts
Coincés dans une portière
Maudire les oiseaux
Qui célèbrent à l’aurore
D’un matin bleu sous ongle
Une insomnie moqueuse
Et froissée
Victorieuse au plafond.
C’est comme des doigts
Coincés dans une portière
Coupez lui donc ces pouces
Que je lèche au matin
Ranimé tout entier
Sur ses plaines en creux
Papilles de relents
Et de cuisses de cul.
C’est comme des doigts
Coincés dans une portière
Et le cœur vous renait
Tout offert à la vie
D’un mal que l’on n’ose
Sur-le-champ regarder
De peur des dégâts
Phalanges brisées.
Comme des doigts
Coincés dans une portière
Et chaque ongle broyé
Comme un cœur
D’arti-chaud
De frissons effrénés
De tes pouces mes yeux
Bleu-noirs
A l’amour
A la mort
A fermer.