Étiquette : Traitement Bipolaire : Suivi et médicaments efficaces du maniaco-dépressif

Le traitement bipolaire est toujours très complexe du fait des multitudes façon de soigner la bipolarité, enfin essayer de stabiliser l’humeur du malade bipolaire surtout ! En effet, nous avons les stabilisateurs d’humeur, ou thymorégulateurs comme le lithium ou le depakote, mais aussi les neurorégulateurs qui sont de plus en plus prescrits par les médecins spécialisés dans le traitement des troubles bipolaires . Pour essayer d’apaiser la souffrance de la maladie bipolaire, le patient peut également être traiter sous anxiolytique, mélatonine, somnifère, antiépileptique, sédatif ou encore des antipsychotiques comme l’Abilify . Lors de dépression bipolaire majeure, un antidépresseur est donné comme traitement principal pour éviter toute tentative de suicide ou de crise suicidaire . Les principaux antidépresseurs sont le Deroxat, Cymbalta, ou encore le Laroxyl peut être utilisé comme tel . Il faut tout de même noter que pour essayer de guérir cette malade mentale et psychique, les médicaments ne sont pas les seuls procédés qui existent …

Nous pouvons compter sur les Thérapies de groupes, psychanalyses, groupe de paroles, séances chez un psychiatre ou psychologue, les centres de CMP ou TCC et encore autres séances de sismothérapies ( anciennement électrochocs ) . Depuis quelques temps maintenant, de nouveaux procédés font leur apparition pour essayer de comprendre la bipolarité, ses causes, comme les séances d’hypnose . La luminothérapie est aussi un bon traitement bipolaire avec beaucoup de positif sur les changements d’humeur . Le but principal est d’arriver à neutraliser les phases de manie (ou hypomanie ) et de dépression, et aussi en connaitre la cause afin de soigner les symptômes bipolaire du malade .

Si la personne bipolaire entre dans une sorte de psychose extrême du maniaco dépressif et que le risque de suicide ou de violence est fort, alors un internement en hôpital psychiatrique est envisageable pour un court, moyen ou long séjour, suivant les antécédents et le type de bipolarité .

  • Le bon traitement suivant chaque trouble bipolaire …

    Le bon traitement suivant chaque trouble bipolaire …

    Les troubles bipolaires affectent des millions de personnes à travers le monde; L’humeur et le comportement sont alors troublés . Le taux de suicide et/ou de rechute ( crises ) est également très élevé chez les personnes maniaco-dépressives … Ces statistiques démontrent bien qu’il est très compliqué de trouver un traitement idéal pour cette maladie ! Souvent, il est dit que chaque bipolarité est différente, malgré des symptômes généraux communs, et qu’il faut 1 traitement personnel et adapté à chaque patient .

    La présentation de la maladie bipolaire doit donc être prise en considération pour la prescription du meilleur traitement possible; mais la question qu’il faut vraiment se poser est :

    Doit-on traiter la maladie ou plutôt chaque symptôme ?

    D’autres statistiques révèlent que, chez les personnes bipolaires étant stables, la rechute maniaque ou dépressive s’élève à près de 40% après 1 an de stabilité et plus de 60% après 2 années de période stable …
    Le Lithium a, pendant de nombreuses années, été l’un des seuls traitements pour traiter la maniaco-dépression en agissant comme « stabilisateur de l’humeur »; aussi appelé « régulateur » ou « thymorégulateur » . Ce type de traitement nécessite tout de même une surveillance particulièrement contraignante, mais nécessaire afin d’éviter tout désagrément supplémentaire ( comme l’intoxication au lithium ) . Durant ces dernières années, d’autres types de traitements médicamenteux ont été utilisés pour traiter le trouble bipolaire, même si pour la plupart d’entre eux ils ne sont pas conçu pour cette maladie; on appelle cela une « prescription médicamenteuse off label » .
    Même s’il est difficile de trouver le bon traitement à sa bipolarité, il faut noter que, suite à une étude sur environ 400 personnes souffrant de troubles bipolaires ( 286 avec un traitement et 118 sans traitement ), seulement 6 personnes se sont suicidées en étant sous traitement, contre 27 sans traitement … Alors, quels sont les traitements efficaces pour traiter cette maladie mentale sur le long terme et suivant les épisodes ( manie et dépression ) ?…

     

    Signification du trouble bipolaire et éléments du diagnostic

    2 types principaux de trouble bipolaire existent : Le 1 et le 2 ( 3, 4 et 5 sont secondaires ) . Le trouble bipolaire de type 1 inclut principalement des périodes de manie et des périodes de dépressions majeures; il peut cependant aussi inclure des périodes d’hypomanie . Le trouble bipolaire de type 2 n’inclut pas d’épisode de manie mais au moins 1 épisode d’hypomanie et de dépression majeure . Voici les critères pris en compte pour chaque diagnostic ( manie, hypomanie, dépression, TB1 et TB2 ) .

     

    Critères de diagnostic de la phase maniaque

    1. Une durée supérieure à 7 jours doit être observée ( inférieure si hospitalisation ) où l’humeur est toujours haute ou le patient est très irritable . La personne doit avoir un niveau d’énergie important ( hyperactivité par exemple ) et avoir des milliers de projets .
    2. Un état psychotique suite à une forte intensité des symptômes perturbant dangereusement l’humeur et ayant des répercussions néfastes sur la vie sociale et professionnelle du patient .
    3. Le changement d’humeur du patient ne doit pas être causé par un problème médical tiers ou directement par les effets d’une tierce substance .
    4. Pendant cette durée, un minimum de 3 symptômes cités ci-dessous doit être visible ( 4 lorsque l’humeur est déjà irritable ) . Les symptômes ne doivent pas être habituels, cela marque un changement significatif dans l’humeur et le comportement de la personne .
    • L’estime de soi est importante, ego surdimensionné
    • Le besoin de sommeil est faible ( moins de 2H/jour suffisent )
    • Un besoin de parler beaucoup, vite et fort bien souvent, logorrhée
    • A des milliers de pensées et d’idées en même temps
    • Une difficulté pour se concentrer; un manque d’attention
    • Une activité physique inhabituelle avec ou sans objectif précis ( sexualité, travail, relation ), une agitation inhabituelle
    • Une conduite à risque ( financière, addiction )

     

    Au moins 1 épisode maniaque doit être observé pour établir un diagnostic de troubles bipolaires . Cet épisode est caractérisé par les symptômes ci-dessus ou à cause d’un traitement sous antidépresseur si la période de manie se produit pendant et se poursuit après le traitement .

     

    Critères de diagnostic de la phase hypomaniaque

    1. Une durée supérieure à 4 jours minimum où est observé un changement d’humeur inhabituel par intermittence . L’humeur est plus élevée qu’en temps normal et le patient est plus irritable . La personne a également une énergie et une activité physique montante .
    2. Le changement d’humeur du patient ne doit pas être causé par un problème médical tiers ou directement par les effets d’une tierce substance .
    3. Un changement est identifiable au niveau du comportement de l’individu comparé à son comportement habituel -sans symptômes- .
    4. Le changement d’humeur et de comportement est perceptible par les proches .
    5. L’intensité des symptômes n’engendre pas de problèmes graves au niveau social et professionnel . Il n’y a pas d’hospitalisation suite aux symptômes, ni d’épisodes psychotiques .
    6. Pendant cette durée, un minimum de 3 symptômes cités ci-dessous doit être visible ( 4 lorsque l’humeur est déjà irritable ) . Les symptômes ne doivent pas être habituels, cela marque un changement significatif dans l’humeur et le comportement de la personne .
    • L’estime de soi est importante
    • Le besoin de sommeil est faible ( moins de 3H/jour suffisent )
    • Un besoin de parler beaucoup, vite et fort bien souvent
    • A des milliers de pensées et d’idées en même temps
    • Une difficulté pour se concentrer; un manque d’attention
    • Une activité physique inhabituelle avec ou sans objectif précis ( sexualité, travail, relation ), une agitation inhabituelle
    • Une conduite à risque ( financière, addiction )

     

    Critères de diagnostic de la phase de dépression majeure

    1. Une détresse émotionnelle et physique est perceptible par le manque d’actions quotidiennes
    2. Le changement d’humeur du patient ne doit pas être causé par un problème médical tiers ou directement par les effets d’une tierce substance .
    3. Une durée supérieure à 15 jours minimum où le patient présente au moins 5 symptômes cités ci-dessous . Ces symptômes ne doivent pas être causés par un problème médical tiers et sont anormaux par rapport au comportement habituel de la personne . Le patient doit cependant éprouver obligatoirement soit une humeur dépressive, soit de l’anhédonie ( perte d’intérêts, émotions, plaisirs ) comme principal symptôme des 5 minimums .
    • Perte ou augmentation de l’appétit / Perte ou gain de poids non désiré
    • Perte ou augmentation du besoin de sommeil
    • Agitation ou ralentissement de l’activité physique
    • Sensation d’être toujours fatigué avec un manque d’énergie constant
    • Ressentir le sentiment de culpabilité plus ou moins intensément
    • Des difficultés pour se concentrer et/ou ne pas arriver à prendre une décision pour la plupart des choses
    • Des idées / envies suicidaires fréquentes, avec ou sans passage à l’acte

     

    Critères de diagnostic pour le trouble bipolaire de type 1

    1. Au moins 1 épisode de manie qui répond aux critères de diagnostic de la phase maniaque .
    2. L’épisode de manie ou l’épisode de dépression ne peuvent pas être diagnostiqués comme un trouble psychotique différent .

     

    Critères de diagnostic pour le trouble bipolaire de type 2

    1. Au moins 1 épisode d’hypomanie qui répond aux critères de diagnostic de la phase hypomaniaque et 1 épisode de dépression majeure qui correspond aux critères de diagnostic de la phase de dépression majeure .
    2. Aucun épisode maniaque n’a été observé auparavant .
    3. L’épisode d’hypomanie ou l’épisode de dépression majeure ne peuvent pas être diagnostiqués comme un trouble psychotique différent .
    4. Le patient souffre d’une grande détresse émotionnelle et/ou physique qui se répercute sur les actions de la vie quotidienne . Cette détresse est principalement liée aux troubles de l’humeur qu’engendrent l’état dépressif et des transitions entre l’hypomanie et la dépression .

     

    Les méthodes de traitement pour le trouble bipolaire selon la période

    Chaque période du trouble bipolaire a son propre traitement adapté : la dépression bipolaire, la phase maniaque et la phase euthymique ( de stabilité ) . Il existe des milliers de combinaisons possibles pour traiter ces périodes, mais certaines ont obtenu de meilleurs résultats auprès d’une large population de patients bipolaires . Bien évidemment, on ne parle pas de médicaments qui sont propulsés par les labos, uniquement des médicaments qui ont fonctionné .

     

    Traitement anti-maniaque

    L’Halopéridol, l’Olanzapine et la Rispéridone sont généralement les options de traitement anti-maniaque les plus bénéfiques contre les crises aiguës . C’est un rapport complet de Cipriani ( Psy ), contenant près de 70 études complètes sur le traitement contre les épisodes maniaques et leurs crises pendant plus de 5 années, qui détermine cette conclusion . Les patients étaient principalement des maniaco-dépressifs de type 1 . Pour ces études, les effets positifs des traitements ont été déterminés par l’intensité des symptômes menant à une réduction du traitement considérant le patient comme stabilisé . La prise moyenne du traitement anti-maniaque était légèrement inférieure à 1 mois . Les autres médicaments utilisés, demeurant moins efficaces, étaient le Valproate, la Gabapentine, le Topiramate, la Lamotrigine et la Ziprasidone . La Quétiapine a été considérée comme acceptable . La Quétiapine a également beaucoup d’effets positifs contre les crises de manie et est plutôt bien acceptée par les patients, tout comme la Rispéridone, l’Halopéridol et l’Olanzapine; contrairement au Lithium, Topiramate, Lamotrigine et Gabapentine qui se sont révélés être plus difficilement acceptables par l’organisme .

    Un autre professeur en psychiatrie ( Yildiz ) a aussi mené plusieurs études sur les traitements de crise contre la manie, mais cette fois-ci en prenant en considération le type du médicament ( antipsychotique, thymorégulateur, etc etc … ) par rapport à la réponse positive . Il a été conclu que les antipsychotiques atypiques ainsi que l’Halopéridol ( antipsychotique typique ) se sont révélés être plus efficaces comparés aux thymorégulateurs, comme le Lithium, et aux anti-épileptiques utilisés en tant que régulateurs, comme le Valproate et la Carbamazépine, pour contrer les crises de manie aiguës . Il n’a pas pu être déterminé une efficacité supérieure personnelle entre les antipsychotiques atypiques .

    On sait très bien qu’une personne bipolaire en crise maniaque peut être hospitalisée et avoir un comportement dangereux pour l’entourage, mais aussi pour elle-même ( pensées suicidaires, état psychotique grave avec hallucinations, agressivité / violences ) . Pour ces personnes, le traitement ne doit jamais être arrêté et l’association médicamenteuse antipsychotique + thymorégulateur semble être très bénéfique ( +20% ) .

    Si certains patients n’arrivent pas à se stabiliser avec ce type de combinaison, une permutation des médicaments peut être envisageable; par exemple un patient sous Lithium peut passer au Valproate ( vice-versa ) et un antipsychotique 2nde génération peut être changé tout en gardant les meilleurs ( Olanzapine, Halopéridol, Quétiapine ou Rispéridone ) .

    Si, même en changeant les combinaisons de médicaments plusieurs fois, le patient n’arrive pas à se stabiliser, alors l’électroconvulsivothérapie ( ECT ) peut être une solution de dernier recours .

     

    Traitement anti-dépression bipolaire

    On sait que les antidépresseurs peuvent parfois accentuer la venue d’un état maniaque ou mixte chez les patients souffrant de bipolarité; c’est pour cela que la dépression bipolaire majeure est particulièrement difficile à traiter .

    W. Bobo, psychiatre américain, est contre le traitement de la dépression bipolaire par les antidépresseurs en mono traitement sur la continuité . Cependant, en utilisation restreinte, les antidépresseurs + antipsychotiques ou thymorégulateurs semblent être une bonne combinaison contre la dépression majeure chez le bipolaire en crise . La combinaison médicamenteuse qui semble la plus efficace contre la phase dépressive est la Fluoxétine + l’Olanzapine . La Quétiapine obtient également de bonnes réponses en association avec un antidépresseur ISRS .

     

    Traitement euthymique ( stabilisation / régulation )

    7 médicaments sont considérés comme bénéfiques pour le traitement de stabilisation du trouble bipolaire :

    1. Le Lithium ( Teralithe )
    2. La Lamotrigine ( Lamictal )
    3. L’Olanzapine ( Zyprexa )
    4. La Quétiapine ( Xeroquel )
    5. La Ziprasidone ( ( Zeldox )
    6. La Rispéridone ( Risperdal )
    7. L’Aripiprazole ( Abilify )

    Généralement, un patient bipolaire a une polarité plus fréquente et plus intense que l’autre ( dépression ou manie ), ce qui est très important pour l’adaptation du traitement du trouble bipolaire dans sa forme régulière .
    En ce qui concerne la prévention contre les rechutes dépressives, la Lamotrigine et la Quétiapine semblent être les plus efficaces pour les bipolaires étant sensibles aux crises dépressives, tandis que le Lithium, l’Aripiprazole, l’Olanzapine et la Rispéridone semblent être les traitements les plus bénéfiques contre les rechutes de manie; La Ziprasidone et la Quétiapine peuvent aussi être efficaces contre la rechute des crises maniaques s’il y a une combinaison avec un stabilisateur d’humeur .

    Miura, psychiatre, a indiqué que, sur le long terme, le Lithium semble être la meilleure option de traitement en première ligne pour la prévention des rechutes générales, mais si le patient a une polarité prédominante ( dépression ou maniaque ), l’Olanzapine serait plus efficace; La Quétiapine serait aussi plus efficace si le bipolaire a une polarité prédominante dépressive .

    D’autres études ont été menées, comme pour comparer les antipsychotiques atypiques et le Lithium en mono traitement . Le Lithium reste alors bien supérieur aux antipsychotiques de seconde génération quand il n’y a qu’un seul médicament pour traiter le trouble bipolaire ( temps x2 ) . Cela prouve encore une fois que le Lithium reste le médicament de première ligne comme traitement de prévention des rechutes des troubles bipolaires; les antipsychotiques restent seulement une substitution en cas d’intolérances, ou un excellent complément en cas de crises sévères .

    Pour résumer le traitement de stabilisation :

    • 1ère ligne = Lithium
    • 2ème ligne ( en cas d’intolérance au Lithium par exemple ) = Valproate, Quétiapine ou Lamotrigine
    • 3ème ligne ( en cas d’échec ) = Lithium ou Valproate avec un antipsychotique .

     

    Conclusion des traitements pour la bipolarité

    Nous n’avons pas parlé significativement des traitements contre l’hypomanie ( où le thymorégulateur peut facilement être un anti-épileptique tout en étant très efficace par exemple ), ni des médicaments injectables à action prolongée ( efficace contre les patients non-assidus envers leur traitement médicamenteux ! ); peut-être dans un prochain article !

    Cependant, nous pouvons conclure qu’il reste encore beaucoup de travail en ce qui concerne la recherche de médicaments pour guérir chaque type de trouble bipolaire efficacement .
    Je pense personnellement que les types de bipolarité devraient être plus mis en avant dans l’adaptation des médicaments .
    On s’aperçoit aussi que le taux de rechute est encore trop important chez les bipolaires ( moins de 3 ans de stabilité chez plus de 85% des patients dits « stabilisés » ) . Cela prouve que les médicaments actuels ne sont pas encore au point concernant l’évolution de la maladie sur le long terme; Bien évidemment, il ne s’agit pas que de médicaments . Les traitements doivent encore évoluer et d’autres s(er)ont à découvrir …

    Un patient sous traitement doit être suivi minutieusement; ce qui n’est pas encore le cas chez la plupart des patients bipolaires ( suivi psychiatrique non-régulier par exemple ) . Un suivi des médicaments antérieurs doit être tenu à jour par le référent médical en cas de crises / rechutes ( c’est aussi rare ! ) . Les patients bipolaires et dépressifs ne doivent pas être traités uniquement avec un antidépresseur ( prescription omniprésente chez certains professionnels de santé ! ) . Quand une crise est finie, l’arrêt du médicament ne doit pas être envisagé, mais plutôt le maintien du médicament avec une réadaptation de la posologie par exemple .

    Un jour, peut-être, un traitement bipolaire ultime simple existera …

     

    Bipolaire et traitement dépressif ou maniaque
    Les traitements bipolaire suivant les périodes

     

    Source : American Psychiatric Association

  • Conjoint de bipolaire et rétablissement – Témoignage

    Conjoint de bipolaire et rétablissement – Témoignage

    Annie est notre 4ème bipote à témoigner pour cette semaine spéciale témoignage . Elle a tenu à nous offrir un témoignage sur les conjoints de personnes bipolaires . On a déjà pu voir, via un précédent article, que le soutien des proches était primordial et rentrait directement dans le traitement d’une personne bipolaire . Elle nous confirme que c’est un vrai travail mais que cela fonctionne; beaucoup d’amour, de recul et de remise en question sont nécessaires pour soutenir une personne bipolaire et la mener jusqu’à une stabilité, le « rétablissement » comme elle nous le raconte …

     

    Le conjoint peut-il mener vers un Rétablissement ?

    Parce que j’ai eu l’occasion de vivre les deux expériences, j’avais envie de témoigner sur l’accompagnement de la personne bipolaire…
    Je fus mariée une première fois 20 ans. Et ma maladie fut diagnostiquée 10 ans après notre mariage.
    Certes, j’ai connu l’enfer des phases maniaques avec ses lots de délires cosmiques… Et ils ont connu la honte de me voir partir une dizaine de fois en Hôpital psychiatrique…

    • Mais pourquoi n’arrivais-je pas à m’en sortir aussi ?
    • Pourquoi, faisais-je à l’époque d’énormes crises maniaques ?
    • Pourquoi n’arrivais-je pas à gérer ?
    • Étais-je la seule « responsable » de mes rechutes ?

    Il m’a fallu divorcer, rencontrer une autre personne pour comprendre… Car oui, il faut oser le dire, nos conjoints doivent aussi se remettre en cause il me semble… Il faut cesser de jeter la pierre systématiquement sur le bipolaire… Certes il a une étiquette sur le front, mais dans un couple on est deux ! Et je pense à ce sujet d’ailleurs, QUE TOUT LE MONDE DEVRAIT SE FAIRE SUIVRE PAR UN THERAPEUTE ; TOUT LE MONDE !
    Pourquoi, aujourd’hui, cela fait 9 ans que je n’ai pas eu d’hospitalisation et que mes crises maniaques se transforment seulement en hypomanie gérables sans plus aucun délires ? Je pense savoir la raison…

    Avec mon ex mari, je fus longtemps très seule dans la maladie ! Ce n’est pas une critique à son égard, mais un réel fait.

    Je crevais sur mon canapé et cela a duré…….12 ans !

    • Je devais préparer seule mon pilulier alors que j’en étais bien incapable, car trop shootée à l’époque.
    • Je devais travailler comme une dingue malgré la pathologie, malgré les médicaments parce que nous avions une société à faire tourner.
    • Je devais rouler en voiture pour le travail alors que jamais je n’aurai dû puisque trop de médicaments… J’ai eu deux accidents de voiture pendant cette période…
    • Jamais il n’a été en entretien avec mon psychiatre de l’époque.
    • Jamais un livre ne fut ouvert sur cette pathologie…
    • Était-ce une fuite, une peur, face à la maladie ?
    • Était-ce un manque d’amour entre nous ?
    • Était-ce si difficile pour lui ?

    Je ne le blâme pas, la MALADIE en général fait peur, bouleverse toute la famille et je lui dis merci néanmoins…

    Mais, pourquoi aujourd’hui, avec la nouvelle personne avec qui je vis, tout se passe bien ?

    Cette personne ne me mène t-elle pas elle aussi vers le RÉTABLISSEMENT ?

    Une chose est sûre, un immense « Amour » nous unit déjà. De cela j’en suis bien consciente.

    • Cette personne n’a pas fui quand je lui ai annoncé immédiatement que j’étais bipolaire.
    • Cette personne m’apprend à bien prendre mon traitement en mettant des alarmes dans mon portable pour ne pas oublier.
    • Elle surveille mes plaquettes pour vérifier si j’ai bien pris mon traitement.
    • Nous débriffons chaque émotion qui aurait tendance à bouleverser mes neurones.
    • Nous communiquons énormément sur tout !
    • Nous ajoutons beaucoup « d’Humour » sur mes états et on tourne tout en dérision.
    • Nous avons beaucoup de tendresse entre nous.
    • Elle me rassure beaucoup et dédramatise énormément tous les évènements de ma vie.

    Grâce à cette personne, je sais, je sens que je me dirige vers le rétablissement. Certes, c’est moi, avec ma rage aussi, qui me bat contre cette pathologie, mais il est évident que sans mon conjoint si compréhensif, accompagnant, je n’en serais pas là aujourd’hui.

    • Cette personne m’a appris aussi à avoir une bonne hygiène de vie. Respecter les phases de repos obligatoire, ne plus courir, prendre soin de moi car oui « je le vaux bien » !
    • Cette personne m’a appris une rigueur dans la prise de mon traitement.
    • Cette personne m’encadre, me recadre quand il le faut; et je l’accepte…

    Cette personne, je lui fais entièrement confiance et elle se remet aussi en cause sur son caractère car il faut aussi le dire : la maladie entraîne toute la famille et tout le monde doit se remettre en cause aussi…

    Un grand merci à cette personne qui partage ma vie aujourd’hui car sans elle, je peux l’affirmer, je serais morte…
    Voilà pourquoi je distille aussi toutes nos astuces pour aller mieux dans un spectacle « Nuit d’Enfer », à travers la France, la Belgique et la Suisse.

    Prochain spectacle : 21 octobre 2017 à Malleray en Suisse, à une heure de la Frontière.

    Voilà pourquoi, avec mon équipe ici à Charleville-Mézières nous montons un fabuleux projet via notre future association Tic et Tac 08, pour aider, accompagner, tirer vers le haut des personnes bipolaires parce que ma grande inquiétude est de savoir : Comment une personne bipolaire seule dans la vie peut s’en sortir ? Trop d’isolement, trop de souffrances, trop de suicides, trop de morts… IL FAUT AGIR !

    Cliquez ici pour retrouver le premier témoignage d’Annie Menonville sur LeBipolaire.com .

     

    Annie Menonville témoignage
    Annie Menonville en spectacle
  • Lithium et troubles bipolaires : Informations sur ce traitement de première ligne

    Lithium et troubles bipolaires : Informations sur ce traitement de première ligne

    Le Lithium et le trouble bipolaire : Quelle grande histoire d’amour !!! Oui, car si cette relation perdure depuis des années, c’est bien qu’il y a des bonnes raisons pour que le médicament comme le Teralithe soit souvent prescrit comme traitement de première ligne pour traiter et surtout prévenir les rechutes des crises de bipolarité ( manie essentiellement ) . Il faut souligner que le Lithium n’est pas vraiment un traitement de crise, mais plus un régulateur d’humeur, appelé aussi stabilisateur d’humeur ou thymorégulateur . Il s’avère très efficace dans la prévention des crises maniaques et utile contre la dépression pour certains symptômes légers . Voici quelques informations générales sur le Lithium en tant que traitement de la maniaco-dépression ….

    Le Lithium est le médicament le plus efficace sur le long terme prescrit en mono-traitement par rapport aux autres traitements de première ligne pour la bipolarité .

     

    Comment a été découvert le Lithium pour traiter le trouble bipolaire ?

    De nos jours, on pratique une médecine que l’on qualifie de moderne, la plupart des médicaments commercialisés ont eu un investissement conséquent en terme de recherche avant de faire leur entrée ( plusieurs millions d’euros ) afin d’obtenir le précieux sésame « brevet » . Cela est obligatoire pour pouvoir être prescrit aux patients, mais auparavant – il y a une cinquantaine d’années – cette recherche médicale n’était pas aussi avancée .

    John Cade était un psychiatre australien et il avait une certaine théorie au sujet de la manie . C’est dans les années 40 qu’il pensait que la phase maniaque liée aux troubles bipolaires était en réalité provoquée par un excès d’acide urique présent dans l’urine ( trouble métabolique ) . Afin de confirmer son hypothèse, ce docteur injecta des doses d’urate de lithium ( forme d’acide urique ) sur des animaux . Il pensait ainsi que les cobayes allaient être dans un état de manie, euphorique; ce fut tout le contraire ! Ces injections ont eu un effet calmant sur les animaux . C’est alors qu’il conclut que cet effet calmant était seulement dû au lithium et non à l’acide urique . Il commença ensuite à étudier les effets du lithium sur la manie . C’est tout naturellement qu’il prolongea ses expérimentations sur l’homme qui souffrait de psychose maniaco-dépressive (PMD ); Le résultat du traitement bipolaire au Lithium était similaire à celui avec les animaux sur la manie et il avait un second avantage : un effet bénéfique sur la dépression …

     

    Un nouveau – vrai – traitement pour la maniaco-dépression …

    Fin des années 40, le psychiatre John Cade retranscrit ses découvertes scientifiques par écrit . 1er avantage du lithium à l’époque : Il était facilement disponible et cela évitait ainsi d’avoir à développer un brevet hors de prix; même si cela était moindre qu’aujourd’hui ! Le monde était alors prêt pour tester un nouveau traitement pour les patients atteints de maniaco-dépression; les médecins un peu moins …

    Auparavant, le lithium avait eu une réputation de remède naturel contre diverses affections . Il faut dire que certaines prescriptions de lithium s’étaient soldées par des décès ( surdosages toxiques ayant conduit la mort de patients ) . C’est pour cela que dans plusieurs pays le lithium était mis de côté jusqu’au début des années 70 avec les chercheurs américains .

    Après divers essais cliniques et des recherches, c’est en 1970 que le traitement médicamenteux au lithium était officialisé pour traiter les patients maniaco-dépressifs . À l’époque, il s’agissait là du seul régulateur d’humeur connu . Les posologies étaient alors très aléatoires et demandèrent un approfondissement pour une plus grande efficacité du traitement …

    Les premières années d’utilisations officielles du lithium dans le traitement de ce trouble mental n’étaient pas très valorisantes, et ceux notamment à cause de nombreuses intoxications au lithium dues à des doses trop importantes . De nos jours, ce problème est réglé car les patients sous Lithium doivent régulièrement effectuer des tests pour mesurer le taux de lithium dans le sang; aussi appelés « lithémie » . Ce type de test médical assure que la concentration de lithium chez le patient reste dans les limites d’une gamme thérapeutique bien définie .

    Le Lithium n’est aujourd’hui plus le seul stabilisateur d’humeur sur le marché pharmaceutique pour traiter le trouble bipolaire, mais il reste tout de même le plus connu et le plus utilisé en première intention; par les psychiatres y compris – si le patient n’est pas allergique bien évidemment – … Cependant, les chercheurs l’admettent encore, il ne connaissent pas entièrement à 100% le fonctionnement du lithium . Ce médicament fonctionne, et pas que pour les phases maniaques ou dépressives, mais aussi pour réduire le risque suicidaire et l’automutilation par exemple . Certains spécialistes assurent même que le pouvoir du lithium est totalement sous-estimé et qu’il n’est donc pas assez utilisé pour certaines autres formes de troubles psychiatriques peut-être …

     

    Que se passe-t-il quand une personne bipolaire est traitée avec le Lithium ?

    Le lithium est une forme spécifique de sel incolore, on l’appelle aussi « carbonate de lithium » . Lorsqu’une personne prend ce médicament, cela peut introduire plus de 1000 mg de sel à travers son alimentation ! À cause de cet apport excessif en sel, le patient peut alors avoir une soif accrue … C’est pour cela qu’il est conseillé de boire beaucoup plus d’eau qu’auparavant ( avant traitement ) – il est estimé à une dizaine de verres d’eau par jour . Cette nécessité est surtout due au fait que le lithium affaiblit une hormone dans les reins nommée ADH ( AntiDiuretic Hormone – Hormone Anti Diurétique ) . En général, c’est lors d’une déshydratation que cette hormone réabsorbe une proportion suffisante d’eau provenant de l’urine lorsqu’elle traverse les reins .

    Le lithium réduit le volume de réabsorption, ce qui limite alors le volume d’eau réabsorbé dans le corps du patient . Donc, pour corriger cette diminution, il est essentiel de boire davantage d’eau ! Il faut bien tenir compte que l’on parle d’eau pure – plate – et non de sodas, cafés et autres sirops .

    La consommation de sodium doit rester cohérente – pas de changements trop brusques – sinon, ces bouleversements drastiques pourraient avoir des répercussions négatives sur le taux d’absorption du lithium . La logique dit que si une personne consomme moins de sodium, son corps compensera cette absence en absorbant une plus grande quantité de lithium . Cet apport excessif et soudain en lithium provoquera inévitablement une augmentation du taux de lithium dans le sang et pourra conduire à une intoxication au lithium ….

     

    Les effets secondaires indésirables du Lithium – Teralithe

    Le traitement du trouble bipolaire par le Lithium ( médicament Teralithe en France ) est associé à plusieurs effets secondaires indésirables, suivant la posologie et comment réagit le patient au traitement . Il faut aussi prendre en compte les diverses associations de médicaments; certaines ne sont pas autorisées avec le lithium . Voici une liste des effets négatifs les plus couramment observés chez les patients bipolaires :

    • Prise de poids excessive
    • Perte de cheveux passagère
    • Sécheresse buccale, déshydratation
    • État confusionnel
    • Migraine, maux de tête
    • Tremblements
    • Mains froides, hypersensible au froid
    • Perte d’appétit, nausée
    • Fatigue intense

    Encore une fois, ces effets néfastes ne sont pas automatiques, certains patients réagissent très bien au lithium tandis que d’autres n’ont que 1 ou 2 effets secondaires au commencement du traitement . Le principal étant d’être suivi de près par son psychiatre et lui reporter tous les ressentis afin que, si besoin ait, la posologie soit réadaptée; comme avec n’importe quel autre médicament d’ailleurs ! Il existe certaines conditions et situations qui peuvent arriver en prenant du lithium, en voici quelques-unes :

    • Il ne faut pas boire d’alcool : Sans le savoir, une personne peut avoir un fort taux d’alcoolémie dans le sang si elle boit de l’alcool en prenant son médicament; le lithium masque certains signes …
    • La prise de lithium pendant la grossesse est à réadapter : Si une personne est enceinte et prend du lithium, la posologie est certainement à revoir . C’est pourquoi il est urgent de consulter son psychiatre pour qu’il réadapte le traitement ou le change – même avant de tomber enceinte – . Il existe un risque accru d’avoir un bébé avec certaines malformations quand une personne bipolaire est enceinte et sous lithium .
    • Il faut faire attention aux effets secondaires : Si une patiente remarque beaucoup d’effets secondaires ( cités plus haut ), il ne faut pas qu’elle hésite à en parler le plus tôt possible à son médecin – psychiatre – . Suivant leurs intensités, cela peut s’avérer être grave . Même s’il s’agit de simples maux d’estomac ou de diarrhées au départ, seul un spécialiste pourra dire si cela est normal ou pas .
    • Il faut essayer de rester vigilant(e) : Le lithium peut rendre imprudent(e) et mettre une personne dans un état de fatigue persistant ( somnolant(e) ), c’est pourquoi il est déconseillé de conduire un véhicule ou de travailler sur des machines dangereuses par exemple . Il faut mieux attendre quelques semaines de traitement afin de mieux analyser les effets du traitement sur son état physique et mental afin de savoir ce qui est dangereux de faire et ce qui ne l’est pas .
    • Il faut se tenir aux tests de lithémie : Après la période de départ – et d’adaptation de la posologie du traitement – ( 2 premiers mois = contrôle toutes les 2 semaines ), il reste très important de se conformer assidûment aux rendez-vous pour les tests de lithémie afin de vérifier le taux de lithium dans le sang; cela peut être variable avec le temps pour diverses raisons . Ces surveillances sont généralement effectuées tous les 3 à 6 mois; 12 mois maximum .
    • Il faut éviter d’allaiter son bébé : Suite à plusieurs études, des quantités élevées de lithium ont été retrouvées dans le lait maternel, c’est pour cela qu’il est déconseillé pour une femme d’allaiter son bébé après une grossesse si elle est sous lithium .

     

    Pour conclure, même si vous êtes sous traitement au lithium et que cela vous stabilise, il est primordial de garder une bonne hygiène de vie et de respecter ses rendez-vous de consultation avec son psychiatre . Il est également conseillé de tenir un journal d’évaluation de l’humeur pour tout noter ( variation d’humeur, sommeil, prise de médicament, évènements, etc etc … ) . Cela permet également de vérifier si le médicament – Teralithe – fonctionne bien comme il le doit ( progression vers la stabilité ) . Enfin, n’hésitez JAMAIS à contacter votre médecin pour toutes questions au sujet du Lithium, c’est LA SEULE PERSONNE AUTORISÉE ET CAPABLE de répondre sans faute à vos questions sur votre traitement personnel . Vous ne devez jamais écouter une personne tierce qui vous dira d’arrêter votre traitement ou de le baisser; elle ne connaît pas votre dossier, elle peut juste vous conseiller d’en parler à votre médecin par rapport à ce qu’elle connaît de sa propre expérience .

     

    Lithium histoire du médicament
    Informations sur le Lithium
  • Bipolaire mais sans traitement : Pourquoi ?

    Bipolaire mais sans traitement : Pourquoi ?

    Savoir que beaucoup de personnes bipolaires sont sans traitement est en fait un vrai secret de polichinelle … La réelle question est de savoir pourquoi elles ne reçoivent pas de traitement ? Est-ce que ces patients ne se soucient pas vraiment de leur mauvaise santé mentale ? Quel est le pourcentage ? Selon une enquête menée par l’OMS concernant des dizaines d’études sur l’utilisation des traitements psychiatriques, on comptabiliserait entre 30 et 80% de personnes ayant un trouble mental et qui seraient sans aucun traitement !!! Cet article traite des troubles bipolaires, mais il est aussi valable pour les troubles mentaux connexes .
    – Quand on parle de traitement, on ne parle pas que des médicaments . Il y a le suivi, l’aide, etc etc … –

    Pourquoi la personne bipolaire est sans traitement et comment y remédier ?

    Ces résultats sont tout de même impressionnants et on a même réussi à catégoriser distinctement le pourcentage pour chaque trouble psychique et mental :

    • Le trouble bipolaire : 50% des personnes souffrant de bipolarité ne reçoivent aucun traitement .
    • La schizophrénie : 35% des personnes schizophrènes ne reçoivent aucun traitement .
    • Le trouble anxieux : 60% des personnes anxieuses ne reçoivent aucun traitement .
    • Le trouble panique : 60% des personnes souffrant d’attaques de panique ne reçoivent aucun traitement .
    • Le TOC : 60% des personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs ne reçoivent aucun traitement .
    • La dépression majeure : 60% des personnes dépressives ne reçoivent aucun traitement .
    • L’alcoolisme : 80% des personnes alcooliques ne reçoivent aucun traitement .

    On remarque donc que, mise à part les personnes souffrant de schizophrénie, les personnes souffrant de troubles bipolaires sont celles qui se traitent le mieux . Bien évidemment, ces chiffres sont ceux sortis d’un rapport, ils doivent donc être légèrement inférieurs à la réalité …
    Ces chiffres rapportent tout de même que pour chaque trouble spécifique, plus de la moitié des personnes malades ne reçoivent jamais de traitement; alors qu’ils en auraient bien besoin …

    Il faut donc se poser la question principale : Pourquoi ces patients souffrant de graves maladies ne reçoivent pas de traitement ? Voici donc quelques causes / raisons qui seraient responsables du manque – ou de la non-prise – de soins et traitements pour les personnes malades souffrant de troubles bipolaires ou autres troubles connexes; Et qui sont pourtant nécessaires …

    La honte et la peur

    Bien souvent, la personne qui souffre de problèmes mentaux ou psychiques ne cherche pas à se faire aider car elle à honte et peur . C’est principalement dû à la stigmatisation de ces maladies qui est souvent négative et qui discriminante envers les patients en les catégorisant comme « fous » ou « malades mentaux » . Cette « étiquette » peut alors avoir une conséquence néfaste sur la vie professionnelle et sociale du patient atteint d’un trouble bipolaire ou autre .
    Généralement, cette peur ou honte se caractérise par des pensées de type :

    • J’ai peur de demander de l’aide et des conseils .
    • J’ai peur d’être qualifié(e) ou traité(e) de dingue, bargeot ou fou (folle) .
    • Je suis gêné(e) et préoccupé(e), j’ai aussi honte de parler de mes soucis et problèmes .
    • Je ne veux pas savoir si je suis malade ou si j’ai quelque chose qui ne va pas bien .

    Comment remédier à ce sentiment de honte et peur ?

    Il faut savoir qu’il est normal d’avoir ce type de pensées communes et ce type de sentiments . Les experts en psychiatrie estiment que 1 personne sur 4 est atteinte d’une maladie psychique ou mentale ! Cela veut donc dire que le malade n’a aucune raison de se sentir seul . Même si la pensée publique actuelle n’arrange rien en stigmatisant perpétuellement les maladies mentales ( comme la bipolarité ), il faut savoir que beaucoup de patients sous traitements sont intéressés et ouverts pour aider et rediriger les personnes en situation de non-prise en charge .

    Le manque de clairvoyance ou de perspicacité

    Une personne avec des signes visibles d’un trouble mental mais qui affirme qu’il n’y a aucun problème avec elle, qu’elle n’est pas malade ou encore qu’elle n’a pas besoin d’aide; Toutes ces réactions signifient alors une abstinence à tout discernement ou une absence totale de clairvoyance et un manque de perspicacité . Le patient peut également avoir une méconnaissance de sa maladie et ne pas se rendre compte de sa condition de mauvaise santé mentale, dénommée sous l’appellation « anosognosie » . Cette cause est observée chez la majorité des personnes schizophrènes sans traitement . Résultat : Si une personne pense réellement qu’elle n’est pas malade, alors pourquoi devrait-elle chercher à se soigner via un traitement ?
    Généralement, ce manque de perspicacité se traduit par des pensées communes de type :

    • Il n’y a aucun problème avec moi .
    • Mes proches se font du souci à propos de moi . Ils n’ont pourtant aucune raison à cela; Je vais très bien !
    • Je ne suis pas bipolaire, je n’ai pas besoin d’être suivi !

    Comment remédier à ce manque de perspicacité ?

    Quand une personne indique à une autre qu’elle se fait du souci pour elle, il faut la prendre au sérieux, sans toutefois paniquer à la première affirmation ! Le proche de la personne malade peut alors faire une check-list concernant les signes qu’elle perçoit comme des symptômes de troubles bipolaires ou autres . Pour rassurer la personne malade, il faut faire cette liste avec elle afin d’écouter son avis et lui prouver qu’elle a tort . Si un docteur indique également à une personne qu’elle a des problèmes mentaux, alors il faut que la personne s’ouvre à ce professionnel de santé et écoute ses conseils .

    La minimisation du trouble

    Certaines personnes arrivent à reconnaître qu’elles ont des petits troubles dans leur santé mentale, mais elles ne se sentent pas vraiment malades pour autant ! Pour elles, un trouble bipolaire par exemple, ce n’est pas une vraie maladie, tout le monde peut l’être … Elles sont donc dans une forme de non-acceptation de la maladie ( légèrement différent du déni ), d’où ce rejet ou cette insensibilité et minimisation de leur trouble mental .
    Généralement, cette sensibilité minime à la maladie se caractérise par des pensées communes de type :

    • Mon problème n’est pas si handicapant, mauvais .
    • Tout le monde a des soucis et est stressé dans la vie .

    Comment remédier à cette faible sensibilité ?

    Nombreuses sont les personnes à reconnaître leurs troubles de l’humeur ou du comportement ( bipolaire ), mais elles minimisent aussi beaucoup les difficultés en se disant que ce n’est pas grave et que ça s’en ira avec le temps … Il faut pourtant savoir que les problèmes des maladies mentales ne disparaissent pas comme ça; « comme par magie » ! Il faut accepter l’aide des professionnels le plut tôt possible . Si la personne n’est pas psychiatre, comment peut-elle se diagnostiquer un trouble qui n’est soi-disant pas sérieux ?!! Seul un psychiatre, expert en troubles bipolaires par exemple, peut alors donner une opinion officielle et établir avec la personne une base de traitement à respecter, suivant les causes du trouble et son intensité .

    Le sentiment d’impuissance

    Accepter d’être impuissant face à une maladie ou de faire face à un échec est inconcevable pour certaines personnes; surtout si on parle d’un trouble mental = quelque chose qui ne tournerait pas rond dans leur tête selon elles … Pour elles, c’est une obligation d’être capable de se gérer seules, elles n’ont besoin d’aucune assistance, sinon cela veut dire qu’elles sont faibles .
    Généralement, ce sentiment de possible échec et d’impuissance se traduit par des pensées de type :

    • Je n’aime pas admettre mes défauts et mes échecs .
    • Je ne demande pas d’aide car je ne suis pas un(e) bon(ne) à rien ou un(e) perdant(e) .
    • Je vais arriver à mieux faire face aux problèmes .
    • Mes problèmes sont toujours de ma faute .

    Comment remédier à ce sentiment d’insuffisance ?

    Il faut bien se dire qu’une maladie mentale ou psychique est aussi grave qu’un cancer ou que le sida . Il faut que la personne se demande ce qu’elle ferait si elle avait cette maladie … Avoir recours à une aide d’un professionnel dans une maladie n’est absolument pas un signe de faiblesse; le responsable du trouble mental est rarement la personne malade .

    La crainte d’en parler

    Toute personne à toujours un doute sur le fameux « secret professionnel » au niveau de sa santé . C’est un peu comme en amour, le premier pas est le plus difficile ! La méfiance envers le professionnel à qui la personne va se confier cache une réelle inquiétude sur le fait de parler d’un trouble mental avec un étranger ( docteur ) … La personne se demande alors si ce qu’elle va avouer restera bien confidentiel .
    Généralement, cette crainte se caractérise par des pensées de type :

    • J’ai du mal à faire confiance à quelqu’un et lui avouer mes plus intimes secrets .
    • J’ai toujours des doutes sur la confidentialité de mes propos .
    • Je veux que personne ne sache que je suis sous traitement pour un trouble bipolaire ( ou un autre ) .

    Comment remédier à cette méfiance ?

    C’est une obligation : Les médecins sont tenus au secret professionnel; tout ce qui se dit pendant une consultation reste confidentiel, entre le docteur et son patient . – Sauf si il y a une mise en danger mortelle ( patient ou entourage ) ou que cela concerne un acte illégal ( commis ou prévisible ) ! – Toutes informations communiquées sont considérées comme « sécurisées » et ne sont pas diffusées tant que le patient ne donne pas son autorisation . Le thérapeute fait confiance à son patient ( pas de mensonge ) et le patient doit donc faire confiance à son thérapeute ( confidentialité ) . C’est une relation basée sur la confiance mutuelle .

    La désolation, l’accablement

    Certains patients, en dépression notamment, sont dans un état de déception de la vie . Leurs troubles mentaux leur ont fait oublier tout espoir de s’en sortir, les personnes sont complètement démoralisées . Elles sont persuadées que plus rien ni personne ne peut les aider et que leur état de santé ne s’améliorera plus jamais . Ces « fausses croyances » sont bien le fruit du désespoir et de la mélancolie, elles peuvent représenter une réelle barrière au besoin et à la recherche d’aide …
    Généralement, cet accablement et cette consternation se traduisent par des pensées communes de type :

    • Je sais très bien qu’il n’y a plus rien ni personne qui peut m’aider .
    • J’ai déjà essayé un tas de traitement auparavant et cela ne m’a jamais vraiment aidé .
    • J’ai tout essayé, maintenant j’ai envie d’abandonner .
    • Le dernier traitement que j’ai eu était horrible et m’a rendu pire, alors c’est finit !
    • Tous les médecins que j’ai vus sont des incompétents et n’y connaissent rien à ma maladie, alors j’ai décidé de ne plus en voir !

    Comment remédier à ce désespoir ?

    On sait qu’une personne souffrant de bipolarité consulte en moyenne 5 médecins différents . Il faut aussi savoir qu’il existe des centaines de traitements possibles pour cette maladie, alors ce n’est pas parce que 1 ou 2 traitements n’ont pas marché que les autres ne marcheront pas ! Chaque jour, des chercheurs prouvent l’efficacité de certains traitements avec des patients, alors un jour, il y aura un traitement pour chaque personne, c’est certain ! Il ne faut pas abandonner au premier échec d’un traitement médicamenteux, au premier suivi psychiatrique non-adéquat à sa personnalité, etc etc … Il ne faut pas baisser les bras, mais plutôt continuer à chercher le bon traitement ( médicament, psy, etc etc … ) et changer si ça ne fonctionne vraiment pas ou si le médecin ne veut pas aller de l’avant ( malheureusement, ça arrive aussi parfois ! ) …

    La non-présence des professionnels en santé mentale

    Oui, car ce n’est pas toujours de la faute des patients ! Il suffit qu’une personne réside dans une ville un peu isolée, à la campagne, il n’y a pas toujours de médecins spécialistes en troubles mentaux à ce moment-là; et le médecin généraliste n’est pas toujours très qualifié pour ce type de traitement … Quelquefois, c’est le manque d’informations pratiques qui est aussi en cause .
    Généralement, le manque de professionnel en santé mentale se caractérise par des pensées communes de type :

    • C’est difficile de trouver un spécialiste ou un traitement dans ma ville .
    • Je ne sais pas où me renseigner pour trouver un spécialiste ou quelqu’un qui peut me prescrire un bon traitement .

    Comment remédier à cette indisponibilité d’un praticien ?

    Ça peut être un vrai problème de ne pouvoir trouver un professionnel de santé autour de soi; ou savoir comment le rechercher ! Toutefois, il est toujours possible de contacter son médecin généraliste qui pourra rediriger la personne vers le bon spécialiste; et le plus proche .

    Les obstacles quotidiens et contraignants

    D’autres barrières ( fréquentes ) à l’accès aux soins spécialisés sont le financement, les contraintes liées au travail ou au social . Beaucoup de personnes sont dans l’incapacité de payer des soins alternatifs et réguliers . Les personnes exerçant une activité professionnelle peuvent aussi avoir du mal à se libérer aux horaires déterminés par les médecins; c’est pareil pour les mères au foyer et la garde des enfants ! Tous ces petits obstacles de la vie quotidienne peuvent empêcher un patient d’avoir un traitement régulier et adapté pour sa maladie .
    Généralement, les contraintes socio-professionnelles se traduisent par des pensées de type :

    • Je n’ai pas la possibilité de me présenter aux rendez-vous médicaux qui sont identiques à mes horaires de travail ou de la crèche .
    • Je n’ai pas les moyens financiers de payer un traitement .
    • Je suis trop occupé(e) et je n’ai pas le temps de suivre un traitement .

    Comment remédier à ces barrières pratiques ?

    C’est vrai que ces barrières de la vie sont assez difficiles à gérer et changer . Mais il existe ( presque ) toujours des solutions : La famille, les amis ou les voisins peuvent déjà aider à surmonter quelques barrières dites de transports ou de gardes d’enfants . Les assistantes sociales sont aussi là pour aider financièrement afin d’amortir les coûts d’un traitement médical qui peut être onéreux dans certains cas . Il faut utiliser toutes les aides possibles afin de pouvoir incorporer, dans un planning journalier, un moment pour le traitement de sa maladie; c’est très important !

    Parvenir à trouver une solution pour pouvoir se traiter

    Cette précédente liste ne recense pas toutes les causes qui empêchent un patient bipolaire à accéder au traitement dont il a besoin, mais la plupart, les plus fréquentes . Ce qui rend l’accès aux soins encore plus compliqué, c’est quand plusieurs de ces raisons sont associées … Les personnes âgées, les étrangers et les personnes en grande difficulté financière sont les plus touchées par cette absence de traitement; involontaire parfois .
    Ce qui serait souhaitable, ce serait d’avoir autant de solutions que de problèmes, mais ce n’est malheureusement pas le cas; il y a toujours plus de problèmes ! – qui sont bien souvent personnels, uniques –
    On peut voir que l’entraide joue un rôle essentiel, autant dans l’acceptation de la maladie que dans le soutien envers les problèmes de la vie quotidienne pour accéder à un traitement .
    Dans les campagnes, il subsiste toujours ce problème de manque de cliniciens compétant en santé mentale . Ce qui serait intéressant, ce serait d’avoir des professionnels libéraux qui puissent se développer encore plus dans les zones rurales .

    Quand une personne est dans le déni ou la non-acceptation de sa maladie bipolaire, il est alors très difficile ( en étant un proche ) de lui faire changer d’avis et accepter qu’elle a un problème grave et qu’il faut le traiter . C’est alors qu’une relation de confiance doit s’installer entre le proche et le bipolaire, car la personne ne pense pas être malade et n’ira donc pas voir un médecin ! Écouter, comprendre, positiver et s’associer, voilà des actions à entreprendre pour minimiser une tension de désaccords à la base, mais pour arriver à conclure une sorte de contrat d’engagement par rapport aux troubles de la personne et arriver à accomplir des objectifs qui seraient de ne plus agir comme auparavant; lui expliquer pourquoi ( causes, conséquences, souhaits, etc etc … ) . Au fur et à mesure, la personne bipolaire comprendra que l’aide d’un médecin lui est nécessaire …

    Les problèmes de honte, peur, impuissance ou désespoir sont encore plus complexes à démasquer car la personne peut les cacher pendant très longtemps . Ce sont des vrais complexes d’infériorité, des ressentis du moins, mais au moment où le patient va laisser échapper un de ces complexes, alors la personne proche peut l’encourager à en parler encore plus ouvertement pour pouvoir l’aider à sortir de cette grande détresse qu’il se crée, notamment dû par la stigmatisation du public liée aux troubles bipolaires et psychiatriques . La discrimination dans cette thématique de santé peut être très blessante et rendre la volonté d’avoir besoin d’un traitement très difficile à affirmer et surmonter .

    Le traitement des troubles bipolaires existe : Il est unique à chaque patient . Il suffit juste de persévérer jusqu’à obtenir son propre traitement efficace qui stabilisera la maladie .

    Les expériences négatives sont ( malheureusement trop souvent ) le lot quotidien des personnes souffrant du syndrome de bipolarité, et pouvoir trouver de l’espoir / l’aide est parfois une réelle bouffée d’oxygène . Avec une relation de confiance, tel un partenariat, les causes et croyances peuvent alors devenir complètement ironiques et incohérentes pour la personne qui ne souhaitait pas être traitée auparavant …

    Si vous souffrez de troubles bipolaires et que vous êtes sans traitement, vous avez maintenant quelques conseils pour remédier aux causes qui peuvent être les raisons pour lesquelles vous n’avez pas encore de traitement contre votre bipolarité . Sachez qu’il est préférable d’être traité plutôt que de souffrir inutilement en silence … La première action à accomplir est parfois d’accepter l’aide ( ou de la demander ) …

    Maniaco-dépressif sans aucun traitement
    Patient souffrant de troubles bipolaires mais sans traitement
  • Lithium, Valproate, Olanzapine et Quétiapine comme traitement des troubles bipolaires

    Lithium, Valproate, Olanzapine et Quétiapine comme traitement des troubles bipolaires

    De nos jours, il n’existe toujours pas de traitement médicamenteux miracles pour la maladie des troubles bipolaires . Que l’on parle de Lithium, Valproate, Olanzapine ou Quétiapine, aucun ne ressort officiellement grand vainqueur … C’est pourquoi une récente étude a décidé de comparer ces 4 types de traitements principaux pour cette pathologie où le patient ne prenait donc qu’un seul de ces médicaments . Ils ont donc décidé de faire à l’inverse de ce qui se fait d’habitude, au lieu d’étudier le taux de réussite d’un médicament, ils ont décidé de comparer les taux d’échecs .

     

    Le Lithium : Meilleur médicament comme traitement du trouble bipolaire ?

    Cette étude, basée en Angleterre via des dossiers de santé électroniques, comporte 5079 patients souffrant de maniaco-dépression répartis comme suit :

    On rappelle qu’il s’agissait seulement d’un traitement médicamenteux unique, aucune combinaison de plusieurs médicaments . L’échec du traitement a été déterminé soit par la durée moyenne du traitement avant interruption par le patient, soit parce que le médicament seul ne suffisait plus et qu’il a fallu rajouter un médicament supplémentaire ( antipsychotique, thymorégulateur, benzodiazépine ou antidépresseur ) .

     

    Qui sont les patients bipolaires qui ont participé à l’étude ?

    Les patients inclus dans cette étude avaient une ordonnance supérieure à 28 Jours de mono-traitement ( Lithium, Olanzapine, Valproate ou Quétiapine ) . Aucun patient n’a eu un diagnostic de schizophrénie . Dès l’ajout d’un médicament en complément, l’analyse ( la première ) s’est arrêtée ( antidépresseur, antipsychotique, thymorégulateur ou benzodiazépine ), mais il faut également noter qu’aucun patient n’a pris ce type de médicament dans les 30 jours précédents le début de l’analyse; afin d’éviter toutes traces antérieures qui fausseraient les résultats de l’étude du mono-traitement .

    L’âge moyen des patients sous Olanzapine, Quétiapine ou Valproate était de 40 ans, et 45 ans pour le Lithium . Une mixité des sexes a été respectée . Le nombre d’années de suivi était de 17 pour les patients sous Quétiapine, 14 pour les patients sous Valproate et Olanzapine et 12 pour les patients sous Lithium .
    Plus de 40% des patients, tout traitement confondu, étaient en surpoids ( obésité ) et autant étaient des fumeurs ( distinctifs ) .
    On note que les personnes sous Quétiapine étaient beaucoup plus anxieuses ( 15% environ ) que celles sous Olanzapine ( 10 % environ ), Valproate ( 8% environ ) ou Lithium ( 6% environ ) . Pour le Valproate, on comptabilise plus d’épileptiques que pour les autres traitements ( ce qui est normal puisque c’est une des fonctions de ce médicament ! ) .
    Avant le début de l’étude, près de 75% des bipolaires sous Quétiapine avaient eu une période de dépression, contre environ 60% des bipolaires sous Olanzapine ou Valproate, et seulement un peu plus de 50% des bipolaires sous Lithium .
    Environ 40% des bipolaires sous Quétiapine ou Olanzapine avaient eu un diagnostic de bipolarité suite à une phase maniaque, contre environ 30% des bipolaires sous Valproate, et seulement moins de 20% des bipolaires sous Lithium . Tout traitement confondu, c’est environ 15% des patients qui ont été diagnostiqués bipolaires suite à une crise d’hypomanie .

     

    Très peu de comparaisons entre les différents traitements …

    La bipolarité est une maladie de longue durée où les patients font régulièrement des séjours en hôpital psychiatrique, où il existe beaucoup de troubles connexes ( alimentaire, sommeil, mémoire, etc etc … ) et où le taux de suicide est très élevé . Cette pathologie est classée dans le top 10 des maladies les plus invalidantes au monde !!! Elle serait plus mortelle que l’épilepsie ou encore l’Alzheimer … Les médicaments font partie des nombreuses bases dans le traitement du trouble bipolaire, indispensable dans la prévention des crises et/ou dans leur traitement, il est généralement prescrit à vie, mais même avec une bon traitement, le taux de patients bipolaires se disant stabilisés reste très bas .
    Parmi les médicaments les plus prescrits ( en Angleterre ) dans le traitement des troubles bipolaires, on retrouve le Lithium, la Quétiapine, L’Olanzapine et le Valproate . Il existe également des médicaments prescrits en complément de ces derniers, comme la Lamotrigine ( Lamictal ), l’Aripiprazole ( l’Abilify ) ou encore la Carbamazépine ( Tegretol ); les antipsychotiques sont très utilisées . Cependant, les récentes analyses ont démontré que le Lithium était supérieur et ont confirmé qu’il était prescrit comme traitement médicamenteux de première ligne . Cependant, il n’existait pas de réelles études comparatives entre l’Olanzapine et le Valproate, la Quétiapine et l’Olanzapine, la Quétiapine et le Valproate .
    Pour cette étude comparative, l’objectif était de comparer les taux d’arrêt de traitement ou d’addition par un médicament complémentaire lorsqu’un médicament de 1ère ligne est prescrit seul . C’est aussi un peu le combat actuel entre les stabilisateurs d’humeur ( Lithium et Valproate ) et les antipsychotiques ( Olanzapine et Quétiapine ) dans le traitement des troubles bipolaires …

     

    Quel est le meilleur traitement pour traiter la bipolarité ?

    Pour les premières analyses, le traitement au Lithium obtient une plus longue durée sans échec .

    Mono-traitement des troubles bipolaires
    Thymorégulateurs vs Antipsychotiques ?
    • 25% des patients bipolaires sous Lithium ont gardé leur seul traitement pendant environ 2 ans ( Indice de fiabilité = 95% entre 18 et 30 mois ) – Plus de 50% ont connu un échec du mono-traitement au bout de 102 jours ( Indice de fiabilité = 95% entre 95 et 110 jours ) – 25% restent variables entre ces 2 temps;
    • 25% des patients bipolaires sous Quétiapine ont gardé leur seul traitement pendant moins d’une dizaine de mois ( Indice de fiabilité = 95% de 7 à 11 mois ) – Plus de 50% ont connu un échec du mono-traitement au bout de 62 jours ( Indice de fiabilité = 95% entre 55 et 70 jours ) – 25% restent variables entre ces 2 temps;
    • 25% des patients bipolaires sous Valproate ont gardé leur seul traitement pendant environ une année ( Indice de fiabilité = 95% entre 10 et 14 mois ) – Plus de 50% ont connu un échec du mono-traitement au bout de 80 jours ( Indice de fiabilité = 95% entre 70 et 90 jours ) – 25% restent variables entre ces 2 temps;
    • 25% des patients bipolaires sous Olanzapine ont gardé leur seul traitement pendant environ 14 mois ( Indice de fiabilité = 95% de 12 à 16 mois ) – Plus de 50% ont connu un échec du mono-traitement au bout de 87 jours ( Indice de fiabilité = 95% entre 80 et 95 jours ) – 25% restent variables entre ces 2 temps .

    Les analyses secondaires ont eu des résultats finaux similaires à la première . En recalculant les taux d’échecs 3 mois après, soit à cause de l’arrêt du traitement ou d’un ajout de médicament ( thymorégulateur ou antipsychotique ), les taux finaux étaient sensiblement identiques, avec une légère amélioration au début et pour le Lithium en général .

    Quelle combinaison de médicaments ?
    Traitements additifs pour la bipolarité

    25% des patients ( sous Olanzapine, Valproate ou Quétiapine ) ont eu une amélioration ( aucun arrêt des traitements ) pendant plus de 2 ans; 50% pour les patients sous Lithium . En ce qui concerne le début du traitement, environ 25% de tous les patients ont connu un échec dans les 6 premiers mois, avec tout de même un peu moins de patients sous Lithium ( + de 8 mois environ ) …
    Les personnes sous Lithium ou Valproate semblent avoir plus besoin d’un ajout médicamenteux de type antipsychotique ( environ 20% ), tandis que pour les patients sous Quétiapine ou Olanzapine avait plus besoin d’un thymorégulateur complémentaire ( environ 14% ) . Comparativement, les patients sous Valproate ou Lithium semblaient avoir moins besoin d’un stabilisateur d’humeur en complément – en double donc – ( 5% seulement ), et les patients sour Olanzapine ou Quétiapine avaient moins besoin d’un complément médicamenteux de type antipsychotique – en double donc – ( 10% seulement ) .

     

    Conclusion de l’étude comparative des médicaments contre la maniaco-dépression

    Il faut noter que cette étude est la première qui a comparé en commun les principaux médicaments qui traitent la maniaco-dépression et stabilise ainsi le patient . On espère qu’il y en aura d’autres !
    On a ainsi pu observer que le Lithium avait un taux d’échec ( arrêt du traitement ou ajout d’un médicament complémentaire ) beaucoup plus bas que l’Olanzapine, la Quétiapine ou encore le Valproate; et même avec une seconde étude 3 mois après ( en imaginant que le patient était stabilisé par son traitement pendant 3 mois ) . Le Lithium est donc plus efficace en mono-traitement que les autres traitements fréquemment utilisés . Mais il faut également prendre en compte que la Quétiapine est beaucoup moins efficace que l’Olanzapine; le Valproate a obtenu des résultats équivalant à ce dernier .
    Il ne faut cependant pas oublier que cette étude a été réalisée avec les dossiers électroniques, donc sur ordonnance, cela donne donc une marge d’erreur car le patient a pu prendre le médicament non-conformément à la prescription médicale … Les effets secondaires peuvent être une des causes, rappelons tout de même que s’il y a eu un arrêt du traitement, l’étude s’arrêtait, seule l’assiduité dans le traitement peut avoir compromis légèrement les résultats ( non-détectable; sauf peut-être pour le Lithium car un suivi régulier strict au niveau sanguin est obligatoire ) .
    Lorsqu’il a été ajouté un thymorégulateur ou un antipsychotique, il a été noté immédiatement que le traitement de base a complètement changé les résultats, ce qui est différent lorsqu’un antidépresseur ou des benzodiazépines sont prescrits, car ceux-ci sont généralement prescrits que pendant une crise + un laps de temps définit par le médecin pendant la rémission ( courte durée en général ) . Cela peut donc confirmer que les traitements complémentaires ( plusieurs médicaments ) sont nécessaires pour traiter, efficacement et dans le temps, la maniaco-dépression

    Dans cette étude comparative, plusieurs facteurs ont bien été pris en considération afin d’avoir des résultats le plus juste possible . La santé physique du patient a été prise en compte, les intolérances ou les maladies connexes; on sait que le Lithium ne doit pas perte prescrit aux personnes ayant des problèmes rénaux, ou l’Olanzapine ne doit pas être prescrite aux personnes ayant des problèmes cardio-vasculaires . Ce dernier a également l’effet indésirable du gain de poids rapide et le Valproate est fortement contre-indiqué chez les femmes enceintes ou pouvant encore procréer . Tous ces éléments ont été pris en compte .

    On aurait aimé que certains autres médicaments soient pris en compte dans l’analyse comparative en tant que mono-traitement, comme la Lamotrigine, la Carbamazépine ou l’Aripiprazole, qui sont beaucoup prescrits comme « compléments » en France . À l’heure actuelle, encore trop peu de médecins les prescrivent en première ligne, seulement en combinaison … Il serait très intéressant de connaître leur efficacité en mono-traitement …

    Le Lithium garde donc une place de premier choix pour un mono-traitement efficace des troubles bipolaires et surtout comme traitement préventif par rapport aux autres traitements . Cependant, encore beaucoup de médecins évitent ce médicament en raison des nombreux effets secondaires indésirables . Pourtant, grâce à cette étude, on remarque que la mono-thérapie avec l’Olanzapine, le Valproate ou la Quétiapine est beaucoup plus susceptible d’échouer rapidement et d’entraîner également des effets secondaires indésirables quand on la complète avec d’autres médicaments …

     

    Source : World Psychiatric Association

  • Sondage sur les personnes bipolaires hospitalisées pour crises suicidaires

    Nous vous proposons de répondre à un petit sondage sur l’hospitalisation pour cause de crises suicidaires . Qu’elle soit avec ou sans consentement, l’hospitalisation d’une personne bipolaire n’est jamais une partie de plaisir, mais elle est nécessaire; surtout si la vie du patient est en danger, comme lors d’une tentative de suicide en phase dépressive .
    Avec cette enquête, Le Bipolaire vous donne la parole, afin de mieux comprendre comment un patient peut ressentir les soins et l’accueil qu’il a reçu . Connaître les bons fonctionnements comme les dysfonctionnements d’un hôpital psychiatrique, général ou même d’une clinique, lors de la prise en charge d’une personne en dépression sévère pour ensuite les remonté dans un article spécial .
    Alors, si vous avez plus de 18 ans, si vous savez été diagnostiqué bipolaire, si vous avez été hospitalisé au moins 1 fois en raison d’un épisode suicidaire et que vous êtes maintenant dans un état stable, vous pouvez nous aider à mieux comprendre ce type de parcours de santé .
    Nous précisons que ce sondage est interne au site et vos réponses ne seront pas communiquées à des tierces personnes ou entreprises . Les résultats de cette enquête serviront à la rédaction d’un article cette année . Avant de commencer ce sondage, sachez qu’il vous faudra entre 15 et 30 minutes pour y répondre .

     

  • Traitement des troubles bipolaires – Lithium & Co …

    Traitement des troubles bipolaires – Lithium & Co …

    Stabiliser l’humeur du bipolaire : C’est l’objectif principal d’un traitement pour les troubles bipolaires . Lithium, Depakote ou encore Lamotrigine, voilà bien des médicaments qui doivent vous dire quelque chose si vous êtes concernés par la bipolarité; les thymorégulateurs sont la base du traitement bipolaire . Minimiser les troubles de l’humeur importants avec un suivi psychiatrique de près est le premier pas vers le chemin de la stabilité .

     

    Le trouble bipolaire, les traitements et la prise en charge du malade

    On pourrait dire que le trouble bipolaire affecte aussi bien la santé mentale que physique du bipolaire, cette maladie pourrait être classée dans le type psychosomatique ( comme la fibromyalgie ), beaucoup de bipolaires se plaignent de douleurs chroniques au bout d’un certain temps … La base de cette pathologie ? Le cerveau, c’est avant tout une maladie psychiatrique . Le traitement de la bipolarité passe principalement par les médicaments qui ont pour objectif premier d’agir chimiquement sur le cerveau qui contrôle le corps . Le suivi psychiatrique, les thérapies, l’hygiène de vie & co ne sont que des traitements complémentaires pour la stabilité des troubles bipolaires . Ils sont essentiels mais, seuls, ils ne stabiliseront pas un patient maniaco-dépressif .
    En règle générale, on distingue principalement 2 formes de médicament pour le trouble bipolaire : Le thymorégulateur ( ou stabilisateur d’humeur ) et l’antidépresseur . Pour comprendre rapidement le but de chacun de ses médicaments pour le bipolaire :

    • Les antidépresseurs vont aider le bipolaire à minimiser l’état dépressif pour en sortir et revenir à une période normale .
    • Les thymorégulateurs sont prescrits pour stabiliser le bipolaire, le garder dans une phase normale .

    La prise d’antidépresseurs dans le traitement du trouble bipolaire est à suivre de près, car, mal-dosé, il peut être un facteur de crise maniaque . La prise de thymorégulateurs seuls peut faire rester la personne bipolaire dans une phase dépressive très longtemps . C’est pour cette raison qu’en général, un stabilisateur d’humeur et un antidépresseur sont donnés en complément, en même temps … D’autres médicaments peuvent êtres efficaces dans le traitement du trouble bipolaire, suivant les symptômes ( anxiolytiques, somnifères, anti-psychotiques, etc etc … ) .
    Lorsqu’une personne bipolaire est plus souvent en phase dépressive qu’en phase de manie, les spécialistes peuvent avoir du mal à distinguer un trouble bipolaire d’un trouble unipolaire avec stade dépressif . Les symptômes de la dépression sont quasiment les mêmes pour ces 2 troubles psychiques, seule l’intensité est légèrement variable ( plus sévère pour un maniaco-dépressif ) . Si le malade consulte son docteur en phase maniaque, le médecin aura alors plus de facilités à diagnostiquer le trouble bipolaire; même si c’est assez rare car le bipolaire ne ressent aucunement l’envie d’être aidé en période euphorique, il se sent bien et normal, alors pourquoi aurait-il besoin d’être soigné ??! Si un patient présentant des signes de dépression sévère est mis sous antidépresseur et que son psy a détecté des périodes de manie ou d’hypomanie, alors le trouble bipolaire pourra plus facilement être diagnostiqué, même si cette technique reste très controversée … Dans un tel cas, le traitement bipolaire devra être suivi de près et adapté le plus rapidement possible à la bonne forme du trouble mental en raison des risques …
    C’est pour cela que les traitements pour les troubles bipolaires sont nombreux et différents d’un patient à l’autre, surtout en raison du fait que l’intensité de la maladie est variable d’un individu à l’autre, tout comme les réactions ( allergies, effets secondaires indésirables ) aux médicaments .

     

    Les médicaments pour stabiliser le patient bipolaire

    Stabiliser le bipolaire, voilà le principal but de tout médicament pour lutter contre le syndrome de bipolarité ( ou psychose maniaco-dépressive ) . Nous avons vu plus haut que ce n’est pas avec un antidépresseur que le bipolaire pourra rester stable dans la continuité, mais plutôt avec un thymorégulateur, ou plus couramment appelé stabilisateur d‘humeur . Il existe une liste assez importante de ce type de médicament bipolaire, nous avons listé les plus utilisés par les psychiatres, ceux utilisés en premières intentions, car il en existe des plus ciblés, suivant les réactions et symptômes des malades . Le lithium ( sel de lithium ou Teralithe ) est le plus connu des traitements bipolaires . Il existe ensuite le Depakote ( pour les allergiques au Lithium bien souvent ), le Lamictal, le Tegretol, etc etc … Découvrons leurs avantages, leurs spécificités propres ainsi que leurs inconvénients ( ou faiblesses ) lorsqu’ils sont prescrits pour un traitement contre le trouble bipolaire .

     

    Lithium – Sels de lithium – Teralithe

    Le Lithium est très efficace contre les crises maniaques aiguës et réduit considérablement les rechutes ( manie ou dépression ) . Néanmoins, beaucoup de bipolaires se plaignent d’un temps relativement long ( plus de 6 mois ) pour ressentir considérablement les effets de stabilité que doit apporter ce médicament ( Teralithe ) . Il est essentiel lorsqu’un patient a beaucoup de phases maniaques en une année, mais reste peu efficace si c’est le contraire; beaucoup de phases dépressives . Souvent prescrit pour les bipolaires de type 1 et 3 avec des tempéraments hyperthymiques ou encore ayant que des périodes bipolaires sans repos . Les sels de lithium ( vendus sous forme de carbonate de lithium ) ne sont pas conseillés pour les états mixtes ( manie et dépression en continus et en cycles rapides ) . Le lithium est la base de tout traitement bipolaire, donné à titre général si la cause est héréditaire ou si le patient est vraiment « trop » hyperactif … En conclusion, le lithium est très efficace pour un maniaco, mais il doit être complété par un antidépresseur pour traiter un dépressif …

     

    Le lithium comme traitement contre le trouble bipolaire

    Lithium, c’est le nom populaire du carbonate de lithium ( en France ), est le traitement le plus connu pour stabiliser une personne bipolaire . Il s’avère être l’un des médicaments les plus efficaces en premier lieu pour traiter la maniaco-dépression; c’est aussi certainement le plus ancien ! Excellent pour les états maniaques, un peu moins efficace pour les états dépressifs, il s’avère tout de même indispensable contre la bipolarité, même s’il doit souvent être complété par un autre médicament . Le principal inconvénient que la majorité des bipolaires sous lithium se plaignent est le temps d’attente afin de ressentir les effets du traitement; beaucoup abandonnent … Certains annoncent plusieurs semaines tandis que d’autres jusqu’à 6 mois pour être stabilisé par le lithium comme le Teralithe . À cause d’un tel délai d’attente, les patients demandent alors à leur médecin un traitement complémentaire afin de minimiser les crises aiguës des troubles bipolaires .
    Même si le lithium est efficace contre la bipolarité et les troubles de l’humeur, sa dose doit être rigoureusement contrôlée : Une trop forte dose de ce médicament et c’est l’empoisonnement ( coma, convulsion et aussi la mort ! ) … Pour la prescription de lithium, le spécialiste devra donc faire subir tout une batterie de tests au patient : test sanguin, analyse d’urines, etc etc … Les taux de globules rouges et blanches sont à vérifier périodiquement ainsi que le niveau de créatine qui assure la fonction rénale . Le niveau de lithium dans le sang doit pouvoir circuler librement ( entrée et sortie ) afin de ne pas intoxiquer le bipolaire et rester dans une quantité raisonnable . Les premières semaines du traitement sont donc à surveiller de très près, au cas où un ajustement s’avère nécessaire . Quand le bipolaire arrive dans un traitement lithium efficace, ces tests périodiques peuvent se faire de 2 à 4 fois par an seulement .
    Le lithium a bien évidemment des effets secondaires indésirables :

    • Une Diarrhée
    • Une perte de la libido
    • Des problèmes de concentration
    • Des troubles de la mémoire
    • Des tremblements
    • Une perte de cheveux
    • Une urine abondante
    • Une soif intense
    • Une prise de poids rapide
    • Des nausées
    • Des troubles gestuels

    Le fonctionnement général de l’organisme peut également être impacté par la prise de Lithium, menant à l’hypothyroïdie . Si, malgré les compléments apportés au lithium, le malade bipolaire ne supporte pas ce traitement ( intolérance, allergique au lithium ), alors d’autres médicaments peuvent être prescrits en remplacement de celui-ci .
    Il faut cependant faire attention aux autres médicaments que peut prendre le patient durant son traitement sous lithium, tous ne sont pas compatibles ! Traitement contre la tension, une prise d’antibiotiques passagère ou un simple médicament contenant de l’ibuprofène ( Advil et ses dérivés par exemple ) peuvent compromettre l’efficacité du lithium .

     

    Divalproate et Valpromide – Depakote et Depamide

    Depakote ou encore Depamide sont des pseudos-dérivés de Depakine ( Valproate de sodium ), seul le système de diffusion et d’intégration dans l’organisme change légèrement . Ce type de médicament est souvent prescrit après l’essai du lithium et une intolérance à ce dernier donc . L’objectif reste le même : Stabiliser les sautes d’humeur du patient bipolaire . Contrairement au lithium, les valproates sont bénéfiques pour les états mixtes ( en plus du traditionnel état de manie aiguë ) et autres cycles rapides comme pour les personnes cyclothymiques . Les patients ayant beaucoup d’addictions ( alcool, drogue, etc etc … ) peuvent aussi se voir prescrire du Depakote . On pourrait donc se dire que ce type de médicament, Depakote ou Depamide, est bénéfique pour les bipolaires mais aussi pour les patients souffrant de trouble de la personnalité borderline ainsi que ceux souffrant de troubles de l’angoisse aggravés .

     

    Le Valproate pour traiter les troubles de l’humeur fréquents et rapides

    Le Valproate de sodium, Depakote ou plus médicalement parlant « acide valproïque » est un stabilisateur d’humeur créer pour les personnes allergiques et intolérantes au Lithium . Niveau efficacité, il n’a rien à envier à son homologue et traite convenablement les symptômes des troubles bipolaires comme ceux des troubles de l’humeur . Différemment du Lithium qui peut être en général pris sur le long terme, le Depakote agit plus rapidement, c’est pour cela qu’il est très utile lors des cycles rapides comme ceux de l’état mixte, la cyclothymie ou le trouble borderline . Même si le lithium n’est pas très efficace contre les états dépressifs ( c’est d’ailleurs plutôt le rôle des antidépresseurs ), le Valproate l’est encore moins … Le taux d’auto-mutilation et autres tendances d’auto-destruction sont plus faibles en prenant du Lithium qu’en étant sous traitement Depakote . Il est cependant plus efficace sur certaines manies délirantes, fureurs maniaques ou des états psychotiques .
    Côté effets indésirables et secondaires, le valproate de sodium peut causer de gros dommages au niveau du foie et des plaquettes sanguines . Avant et pendant une prescription, des examens sanguins ainsi qu’au niveau du foie sont effectués . Les autres effets indésirables possibles sont :

    • Une prise de poids excessive
    • Des douleurs abdominales sévères
    • Une somnolence chronique
    • Des nausées
    • Des tremblements
    • Une perte de cheveux
    • Des troubles de la concentration
    • Des troubles de l’appétit ( augmentation en général )
    • Une apparition de kystes au niveau des ovaires pour les femmes

    Il ne faut pas oublier que le Valproate est aussi utilisé pour traiter l’épilepsie en plus des troubles de l’humeur . Certaines combinaisons de médicaments sont donc à prendre avec précautions si vous prenez de depakote ou du Depamide . L’aspirine peut ainsi augmenter sensiblement le taux de valproate dans le sang, à surveiller de près par un médecin .

     

    Carbamazépine – Tegretol

    Médicament tout aussi connu que le lithium, le Tegretol est aussi efficace pour les phases maniaques et la prévention des rechutes de l’humeur d’une personne souffrant de bipolarité . Il est cependant encore plus efficace s’il est pris en complément du Teralithe car ils sont très complémentaires : là où le lithium accuse quelques faiblesses comme les cycles rapides, les états mixtes, les états psychotiques ou encore l’agressivité persistante, le carbamazépine va être redoutable pour cela .
    En somme, Lithium Teralithe + Carbamazépine Tegretol est doublement plus efficace qu’un simple traitement sous Depakote . Encore faut-il être réceptif et non-allergique à ce traitement plutôt lourd …

     

    Le Carbamazépine comme traitement de la bipolarité

    Le Carbamazépine ( Tegretol ) est avant tout un anti-épileptique; tout comme le Valproate ( Depakote ) . C’est en effectuant des nombreux tests sur des patients souffrant de bipolarité que ce type de traitement a été jugé conforme aux attentes et objectifs de stabilisation de l’humeur de la personne bipolaire . Mais, rares sont les patients qui arrivent à supporter les nombreux effets secondaires de ce type de médicament ( souvent associé au Lithium pour une plus grande efficacité ) . C’est pour cela que sa prescription est peu utilisée par les médecins dans le traitement des troubles bipolaires, même si des exceptions existent car certains patients réagissent très bien, voire même mieux, qu’avec un autre médicament contenant d’autres agents .
    La phase maniaque reste bien sûr le nerf de la guerre de ce médicament, mais il semble être très peu efficace contre l’état dépressif …
    Quelques effets secondaires et indésirables généraux sont relatés comme :

    • Une somnolence chronique
    • Des troubles de la concentration
    • Des migraines
    • Des nausées
    • Des troubles cardiaques
    • Des allergies au niveau de la peau ( plaques, eczéma, etc etc … )
    • Des vertiges
    • Une confusion mentale

    Au niveau des tests pendant le traitement sous carbamazépine, il n’existe pas vraiment de surveillance particulière et planifiée, sauf si une diminution des plaquettes sanguines apparaît lors d’une prise de sang .

     

    Lamotrigine – Lamictal

    La Lamotrigine peut s’apparenter à un thymorégulateur dans la stabilité du bipolaire après une phase dépressive . Le Lamictal n’a cependant peu d’efficacité pendant une crise même de bipolarité ! C’est pour cela qu’il est souvent prescrit à des bipolaires qui soufrent du trouble bipolaire de type 2 ( avec de l’hypomanie ) ou qui ont des cycles rapides alternant dépression et hypomanie . Les personnes cyclothymiques ainsi que borderlines peuvent également avoir ce type de médicament dît anticonvulsivant . Si le bipolaire a également des périodes de dépression courtes et faibles, le Lamictal est aussi une bonne solution pour minimiser les rechutes .

     

    La Lamotrigine pour stabiliser le bipolaire

    La Lamotrigine par le biais du Lamictal en général, est avant tout un anti-épileptique . Tout comme le Depakote ou le Tegretol, il se comporte alors comme stabilisateur d’humeur mais avec une propriété de type antidépresseur sans l’inconvénient de celui-ci : Facteur de crise maniaque . Toutefois, contrairement aux vrais thymorégulateurs, la Lamotrigine n’est pas là pour traiter le trouble bipolaire, mais juste pour prévenir les crises, c’est donc un traitement préventif contre la maniaco-dépression . C’est pour cela que, sur le long terme, peu d’études relatent son efficacité .
    En ce qui concerne les effets négatifs du Lamictal, on note :

    • Des migraines
    • Des troubles gestuels
    • Des nausées
    • Des insomnies
    • Des vertiges
    • Des allergies sur la peau peuvent apparaître, mais elles sont assez rares .

     

    Topiramate – Epitomax

    Le Topiramate par le biais du médicament Epitomax est quelquefois prescrit pour le trouble bipolaire en complément d’un vrai stabilisateur d’humeur . Il relève plus, encore une fois, du type de traitement contre l’épilepsie . L’Epitomax peut être bénéfique si le patient souffre de troubles alimentaires ( comme avec le Depakote ) ou si une prise de poids importante et rapide a lieu et mettant en danger la santé du bipolaire . Si une alcoolodépendance est détectée, le Topiramate peut également être prescrit, toujours en complément d’un autre thymorégulateur .

     

    Le Topiramate pour soigner la maniaco-dépression

    Le Topiramate contient avant tout des agents anticonvulsivants qui sont bénéfiques contre la maniaco-dépression . Anti-épileptique ou véritable traitement contre les troubles bipolaires ? Les 2 sans être vraiment efficace seul, un complément en somme . Le Topiramate semble toutefois rapide à stabiliser l’humeur du patient pour 2 personnes sur 3 étant sous Epitomax
    Pour les effets néfastes, nous observons :

    • Une perte d’appétit
    • Une fatigue chronique
    • Des troubles de la concentration
    • Des nausées
    • Des étourdissements
    • Une perte de poids
    • Des acouphènes
    • Des douleurs physiques modérées ( mains et pieds )
    • Des risques de calculs rénaux
    • Une accentuation du trouble psychotique

     

    Gabapentine – Neurontin

    La Gabapentine est presque semblable au Topiramate dans le sens des symptômes qu’elle doit soigner … Le Neurontin n’est pas un médicament pour le traitement bipolaire officiel, mais il peut être efficace dans les différents troubles de l’anxiété comme le trouble panique, la phobie sociale, etc etc … Ainsi que certains syndromes de douleurs chroniques incluant la fibromyalgie ou les migraines . Le patient qui souffre donc de ces troubles connexes, en complément du trouble de l’humeur, peuvent se voir administrer ce type de traitement .

     

    La Gabapentine comme traitement des troubles bipolaires

    La Gabapentine est aussi un anti-épileptique récemment utilisé pour calmer les angoisses et douleurs chroniques ( neuropathies ) des bipolaires . Son utilisation ne doit pas être prescrite seule pour stabiliser une personne souffrant de graves troubles bipolaires, elle doit juste être un complément à un thymorégulateur, pour palier à certains effets indésirables par exemple .
    Le bipolaire sous Gabapentine peut se plaindre de certains effets indésirables mais très légers comme :

    • Des vertiges
    • Une somnolence
    • Des troubles de la vue

    Ces effets secondaires sont généralement dus à un début du traitement et disparaissent généralement assez rapidement, suivant les doses prescrites .

     

    Les antidépresseurs : Médicaments contre la dépression bipolaire

    Dans les médicaments contre le traitement du trouble bipolaire, on ne pouvait pas passer à côté des antidépresseurs . Un sujet très controversé, mais qui reste tout de même très efficace si le patient est suivi de près par un psychiatre . Les antidépresseurs agissent uniquement sur l’état dépressif du bipolaire et doivent l’aider à sortir de la dépression le plus rapidement possible . Parlons des antidépresseurs qui affectent le niveau de sérotonine, de noradrénaline et de quelques autres neurotransmetteurs semblables . Ce type de médicament est très connu dans le traitement des troubles de l’humeur .

     

    Bupropion – Wellbutrin

    Le Bupropion connu aussi sous le nom de Wellbutrin est un antidépresseur à prendre sur le long terme et qui n’a pas l’effet indésirable de favoriser une phase maniaque comme beaucoup d’autres médicaments de ce type . Il agit efficacement sur l’état dépressif actuel du bipolaire . Un petit bémol subsiste quant au dosage de cet antidépresseur qui peut provoquer, dans certains cas, des convulsions . D’autres effets sont notables comme :

    • Des insomnies
    • Des migraines
    • Une sensation de bouche sèche
    • Une constipation

     

    Venlafaxine – Effexor

    Un antidépresseur très connu dans le traitement du trouble bipolaire : La Venlafaxine, connu sous le nom d’Effexor . Il agirait beaucoup plus rapidement que les principaux autres antidépresseurs connus pour soigner la bipolarité . Il serait également très malléable en association avec d’autres médicaments … Le principal bémol de ce médicament est la possible dépendance du patient qui serait très rapide et compliqué à sevrer …

     

    Nefazodone – Serzone

    Moins connue comme traitement antidépresseur contre le trouble bipolaire, la Nefazodone ( Serzone ) semble toutefois adaptée à ce trouble mental . En plus de ces concurrents directs, il semble avoir des propriétés utiles contre le trouble anxieux et du sommeil, grâce notamment à son effet sédatif . Il est très efficace au niveau de la sérotonine . Il doit cependant être pris avec précaution en raison des enzymes hépatiques qu’il peut grandement freiner .

     

    Mirtazapine – Remeron

    La Mirtazapine ( Remeron ) est également un antidépresseur de second choix pour traiter la dépression bipolaire . Comme la Nefazodone, cet anti-dépresseur n’est pas encore officiellement prescrit contre la maniaco-dépression, mais il peut avoir des propriétés bénéfiques comme un effet calmant, sédatif . Son principal défaut est la prise de poids importante et rapide .

     

    Le traitement du trouble bipolaire par les antipsychotiques

    Les antipsychotiques font partie des nouveaux traitement du trouble bipolaire . Auparavant, ils étaient surtout utilisés pour traiter les schizophrènes et les psychoses extrêmes . Ils sont devenus une véritable alternative aux autres types de médicaments comme les thymorégulateurs et autres antidépresseurs pour guérir la bipolarité . Le bipolaire, qui traverse des périodes dîtes de psychose, peut donc se voir prescrire ce type de médicament . Les crises de bipolarité aiguë semblent être très bien traitées par les antipsychotiques, tout comme un stabilisateur d’humeur le ferait … Dans certains cas, ce type de traitement peut même aider à la prévention des rechutes ! Seroquel, Zyprexa, Abilify ou encore Risperdal, ces noms de médicaments bipolaires doivent certainement vous dire quelque chose ! Il existe 2 types d’antipsychotiques : Les typiques et les atypiques …

     

    Les antipsychotiques typiques pour le traitement du trouble bipolaire

    Loxapine, Halopéridol, Chlorpromazine ou encore le Thiotixène, ce sont là des antipsychotiques dît « typiques » . Cette forme de médicament affecte directement le niveau de Dopamine neurotransmetteur . C’est la base des antipsychotiques, ils ont été crées pour les troubles psychotiques, puis le trouble bipolaire, mais ils ont finis par être progressivement remplacés par les antipsychotiques atypiques dans le traitement de la bipolarité . Pourquoi ? Sans soute à cause d’une production accrue de troubles cognitifs désagréables comme :

    • Les tremblements
    • Les spasmes buccaux et faciaux ( Tic )
    • Les raideurs du corps
    • Les pertes de motricité au niveau de certains membres supérieurs

     

    Les antipsychotiques atypiques pour le traitement du trouble bipolaire

    Clozapine, Rispéridone, Olanzapine ou encore Quetiapine, ce sont là des antipsychotiques dît « atypiques » . Ce type de médicament touche essentiellement d’autres neurotransmetteurs que la Dopamine . Ces antipsychotiques sont très efficaces contre la maladie bipolaire car ils ont des propriétés propres d’anti-manie, d’anti-dépression et ils peuvent même stabiliser l’humeur du malade ! Les atypiques ont beaucoup moins d’effets impactant sur les troubles cognitifs que les antipsychotiques typiques . Le Zyprexa est un des antipsychotiques les plus connus dans le traitement du trouble bipolaire ( avec le Seroquel, plus controversé suite à une accro-dépendance ) et, selon certains spécialiste en troubles mentaux, il serait égal à un traitement sous lithium ou Depakote !!!

     

    Tempérament, bipolarité et traitement

    Selon plusieurs spécialistes en bipolarité, la prescription d’un traitement doit également prendre en compte le tempérament du bipolaire afin de mieux ciblé une possible défaillance au niveau des crises et symptômes de la maladie ( comme les rechutes ) . Le spectre bipolaire est large, et plus il peut être affiné en prenant en compte une multitude de facteurs, mieux le patient sera stabilisé par le bon suivi, la bonne thérapie et le bon médicament . Les évènements psycho-sociaux sont donc à prendre en compte dans la mesure où ils impactent directement dans la survenue d’une période de crise de bipolarité . Les facteurs peuvent être de l’ordre du stress, de l’impatience ou du déni .

    Un tempérament dépressif ( tristesse et pensées suicidaires ) obtient, en général, de mauvais résultats avec le Lithium et il est donc préférable d’essayer le Depakote ou tout autre Valproate . Un suivi de près doit être mis en place afin de limiter le risque suicidaire lors de la prise d’antidépresseurs en complément du stabilisateur d’humeur . Il faut également surveiller de près l’arrivée des phases maniaques .

    Un tempérament hyperthymique ( joie excessive et énergie débordante ) obtient de très bons résultats au traitement sous Lithium .

    Un tempérament irritable ou agressif arrive à se stabiliser avec les thymorégulateurs de second ordre comme la Carbamazépine . Si le patient bipolaire connaît des périodes de dépression, un antidépresseur peut aussi être la solution au traitement pour soigner la bipolarité en général . Les antipsychotiques ne sont pas conseillés pour ce type de tempérament .

    Un tempérament cyclothymique ( le patient alterne rapidement entre dépression et manie, l’état mixte n’est pas à exclure ) n’obtient pas vraiment de bonnes réponses avec la prise de Lithium, il faut donc penser au Depakote et autres dérivés .
    Le traitement du trouble bipolaire est tellement complexe que certains patients peuvent réagir différemment aux instructions données ci-dessus, cela réside surtout dans l’association des différents types de médicaments entre eux . C’est pourquoi le suivi mensuel par un psychiatre est tout aussi important que le traitement en lui-même . Pour débattre de votre traitement contre vos troubles bipolaires, n’hésitez pas à venir sur le forum des bipotes ou à commenter l’article ci-dessous .

     

    Les traitements contre la bipolarité
    Les traitements pour stabiliser une personne bipolaire
  • Comment hospitaliser une personne bipolaire sous contrainte ?

    Comment hospitaliser une personne bipolaire sous contrainte ?

    Comme pour toutes les maladies psychiatriques, il existe 2 catégories d’hospitalisation pour une personne bipolaire : Hospitaliser le malade sous contrainte, donc sans son consentement, ou l’hospitalisation libre, avec son consentement . Dans cet article, nous allons surtout aborder l’hospitalisation sans consentement du bipolaire . Ce type d’internement est généralement demandé par un proche ( entourage familial ou éducateur, curatelle, etc etc … ), c’est ce qu’on appelle l’HDT ( Hospitalisation à la Demande d’un Tiers ) . Il existe également l’HO ( Hospitalisation d’Office ) qui est, à ce moment-là, qui est établi par un spécialiste des troubles mentaux, un médecin ou un préfet . Ces derniers doivent juste être extérieurs à l’établissement psychiatrique d’accueil du patient .

    Quelles sont les conditions pour hospitaliser une personne bipolaire ?

    Avant de pouvoir faire la demande pour hospitaliser une personne bipolaire sous contrainte, il faut que certaines conditions soient confirmées . Le bipolaire doit être dans une phase maniaque intense ( psychose délirante ), une période de dépression sévère ou dans un état mixte instable . Si la personne est dans une phase dépressive majeure, le risque suicidaire doit être pris au sérieux et évaluer par des recherches d’indicateurs ou d’antécédents d’une conduite suicidaire . L’isolement général ( socio-professionnel ), la mauvaise prise de traitement, un état somatique ou une addiction peuvent également être une cause d’hospitalisation d’une personne bipolaire sans son consentement . Il faut cependant noter que ces stades, qu’ils soient maniaques, dépressifs ou mixtes, doivent durer depuis environ 20 jours pour une admission en hôpital psychiatrique .

    Découvrons maintenant les différentes formes d’hospitalisation sans consentement …

    HDT : Hospitalisation sur Demande d’un Tiers

    Comme nous l’avons expliqué en début d’article, ce type d’hospitalisation est généralement formulé par l’entourage du malade bipolaire, c’est une personne de sa famille ou un tuteur par exemple; cette personne agit dans l’intérêt de la santé du patient . Cette demande pour être hospitalisé en psychiatrie est effective si le bipolaire ne veut pas se faire hospitaliser lui-même, et si son état de santé mentale implique, obligatoirement et de toute urgence, un traitement médical ainsi qu’un suivi psychiatrique en permanence . Pour en faire la demande, la tierce personne doit simplement adresser une lettre écrite ( manuscrite ) à l’hôpital souhaité . Dans ce papier, les mentions suivantes du demandeur et du patient doivent être indiquées :
    – Le nom
    – Le prénom
    – L’âge
    – L’adresse de résidence
    – La profession
    – Le type de relation qui unit la tierce personne et le bipolaire
    La lettre devra également être datée et signée par le tiers . Il faut également que le demandeur joigne un certificat médical établi par un médecin et dont la date est inférieure à 2 semaines . Un second certificat sera établi par un médecin interne à l’hôpital, mais suivant la gravité du niveau de santé mentale du patient, le responsable de l’hôpital pourra accepter la personne bipolaire sur le simple certificat médical du docteur de son propre établissement hospitalier .

    Dès son entrée dans l’établissement, le bipolaire subit une phase d’observation médicale ( avec des soins si nécessaires ) pendant 3 jours complets . Un certificat médical sera établi à la fin de la première journée et un deuxième à la fin des 3 jours afin de savoir si des soins psychiatriques sont nécessaires et de quels types .
    Si le patient interné séjourne depuis plus de 12 jours dans l’établissement, le responsable de l’hôpital doit alors obtenir une autorisation du JLD ( Le Juge des Libertés et de la Détention ) pour continuer l’hospitalisation . Le bipolaire peut être présent et entendu lors de l’audience, ou représenté par un homme de loi ( avocat ) .
    Au bout d’un certain temps d’hospitalisation et suivant l’état du malade, le responsable de l’hôpital peut soit lui octroyer des sorties de moins d’une demi-journée avec une personne de son entourage ou un médecin de l’hôpital, soit lui autoriser des sorties sans accompagnateur mais limitées à 2 jours . Ses sorties sont intégrées dans le processus du traitement du patient et d’une future réinsertion sociale .

    Le mot « internement » peut être fort aux yeux du bipolaire et des membres de sa famille, mais il faut penser que ce système de type « isolement du patient » n’est décidé qu’en ultime recours . Par exemple, si la personne devient dangereuse pour elle-même ou un autre malade / personnel de l’établissement psychiatrique . Seul le psychiatre de l’hôpital peut alors décider de la durée de l’isolement de la personne bipolaire et dangereuse . Le bipolaire sera alors sous haute surveillance pendant toute la durée de son isolement .

    La fin de l’hospitalisation sous contrainte est prononcée par le psychiatre en charge du patient seulement si ce denier est exempt de signes pathologiques de troubles mentaux . Elle peut aussi être prononcée par le Juge des Libertés et des Détentions, le procureur, ou si la personne responsable de l’hospitalisation du patient ( le tiers ) en fait la demande écrite et atteste sur l’honneur décharger le centre psychiatrique de toutes responsabilités si le patient commet des délits ou se suicide . On peut aussi retenir que le directeur de l’hôpital peut être condamné à 1 an d’emprisonnement ajouté à une amande financière allant jusqu’à 15 000 euros s’il conteste et oblige le patient à rester hospitaliser et va donc à l’encontre du préfet ou du Juge des Libertés et des Détentions ( le JLD ) !

    HO : Hospitalisation d’Office ( à la demande d’un médecin ou d’un préfet )

    Quand le bipolaire devient un danger pour une ou plusieurs personnes dans la vie générale, et s’il commet des délits à l’ordre public, un médecin ou un préfet peuvent demander une hospitalisation d’office ( HO ), par un arrêté préfectoral avec l’aide d’un certificat et avis psychiatrique .
    Si le patient met également sa santé en péril, le médecin peut aussi aller à l’encontre de la famille du malade et demander à hospitaliser d’urgence la personne souffrant de troubles bipolaires . Un simple certificat sera alors adressé au responsable du centre psychiatrique par le médecin, précisant entre autres les causes de l’internement .

    Pour le reste des modalités concernant l’hospitalisation d’office sous contrainte par un médecin ou un préfet, le programme et les lois restent les mêmes qu’une HTD ( Hospitalisation sur Demande d’un Tiers ) .

    Contrôles réguliers pendant l’hospitalisation

    Vu brièvement dans les différentes formes d’hospitalisations sous contraintes, l’hôpital psychiatrique accueillant la personne souffrant du syndrome de bipolarité doit se conformer à des contrôles réguliers au cours du séjour de leur patient .
    Pour l’HDT, avant l’entrée dans le centre et en complément de la demande écrite par le tiers, un premier certificat médical est déjà adressé au directeur de l’établissement psychiatrique, puis un second est formulé par le psychiatre de l’établissement dans les 24H suivant l’admission du malade . Nous avons vu qu’au bout de 12 jours d’hospitalisation , un jugement est déterminé par le JLD, en réalité, il se passe 3 jours afin d’obtenir un nouveau certificat demandant alors la prolongation ou non de l’hospitalisation . Ce certificat devra être complet et indiquer les causes légitimant l’augmentation de la durée du séjour du bipolaire; ce dernier pouvant aller jusqu’à 30 jours .
    Concernant l’HO, les débuts d’hospitalisation sont les mêmes pendant les 15 premiers jours d’internement que l’hospitalisation sur demande d’un tiers . Au bout de 30 jours d’hospitalisation, une demande est faite au préfet afin de maintenir le séjournement du patient si son état de santé mentale ne lui permet pas de retourner à la vie sociale sans doute sur sa sécurité et sans entrave à l’ordre public . 90 jours plus tard, une nouvelle même demande est formulée au préfet pour approbation . Le préfet décide alors de prolonger, par tacites reconductions de 180 jours, l’hospitalisation de la personne bipolaire .
    La fin de toute hospitalisation est proclamée au vu des différents certificats médicaux établis par le psychiatre référent de l’établissement hospitalier . Un médecin peut également demander l’annulation à tout moment de l’hospitalisation du patient si toutes les conditions sur l’internement d’une personne souffrant du trouble bipolaire ne sont pas réunies; le préfet lève alors automatiquement l’hospitalisation .

    Comment trouver une mutuelle santé avantageuse et pas chère ?

    La souscription d’une mutuelle santé vous permet un meilleur accès aux soins et à la santé. Avec cette couverture, vous bénéficiez de remboursements intéressants pour la consultation et pour des soins classiques. Vous avez aussi droit à une couverture avantageuse pour le traitement de maux sévères comme l’hypertension artérielle, les troubles bipolaires, la perte d’autonomie… Comment choisir sa mutuelle santé ?

    Comparaison des mutuelles avant souscription de contrat

    La sécurité sociale est l’entité qui s’occupe du remboursement des dépenses en santé des salariés et de leur famille. Néanmoins, il est important de retenir que le régime général rembourse vos frais de santé à 70% du tarif conventionnel. Cela vous oblige à payer un ticket modérateur équivalent à 30% du prix de chaque type de soin. Vous devez également vous acquitter d’une participation forfaitaire de 1 euro.

    Pour la prise en charge du ticket modérateur et, éventuellement, de la participation forfaitaire, la souscription d’une mutuelle santé relève d’une excellente idée. Il s’agit du second niveau de couverture pour vos dépenses de santé.

    Rendez-vous sur ce site web pour mieux comprendre le fonctionnement de la mutuelle. Vous pouvez aussi y trouver un comparateur de mutuelles vous aidant à dénicher l’offre qui correspond à votre profil santé et à votre budget.

    Analysez les différents types de garanties pour chaque contrat mutuelle santé sorti par le comparateur en ligne utilisé. Vérifiez surtout les taux et les modalités de remboursement pour tous les postes de soins énumérés. Cela vous permet de faire un tri sélectif efficace en vue de dénicher l’offre qui vous correspond.

    Contrat mutuelle santé : quels sont les pièges à éviter ?

    Il est indispensable de bien comprendre les clauses et les conditions de la mutuelle avant de souscrire un contrat de mutuelle santé. Cela vous permet d’éviter les pièges et les mauvaises surprises une fois que le contrat est signé.

    Vérifiez bien si la mutuelle vous propose un remboursement ou un système tiers payant. Pour ce second type de formule de couverture santé, vous n’avez pas à avancer les frais de santé. Vous devez juste payer le pourcentage défini dans le contrat pour les prestations santé et pour l’achat de médicaments.

    Lisez attentivement les clauses d’exclusion de garantie avant de souscrire un contrat mutuelle. Tâchez également de privilégier une mutuelle santé sans délai de carence.

    L’hospitalisation avec le consentement du maniaco-dépressif

    Cette demande est un peu plus rare, car en général le maniaco-dépressif ne se sent pas obliger de faire un séjour en HP ( Hôpital Psychiatrique ) … Les conditions d’acceptation sont d’ailleurs beaucoup plus difficiles, nous savons très bien aujourd’hui que le nombre de places disponibles en psychiatrie sont déjà très faibles . Les volontaires sont souvent découragés … Pour en faire la demande, le patient doit procéder quasiment comme pour une hospitalisation normale . La durée du séjour, si elle est acceptée, est définie avec les professionnels qui suivent le patient . La différence du séjour est dans le fait que le patient peut ( en général ) sortir librement . S’il sort définitivement de l’hôpital sans le consentement de l’avis médical du centre, il devra alors attester sur l’honneur ne pas tenir responsable l’hôpital en cas de délits ou de suicide par exemple …

    Vous pouvez télécharger ci-dessous un exemple de lettre ( à retranscrire à la main ) pour une demande d’HDT .

    Exemple de lettre pour une hospitalisation à la demande d’un tiers pour une personne bipolaire – HDT

    Hdt sous contrainte
    Hospitaliser un proche bipolaire sans son consentement
  • BipoLife, le jeu virtuel psycho-éducatif sur la bipolarité …

    BipoLife, le jeu virtuel psycho-éducatif sur la bipolarité …

    Imaginez-vous pouvoir un jour jouer à un jeu qui ressemblerait à votre vie de bipolaire … Votre souhait est exaucé avec le premier jeu de réalité virtuelle BipoLife . Un jeu psycho-éducatif sur le syndrome de bipolarité entièrement en ligne et gratuit . Aidé par les méthodes de psychoéducation, les développeurs de ce jeu, Ubisoft & Area Effect avec la collaboration de Astra Zenca, ont pu mettre au point un jeu intelligent alliant divertissement et sensibilisation à la maladie . Oui car Bipolife est un jeu interactif, mais à base scientifique également, car il a déjà fait l’objet de conférences spéciales sur le trouble bipolaire organisé par l’association Argos 2001 . Le but ? Comprendre pourquoi une personne bipolaire va avoir tel comportement par rapport à tels évènements, telles actions . Ce jeu est également intéressant pour l’entourage du bipolaire . Arriver à faire face aux conséquences et pouvoir y trouver une solution rapide, voilà un des autres objectifs de bipolife . @admin a testé le jeu pour vous et vous donne son avis …

     

    Test du jeu Bipolife : La psychoéducation en ligne

    Le jeu démarre avec le choix de la langue du jeu souhaité, belge ou français, puis la date de naissance du joueur .

    Jeu Bipolife
    BipoLife : Jeu psycho-éducatif sur la bipolarité

     

    Une petite description du jeu qui se désigne comme un outil pédagogique visant à aider les patients bipolaires . L’entourage est aussi concerné … Objectif de ce mini jeu : Être stable .

    Jeu bipolife pour bipolaires
    C’est quoi le jeu bipolife ?

     

    Passage obligé par la case « création de mon personnage bipolaire », l’avatar comme ils disent . Nom, sexe, cheveux et vêtements sont personnalisables . Je reste en mode classe !

    Avatar bipolaire à personnalisé
    Créer son personnage bipolaire

     

    Le jeu commence, visite des pièces de la maison, le jeu ressemble bien sûr au célèbre jeu des Sims .

    Commencement du jeu
    Début du jeu bipolife

     

    La première soirée arrive et je commence à avoir des insomnies, mon personnage ne veut pas aller dormir !!!

    Elément déclencheur dans le jeu
    Evénement dans le jeu bipolife

     

    Ahhhh, je suis en pleine crise de bipolarité … Ça va mal se finir cette histoire, je le sens !!!

    Reconnaître les symptômes maniaques
    Comprendre et analyser ses symptômes

     

    Et voilà, je suis conduit à l’hôpital, je le savais . Maintenant, je vais avoir le droit à un traitement bipolaire et un suivi psychiatrique … SUPER !!!

    Séjour à l'hôpital psychiatrique
    Hospitalisation psychiatrique

     

    Je vous présente mon psychiatre : Je l’ai appelé Dr Maboul, mais vous pouvez choisir un autre nom ! lol … J’espère que c’est un bon psy !

    Nommer son psychiatre
    Choisir son psychiatre

     

    Mon psychiatre m’explique ce que c’est le trouble bipolaire . Alternance entre phases maniaques et phases dépressives .

    Définition du trouble bipolaire par le psychiatre
    La définition de la bipolarité par le psychiatre

     

    Voilà maintenant qu’il me parle de traitement et de l’importance de celui-ci dans ma maladie …

    La vue du psychiatre sur le traitement
    Comment le psychiatre voit le traitement bipolaire ?

     

    Il essaye de me rassurer en m’indiquant les bienfaits du traitement bipolaire . Moins d’hypersensibilité, moins d’angoisses et des dépressions moins sévères grâce aux médicaments prescrits … Il est gentil ce psy !

    Le traitement est important
    Pourquoi le traitement bipolaire est important ?

     

    Il continue avec l’importance d’avoir une bonne hygiène de vie : Equilibre alimentaire, un bon rythme de sommeil et pratiquer des activités régulièrement sont des actions nécessaires vers la stabilité .

    Vivre sa bipolarité
    Comment bien vivre avec la maladie bipolaire

     

    Le psychiatre est votre ami, c’est ce qu’il veut me dire je crois ^^ …

    Le psychiatre pour le bipolaire
    Explication du travail d’un psychiatre

     

    Ah ah, et oui, l’insomnie et le trouble du sommeil sont des symptômes fréquents des troubles bipolaires … Inutile de paniquer !?

    Insomnie et bipolarité
    Pourquoi j’étais en crise bipolaire ?

     

    De retour chez moi je me sens mélancolique et affaibli . C’est la dépression, passage récurrent après l’hospitalisation …

    Le jeu bipolife est de retour
    Retour au jeu bipolife

     

    On a enfin l’objectif principal, en détail, du jeu BipoLife : Rester stable durant 3 jours consécutifs, ça va être difficile je suppose !

    Objectif du jeu bipolife
    L’objectif du jeu : Rester stable durant 3 jours

     

    Petit récapitulatif des boutons et fonction du jeu bipolife pour savoir « jouer » … Rien de bien compliqué en fait !

    Comprendre les options du jeu
    Les différentes fonctions du jeu

     

    9H du matin, les actions à faire s’affichent en haut, il faut que je prenne mon petit déjeuner !

    Jour suivant l'hospitalisation
    Début du 1er jour après l’hospitalisation

     

    Tartines, chocolat ou verre de vin ? Restons sobre ! Sur chaque option, on voit le temps, l’énergie et l’humeur que cela va induire en baisse ou en augmentation .

    Les choix d'actions du jeu
    Les différents choix d’actions avec bonus et malus sur l’humeur

     

    Tous les jours, on termine la journée avec le bilan santé de l’humeur . Bon je suis toujours en période de tristesse … J’ai oublié de prendre mon traitement …

    Récapitulatif 1er jour
    Fin de la 1ère journée

     

    Des tâches sont à accomplir dans le jeu afin d’avoir des bonus ! Faire du yoga, faire les courses, se rendre au groupe de parole, etc etc … Le temps est bien sûr limité mais c’est facilement réalisable .

    Les mini-étapes
    Tâche à accomplir

     

    C’est mon 2ème jour et mon humeur est plutôt bonne aujourd’hui, peut être un peu trop, alors je vais me boire une bière, ça va booster mon énergie et me faire être légèrement mélancolique …

    Alcool le soir
    Boire une bière le soir avec un niveau d’euphorie max

     

    Bilan du deuxième jour : Je n’aurais pas dû prendre cette bière, j’aurais été stable, grrrrr ! Pas grave, j’y suis presque !

    Récapitulatif du 2ème jour
    Bilan du 2ème jour, toujours triste …

     

    3ème jour, j’ai même trouvé une option où on peut « broyer du noir » !!! Mon humeur est encore meilleure qu’hier, je vais donc broyer du noir afin de ne pas passer en hypomanie …

    Option réel du jeu bipolife
    Tout y est dans ce jeu : Broyer du noir …

     

    Youhou ! Je suis stable au bout de 3 jours de traitement !!!! Parfait . Le médecin est content …

    3ème jour stable
    Au bout de 3 jours, je suis un bipolaire stabilisé !

     

    Une notification : Moral bon et remonté à bloc grâce aux rencontres . Non à l’isolement social !

    Notification dans le jeu bipolife
    Une petite notification …

     

    Durant le cours de la journée, on peut voir ce qu’il nous reste à faire durant la journée en cours, une sorte de pré-bilan .

    Bilan prévisionnel de santé
    Voir le bilan santé de la journée en cours …

     

    On peut même recevoir la visite des amis chez soi, cool, moral au top !

    Visite
    Il ne faut pas rester isolé !

     

    De nouvelles activités sont disponibles quand on est plusieurs : jeux de sociétés, cartes, etc etc …

    Faire des activités communes
    On peut jouer à des nouveaux jeux ensemble !

     

    Oh mon dieu ! La tuile … Je savais que c’était trop facile … Le stress augmente …

    Attention à la crise
    Élément perturbateur dans le jeu …

     

    Euuhhh, what else ? Avant cette situation d’angoisse extrême, j’étais à +153 en humeur et d’un seul coup je suis monté à +780 !!! Et allez, encore une crise de manie … Je ne le sens pas très bien le prochain bilan …

    Crise de manie
    Niveau d’hyperactivité et de colère au maximum !!

     

    Et voilà, bilan du 4ème jour : Phase maniaque … Pfff …

    Bilan de la phase maniaque
    Bilan et manie à 100% ! État maniaque au max …

     

    En plein stade maniaque, il est normal que je sois debout à 5H du matin ! Une douche froide pour commencer, faut que mon humeur descende … Je suis à +150, il faut que je sois en négatif ce soir … On remarquera aussi que mon énergie est au max !

    Douche froide
    Une douche trois à 5H du matin pour se calmer …

     

    Le psychiatre me l’a dit, il faut faire du sport, se fatiguer ! Allez, hop, une petite série d’haltère … Mon humeur est « bonne », je suis en négatif .

    S'épuiser en phase maniaque
    Beaucoup d’activités pour se fatiguer …

     

    Euhhhh … Consommer du cannabis pour augmenter l’humeur de mon trouble bipolaire ! Mais au fait, quels sont les effets secondaires du cannabis sur la bipolarité ?

    Consommation de cannabis dans le jeu
    On peut même fumer du cannabis !!

     

    5 jours après mon hospitalisation, je suis toujours très excité, mais plus en crise de manie . Encore un effort ! Si j’attrape le voleur de portefeuille, je le **** Ah non, il ne faut pas que je m’énerve !

    Légèrement euphorique
    5ème journée depuis la sortie e de l’hôpital

     

    De plus en plus tôt le réveil, 4H du matin et déjà envie de chips ! Le grignotage est néfaste, mauvaise hygiène de vie et déséquilibre alimentaire …

    Grignotage de nuit
    Avoir envie de chips à 4H du matin !!!

     

    Alors chips ou céréales ? On a même du whisky !!! lol ….

    Manger des chips à 6H
    Le grignotage de bon matin …

     

    Encore du sport, du vélo … Je suis prêt pour faire le tour de France ! Je suis en train de bien m’épuiser, le prochain bilan sera bon je pense …

    Rester actif pour rester stable
    La stabilité passe par le sport ?

     

    Encore une option drôle : Se raser la tête !!! C’est typique du bipolaire ou quoi ça ? On se souvient de Britney Spears en 2007, elle est bipolaire aussi ! Joueuse de Bipolife aussi peut-être … Pour info, je l’ai sélectionné mais ma tête n’était pas chauve, dommage !

    Se raser le crâne !
    Est-ce que je me rase la tête ?

     

    Aujourd’hui je reçois de la famille, ma mère certainement !

    Voir ses proches
    Visite de la famille

     

    On se fait chier là je crois ! lol …

    Bouger pour se changer les idées
    Et si on dansait ?

     

    Alors comme dirait Stromae : Alors on danse ? ( danser aves sa mère, non mais on aura tout vu ! )

    Bouge ton corps !
    C’est la fête !

     

    Oups, j’ai un peu trop fait la fête avec maman et je suis bourré, ivre …. Si vous buvez plus de 3 verres d’alcool durant une journée, vous aurez ce message .

    Surplus d'alcool
    Oups, je suis saoul, ivre …

     

    Mais bon, ce n’est pas grave, car c’était pour fêter ma stabilité, youpiii !!! Maintenant, il faut que je tienne 3 jours en phase neutre .

    Stable en 6 jours
    De nouveau stable, pourvu que ça dure …

     

    Bon on change pas les habitudes comme ça, debout 4H du matin !

    Problèmes de sommeil
    4H du matin et déjà debout, la journée va être longue …

     

    À partir d’aujourd’hui il faut que j’arrive à réguler mon humeur, donc un petit verre de vin pour être joyeux ce serait bien ! Tampis si ce n’est que 6H du mat’ !

    Du vin le matin
    Un verre de vin pour être bien à 6H du matin ? …

     

    Chut, ne le dîtes à personne, mais je viens de fumer un peu de cannabis pour augmenter mon humeur …. Je sais, c’est pas bien mais bon … mdr …

    Consommation de cannabis pour être joyeux
    Je fume du cannabis pour être plus joyeux !

     

    Jour 7 : Bon bilan de santé de mon humeur, phase neutre parfaite ! Fier de moi .

    2 jours de stabilité
    7 jours après ma visite chez le psychiatre, je suis stable !

     

    Un bon bain pour se réveiller à 5H du matin …

    Un bain bon pour la santé
    Commencer la journée dans son bain à 5H du matin !

     

    Une bonne bière pour augmenter l’humeur à 6H du matin !

    Boire de la bière le matin
    Une bière pour se booster ???

     

    Docteur Kaboul, mon psychiatre, vient de m’appeler . Il est fier de moi et de mes progrès … Bon, je ne lui ai pas dit que je fume du cannabis et que je bois de l’alcool, l’important ce sont les résultats, non ?

    Appel du psychiatre
    Le psychiatre est fier de moi et de mes progrès !

     

    Et bah voilà, j’ai trop mangé de chips et de saloperies très caloriques, je suis malade . Petite note : Mon personnage a vraiment vomi dans le jeu, très bien joué sur la simulation BipoLife !

    Mauvaise hygiène alimentaire
    Indigestion, malade, j’ai vomi …

     

    Mon petit rituel de l’après-midi … Chut ..

    Addict au cannabis
    Le petit pétard de l’après midi … Chuutttt !

     

    8ème jour et le bilan est très positif, je précise que j’ai fait exprès de ne pas prendre mon traitement sinon j’allais être en dépression …

    Oublier mon traitement
    Toujours stable, même si j’ai zappé mon traitement !

     

    Réveillé à 6H, c’est mieux !

    Stable une journée
    Je veux être stable toute la journée !

     

    Le yoga / méditation ça relaxe . C’est d’ailleurs une très bonne « thérapie personnelle » pour tout bipolaire .

    Yoga et méditation
    Le yoga, la méditation, c’est vrai que ça relaxe …

     

    Tiens, un petit whisky ! On va m’insulter d’alcoolique bipolaire à force ! Je m’en fous que ce soit raisonnable ou pas, il faut atténuer mon humeur qui commence à être up !

    L'alcool rend dépressif
    Un whisky pour légèrement déprimé ?

     

    Jour 9 et toujours très stable, la classe ! Mais ça ne ferait pas plus de 3 jours que je suis stable ??!!

    Bilan de stabilité
    Dernier bilan de la stabilité de mon humeur

     

    GAGNÉ !!!!

    Je suis stabilisé
    Je suis bipolaire et stable ! La vie est belle …

     

    Bilan général plutôt bon, non ? Vous pensez pourvoir faire mieux que moi ? N’hésitez pas à y jouer gratuitement en vous rendant sur Bipolife : Le jeu bipolaire .

    Suivi récapitulatif de mon humeur
    Bilan général et suivi de mon humeur

     

    Conclusion

    Bon, je me suis bien amusé avec le jeu Bipolife, une petite heure ! Comme on peut le voir, il est possible d’être hospitalisé plusieurs fois, le but est d’avoir les 3 jours de stabilité à la suite . Qu’en est-il des actions et de leurs conséquences avec celles de la réalité ? Est-ce que boire un verre d’alcool, fumer du cannabis ou encore oublier son traitement ont réellement les mêmes effets dans la vie réelle du bipolaire ? Pas sûr … Cela voudrait dire que boire de l’alcool est bon si vous êtes en phase maniaque ? Car il va vous faire déprimer … Et le fait de prendre du cannabis favorise l’humeur du patient ? Bon pour ce point, ce n’est pas faux car plusieurs études montrent que le cannabis peut s’avérer utile lors d’une phase de dépression, à condition que sa consommation soit bien encadrée et régulée … Mais oublier son traitement ou se raser la tête ? Là, on rentre dans le n’importe quoi, voire même la dangerosité de ce jeu qui se dit psycho-éducatif … Si on est en dépression alors il faut faire des contre-indications de son psychiatre afin de se remonter le moral et de s’exciter, à nos risques et périls car le bipolaire ne connaît jamais vraiment ses limites …

    Je pense personnellement qu’il faut utiliser le jeu Bipolife dans l’unique objectif de savoir reconnaître les symptômes précurseurs de la maladie qui sont liés aux situations de la vie de tous les jours . Mais attention de ne pas confondre les « bugs » du jeu concernant les traitements possibles pour passer d’une phase à l’autre en un rien de temps … Et honnêtement, le bipolaire ne passe pas d’une phase maniaque à une phase dépressive en 2 jours, ou alors c’est qu’il est borderline ou cyclothymique, mais là c’est un autre sujet …

    Pour le fun, on peut toujours vous conseiller d’essayer ce jeu, qui ne devrait pas vous prendre beaucoup de temps, et vous permettrait tout de même de vous retrouver parmi certaines situations bien décrites !

    N’hésitez pas à nous donner vos impressions sur ce jeu via les commentaires ci-dessous .

  • La dépression bipolaire sans les antidépresseurs …

    La dépression bipolaire sans les antidépresseurs …

    Ahhhh, les antidépresseurs vs la bipolarité, quel vaste sujet de débat interminable … Pour ou contre ? En réalité, il s’agit surtout de la période de dépression bipolaire qui s’associerait avec ce type de médicament, suivant plusieurs psychiatres . On connaît bien sûr les effets néfastes du traitement avec un antidépresseur quand on est bipolaire ( accélère la venue d’une phase maniaque ), mais peut-on vraiment se passer d’antidépresseurs pour ses troubles bipolaires ? Comment faire lors d’une période de dépression sévère ? Voici quelques conseils pour le bipolaire afin d’arriver à gérer son comportement et ses humeurs lors des phases dépressives sans prendre un seul antidépresseur …

     

    Éviter d’être en dépression

    Non, ce n’est pas une blague, il est possible d’éviter de sombrer dans une période de dépression . C’est d’ailleurs la plus performante des stratégies à adopter pour contenir son état dépressif … Tel un traitement préventif, essayez de réfléchir à tous ces évènements qui peuvent être une source de mélancolie ou de tristesse, les évènements qui ne vous rappellent pas de bons souvenirs, etc etc … Vous pouvez également reconnaître l’arrivée d’une dépression dès les premiers signes d’une crise de bipolarité . Pour arriver à surpasser cela, vous devez suivre une psychothérapie qui vous aidera à être moins sensible, fragilisé, par ces évènements psychologiques nuisibles qui font partie de votre maladie bipolaire .

     

    Adopter une excellente hygiène de vie

    Aie, vous êtes en début de dépression, ce n’est donc pas le moment de sombrer, non ! Vous devez alors immédiatement avoir un rythme de vie sain et continu . La bipolarité se régule énormément par une bonne hygiène de vie . Prendre soin de soi est primordial .

    • Avoir un sommeil suffisant et récupérateur passe par des heures identiques de lever et coucher tous les jours .
    • Manger sainement et aux heures de repas, pas de grignotage, pas de saut de repas, manger équilibré ( 5 fruits et légumes par jour ^^ ) . Vitamine, fer, calcium, protéines, ayez une alimentation variée . Faire la cuisine est également très bon pour le moral, votre humeur et votre appétit s’en réjouiront 2 fois plus !
    • Faire de l’exercice, même si ce n’est que 15 minutes par jour, c’est suffisant . Nous vous conseillons cependant de préférer les activités physiques le matin afin de ne pas être trop excité(e) avant d’aller vous coucher et donc de ne pas pouvoir dormir convenablement . Un petit footing, au parc le matin, après le petit-déjeuner est très bon car il vous fera sortir et voir inévitablement du monde, tout ce qu’il vous faut pour éviter de trop déprimer .
    • Éviter tout ce qui est nocif pour la santé : tabac ( cigarettes ), drogue ( cannabis ), alcool, sucré ( soda, bonbons ), salé ( chips ), café, paris sportifs ou jeux vidéo …

    En résumé, il vous faut établir un planning hebdomadaire d’activités afin de ne pas rester couché dans votre lit et pleurer … On ne vous demande pas de vous entraîner pour les prochains jeux olympiques, mais d’avoir une activité adaptée à vos capacités et régulière dans le temps .

     

    Avoir du recul sur sa dépression

    Vous savez certainement reconnaître vos périodes de dépression bipolaire, vous devez maintenant savoir comment les soigner ! Vous ne vous appelez pas « Dépression », sauf si c’est votre vrai prénom; dans ce cas bon courage ^^, vous êtes en dépression, ce qui est totalement différent . La phase dépressive, c’est ce que vous vivez actuellement, mais vous pouvez avoir comme objectif de vous en sortir ! Comment faire ?

    • Se l’avouer : Vous traversez un état dépressif
    • Trouver pourquoi vous êtes en dépression : Est-ce votre première dépression ? Ce stade dépressif fait-il suite à un évènement de votre vie ? Étiez-vous en phase maniaque ou hypomaniaque quelques jours auparavant ?
    • Ne pas être dans le déni : La dépression est une grave maladie, sans sauter de joie, vous devez être dans l’acceptation de votre état actuel . C’est difficile, mais accepter ce passage dépressif fait également partie de votre mieux-être et future guérison …
    • Trouver les situations qui favorisent les dépressions : L’hypersensibilité, l’hyperémotivité, l’abandonnisme, etc etc … Certains caractères, en dehors des symptômes de bipolarité, font partie de 50% des éléments déclencheurs de la dépression . Ces types de tempéraments fragilisent énormément l’humeur de la personne bipolaire .

     

    Se motiver pour sortir de la dépression bipolaire

    Lors des crises intenses de dépression bipolaire, la motivation est généralement au plus bas niveau . Il ne faut donc surtout pas se presser et se sentir obliger de quoi que ce soit . Toujours dans l’optique de bouger, il faut établir des petits objectifs raisonnables en fonction de votre état psychique . Vous dire que vous avez le temps pour accomplir ces tâches mais qu’il faut qu’elles soient faites . Ne vous comparer pas aux autres, vos émotions sont différentes tout comme le mode de vie d’un dépressif … Cela ne ferait que vous dévaloriser et ne pas vous inciter à faire d’efforts tant la différence d’actions entreprises est grande . Dîtes-vous bien que vous n’êtes pas en phase de manie, et surtout, vous ne pouvez pas l’être ! Vous devez aussi assumer vos responsabilités et ne pas vous transformez en victime de la vie, de la maladie … Ne subissez plus la dépression, agissez contre ! Dîtes-vous bien également que votre état dépressif ne durera pas une éternité, l’impression que vous avez certainement est faussé par votre humeur … Espérer pouvoir réaliser se que vous faisiez avant de rechuter est aussi une bonne stratégie morale pour sortir plus rapidement de votre phase dépressive . Soyez fort(e) et motiver afin retrouver le chemin de la vie normale …

     

    Déceler les blocages, les barrières qui paraissent infranchissables

    Prenez une feuille blanche et faites une check-list de tout ce qui vous empêche d’avancer, vos blocages, les barrières et autres obstacles que vous pensez ne jamais pouvoir franchir … Définissez ensuite le niveau de difficulté à chacun de vos problèmes soit disant insurmontables . Et enfin, hiérarchisez, par ordre de priorité, les choses à résoudre obligatoirement, car vous n’êtes pas là pour tout résoudre non plus, vous ne pourriez pas dans votre état actuel !
    Votre état dépressif vous rend certainement négatif, il vous faut alors examiner avec précision tous vos problèmes infranchissables .
    Il existe 2 types de problèmes en général : Les passés et les présents . Faire le ménage, laver la vaisselle, aller chercher les enfants à l’école, envoyer une lettre administrative, etc etc … Ces problèmes légers de la vie quotidienne doivent être séparés des soucis plus difficiles à contourner, qui ne sont pas quotidien . Il vous faut alors établir des plans B, qui vont vous permettre de résoudre plus facilement vos problèmes dans votre état . Vous pouvez également demander de l’aide, du soutien à votre entourage, ils auront certainement de bonnes méthodes, différentes des vôtres, pour vous faciliter la tâche .

     

    Éviter de penser à résumer sa vie

    C’est un des principaux symptômes de la dépression bipolaire : Le manque de confiance en soi, la culpabilité, outre le fait d’avoir envie d’en finir avec la vie … Lors de ces moments-là, vous vous posez certainement beaucoup de questions concernant votre vécu, comme si c’était la fin …
    « À quoi ça sert que je reste en vie ? »
    « Et si j’avais fait cela au lieu de ça ? »
    « J’ai plus rien à faire dans ce monde, je m’y retrouve plus … »
    etc etc …
    Oui, c’est un passage quasi-obligatoire pour tous les dépressifs, tel un cercle vicieux ou aucune réflexion contraire ou positive n’est possible … C’est une spirale infernale où vous devez absolument y associer des événements heureux avec les malheureux lorsqu’un peu de clarté s’installe au niveau de votre humeur, du style :
    « J’ai passé une mauvaise soirée avec ses gens, j’en ai assez de la vie ! Mais bon, j’ai quand même réussi à me faire une nouvelle connaissance … »
    « Personne ne me comprend, à quoi bon sortir ? Et si j’allais acheter un gâteau à la nouvelle boulangerie, pour voir de nouvelles têtes ? … »
    etc etc …

     

    Savoir de quoi on est capable

    Quelques actions à mettre en oeuvre afin d’établir une stratégie efficace suivant ce qu’on est capable de faire :

    • Enumérer ses points forts et ses points faibles .
    • Augmenter le potentiel de ses forces .
    • Enrichir et augmenter ses compétences .
    • Définir des objectifs réalisables pendant son stade de dépression et surtout se donner les moyens pour les accomplir .
    • Ne pas se focaliser sur le négatif et sur ce qui ne va pas bien . Il faut se concentrer sur ce que vous êtes capable de réaliser en comparaison de votre force habituelle .

     

    Connaitre parfaitement la phase dépressive

    La valeur de vie d’une personne bipolaire en dépression est caractérisée par le sentiment qu’offre la phase dépressive : Inexistante . Quand vous stoppez un traitement médicamenteux, survient alors une sensation d’incompréhension émotionnelle, vous n’arrivez plus à bien représenter et comprendre les évènements de la vie quotidienne … Les troubles de l’humeur y sont également pour quelque chose, mais si vous parvenez à comprendre vos pensées qui sont associées à vos changements d’humeurs, vous pourrez alors casser la routine des idées et autres pensées noires de votre stade dépressif . Vous arriverez à sortir de la spirale de la période de dépression beaucoup plus rapidement, et surtout, les rechutes seront beaucoup moins intenses, moins difficiles à gérer …
    Lors de la période dépressive, votre vision est changée, tout est négatif, votre estime de vous est basse, vous vous sentez coupable de toute la misère de votre vie, etc etc … Plus vous resterez longtemps en déprime, plus vous exagérerez votre situation, votre ressenti, la psychose et les hallucinations négatives ne sont alors plus très loin … Le stade dépressif du bipolaire donne toujours la sensation de souffrir et que cette souffrance, cette douleur ne va jamais s’arrêter … Sur l’instant, c’est la pire chose, c’est horrible à vivre ! Mais il faut que vous ressortiez ce vieux dicton qui dit : « Ça va mieux aller, c’est qu’un mauvais quart d’heure à passer … »
    Vous connaissez aussi l’expression : « Petit à petit, l’oiseau fait son nid … », c’est pareil pour vous, vous avez le moral au plus bas, vous devez vous comparer à un petit oiseau qui fait des petits pas, et petit à petit il va réussir un grand pas qui sera son envol … Pour cela, vous devez rechercher les obstacles qui vous empêchent d’agir, puis vous allez les franchir pas à pas avec votre force, mais surtout pas avec les idées qui vous traversent l’esprit, qui vous bloquent dans cette déprime totale …
    Si vous n’avez pas d’idées et pensées négatives, alors il peut s’agir d’une situation qui est en cause de votre dépression bipolaire, voire une personne ! Il vous faut apprendre à l’identifier rapidement, avoir du recul sur sa pathologie est toujours très important . Posez-vous cette simple question : « Pourquoi je suis en dépression ? »
    En bref, il faut toujours se rappeler de ses propres réussites et retenir ses échecs afin de ne plus commettre les mêmes erreurs . Il faut essayer de voir un peu de lumière dans ce brouillard qu’est la dépression, faire des projets d’avenir proche afin de se focaliser sur des pensées ou des idées heureuses et positives …
    Afin de bien savoir différencier ses périodes de dépression avec celle de l’hypomanie et la manie, ou encore de l’état mixte du trouble bipolaire, vous pouvez effectuer notre test dépression bipolaire .

     

    Comprendre les pensées déprimantes afin de s’en débarrasser

    Dépression = aucune confiance en soi, pensées négatives, mauvaise estime de soi, etc etc … Pour définir l’état dépressif du syndrome de bipolarité, il suffit de se dire qu’une situation déprimante est toujours faite pour nous-même, que l’avenir va s’assombrir à cause de notre comportement et que les malheurs des autres sont également de notre faute … C’est triste de penser comme cela, non ?
    Si une petite lueur d’espoir et de positivité apparaît, alors ça ne durera pas, jamais, c’est seulement un peu de chance dans notre vie déprimante . Ça ne se reproduira pas avant un bon moment !
    Prenons pour simple exemple « le travail » . Votre supérieur vous offre une promotion, pour vous c’est une chance car si ça serait été une autre personne qui l’aurait eût à votre place, alors vous auriez pensé que plus jamais vous n’aurez de promotion à l’avenir …
    Et si maintenant vous vous arrêtiez 2 secondes sur votre pensée au moment de la promotion . Pensez-vous mériter cette générosité ? D’ailleurs, est-ce une générosité exceptionnelle ou un réel gain de travail ? … Pour répondre à cela, vous allez devoir chercher quelles forces vous avez mis dans cette action ( de travailler ) … Avec cette promotion, votre vie personnelle va certainement changer, quel impact y aura-t-il sur vous ? Et si vous utilisiez la même volonté, la même force au quotidien dans d’autres domaines, quel serait l’impact final ? Sur votre moral, votre vie, etc etc … Toutes les conséquences de vos actions peuvent vous rendre positif et vous créer une vie, un avenir meilleur . C’est vous qui décidez, car vous êtes concentré, car vous avez un objectif, car vous connaissez le bien que ça vous apporte …
    Et maintenant si une situation négative arrive, trouvez la raison du pourquoi . Est-ce un élément externe qui a favorisé ce revers ? Qu’avez-vous fait, ou ne pas fait, qui aurait pu engendrer cet échec ? Avez-vous un bon rythme de repos ? En aucun cas vous devez vous dire que c’est à cause de vos capacités, et/ou que vous n’en êtes pas capable, il y a toujours une raison et toujours une solution aux problèmes …

     

    Pariez sur vos points forts plutôt que vos points faibles, la réussite viendra toute seule ( enfin presque ) . Pensez également qu’il y a que les personnes qui ne font rien qui ne font pas d’erreurs …
    Si vous analysez constamment vos pensées, alors vous en apprendrez beaucoup sur vous-même et vos pensées déprimantes, et cela pourrait même devenir automatique à l’avenir .

     

    Vous êtes souvent en dépression bipolaire, vous souhaitez réagir sur nos méthodes pour contrer la déprime sans antidépresseur, n’hésitez pas à participer à la discussion sur notre forum ou en commentaire ci-dessous …

     

    Bipolarité et dépression
    Gérer sa dépression bipolaire sans antidépresseurs
  • Le cannabis comme traitement pour le trouble bipolaire ?

    Le cannabis comme traitement pour le trouble bipolaire ?

    Depuis quelques semaines déjà, beaucoup de personnes, bipolaires et proches, nous posent des questions concernant l’association du cannabis et du trouble bipolaire . Peut-on utiliser le cannabis en tant que traitement, principal ou secondaire, contre les troubles de l’humeur ? Le cannabis peut-il soulager les troubles bipolaires ? Quels sont les effets du cannabis sur la bipolarité ? Nous voyons souvent ce type de phrase :
    « Mon mari bipolaire fume régulièrement du cannabis car il dit que ça le soulage … »
    « À l’hôpital, le personnel soignant ne me disait rien quand je fumais du cannabis … »
    « J’ai une amie qui est bipolaire et quand elle fume, elle se sent bien, calme, car sinon elle est toujours déprimée … »
    « Depuis que je prends du shit ( cannabis / marijuana ), je me sens beaucoup plus serein, détendu et prêt à affronter la vie … »
    etc etc …
    Alors qu’en est-il vraiment de ce couplage entre cannabis et bipolaire ? Est-ce bon ou est est-ce mauvais ? Que disent les études scientifiques ? Nous indiquons toutefois que cet article n’a aucune intention d’inciter quiconque, bipolaire ou non, à consommer cette drogue qui est le cannabis, mais plutôt à savoir si la marijuana peut avoir une utilité dans le traitement bipolaire . Nous rappelons que la consommation de drogues est interdite et illégale sans l’accord d’un médecin ( cannabis thérapeutique ) .

     

    Bon pour soulager la dépression et accentuation des crises maniaques ?

    Les symptômes des troubles de l’humeur du patient bipolaire sont l’exaltation et la dépression . Une majorité des psychiatres affirme qu’une consommation excessive de cannabis peut accroître la venue d’un épisode maniaque de forte intensité chez le bipolaire ainsi que sa fréquence . Être maniaque, on le sait, c’est avoir une énergie débordante, être hyperactif et dormir très peu . Les crises d’euphorie peuvent également rendre le patient violent, agressif et lui donner des hallucinations … Selon une étude américaine qui a été réalisée sur plusieurs années, le traitement d’une personne bipolaire avec du cannabis a un risque 5 fois plus élevé de voir apparaitre des symptômes maniaques . Lors de périodes normales, le patient consommait du cannabis plusieurs fois par jour, les premiers symptômes de manie apparaissaient alors en moins de 10 jours après la première prise de marijuana … Il en a alors logiquement été déduit que cela en était une possible cause concernant le développement de la crise maniaque . Cependant, les chercheurs n’ont pas pu confirmer ce diagnostic à 100%, la génétique et beaucoup d’autres facteurs environnementaux sont aussi à prendre en compte concernant ce test entre le cannabis et le syndrome de bipolarité .
    D’autres études scientifiques ont pourtant affirmer que le cannabis améliorait l’humeur de la personne diagnostiquée bipolaire et, chose importante, il ne causait aucune lésion à la fonction cognitive . En résumé, les malades ont signifiés un vif soulagement de leurs humeurs au niveau de l’anxiété mais aussi de la manie …

    Le THC, présent comme une molécule importante dans la composition du cannabis, a réellement des caractéristiques bénéfiques concernant la stabilisation de l’humeur chez le consommateur, et plutôt bonnes pour les malades atteints de troubles mentaux . Cette substance peut en effet agir comme antidépresseur ou encore anti-anxiété, c’est pour cela que beaucoup de fumeurs ressentent un effet de bien-être général au moment de la consommation ! Cette substance à également des propriétés intéressantes pour calmer certaines douleurs, à condition d’une consommation importante de cannabis . Encore mieux, le cannabis pourrait améliorer certaines fonctions cognitives chez le patient schizophrène, alors pourquoi pas pour le trouble bipolaire ? …
    Selon plusieurs longues recherches médicales, les bipolaires consommateurs de cannabis auraient plus de facilité à s’exprimer, se concentrer et réagiraient 2 fois plus rapidement qu’un bi polaire non-consommateur de cette drogue … Est-ce parce que les patients sont alors sous une forme de manie et de psychose développer par la marijuana ? Les personnes bipolaires qui fument du cannabis, bien qu’ils ne soient toujours pas très heureux de leur vie de malade ( comme les non-fumeurs ), ont cependant plus de facilité à entretenir des relations sociales .

    Une femme bipolaire d’une quarantaine d’années a consommé du cannabis pendant 12 mois à des fins de test pour sa bipolarité . Cette femme a, selon elle-seule, reconnu être mieux dans sa tête, plus libre par rapport à ses symptômes d’auparavant :
    « Je consomme régulièrement mais en petite quantité de la marijuana … Je la teste comme médicament / traitement contre ma bipolarité, cela me semble bien inoffensif par rapport ce que je prends d’habitude, comme par exemple les antidépresseurs, le lithium et compagnie …
    Un conjoint a également déclaré que le cannabis semblait bien soulager la maladie bipolaire de sa femme :
    « Ma femme qui est diagnostiquée bipolaire depuis plus de 6 ans a l’air d’aller beaucoup mieux depuis qu’elle fume du cannabis . Cela l’aide à se détendre et dormir . Et quand elle est en dépression, la marijuana l’aide vraiment à retrouver un peu de bonne humeur, elle fait des activités et ne reste pas alitée dans son lit . Grâce à cette drogue, ma conjointe est une femme active presque comme les autres ! Auparavant, elle était sous lithium, mais ce traitement bipolaire ne lui permettait pas toujours d’être correctement stabilisé … »
    Voilà quelques-uns des cas où le cannabis semble vraiment améliorer, dans le bon sens, l’humeur du bi-polaire en période de dépression . Ce cas n’est pas isolé, plusieurs recherches le prouvent . Dans certains pays, le cannabis thérapeutique est prescrit comme traitement contre la dépression et certains troubles de l’humeur …

    Durant une semaine, un test a été réalisé par des spécialistes en santé mentale . Des patients atteints de troubles bipolaire mais qui étaient en phase normale, ni déprimés et ni hyperactifs, ont consommé cette drogue à intervalles réguliers . Chaque malade devait remplir quotidiennement un tableau de suivi sur leurs humeurs comparé à leur consommation de cannabis . Une personne a alors raconté qu’elle fumait peu et seulement pour contrer ses petites périodes de déprimes . Elle aime bien être en légère euphorie … Cette même personne a toutefois avoué que cette addiction faisait changer son état d’esprit, elle ne se reconnaissait pas vraiment à certains moments … Une autre personne a révélé qu’elle ne fumait pas n’importe qu’elle drogue car cela pouvait provoquer l’effet inverse de certains types de marijuana : accentuer la dépression … Elle pouvait alors être très anxieuse, avoir des crises de panique et rentrer dans une sorte de psychose paranoïaque ! Une troisième personne a ainsi constaté que si elle fumait avec excès, le cannabis pouvait alors avoir l’effet totalement inverse, pas de phase manique mais une phase de dépression sévère seulement quelques jours après ces prises excessives …
    Le résultat de ce test a conclu que les malades bipolaires ont beaucoup plus envie de prendre du cannabis lorsqu’ils sont de bonne humeur . Ils sont alors joyeux, positifs mais avouent pouvoir entrer facilement dans une crise de manie, tandis que d’autres individus ont assuré qu’ils pouvaient également avoir un important stade dépressif si leur consommation était excessive . Le cannabis peut donc avoir des effets positifs mais aussi négatifs sur le trouble bipolaire, suivant le nombre de prises ainsi que la réaction du patient à cette drogue sur le long terme . N’oublions pas que le cannabis reste extrêmement longtemps dans le corps de la personne ( environ 30 jours ) .

    La marijuana ne peut pas, à elle-seule, causer de troubles psychiatriques graves, mais elle peut bien initier des effets de troubles mentaux et psychiques : Schizophrénie, bipolarité, etc etc … S’auto-médicamenter avec du cannabis contre son trouble bipolaire n’est pas une si bonne action à entreprendre, déjà qu’un maniaco-dépressif alterne entre phases hautes et basses en permanence, cette drogue pourrait alors dérégler encore plus l’humeur de la personne maniaco-dépressive . Certains psys commencent même à dire que plus le patient consommateur est jeune, plus le risque de trouble bipolaire sévère est élevé … Le risque d’une forte consommation de cannabis peut ainsi inclure un stress permanent chez le sujet, l’addiction pour cette drogue est également à prendre en compte, certains patients « toxicomanes » ont subit un traumatisme à cause de l’abus de cette drogue …
    On le sait, la cause du trouble bipolaire est toujours inconnue, même si plusieurs hypothèses existent, rien n’est officiel . Héréditaire, chimique, psychique, affectif, etc etc … Alors oui, certains bipolaires prennent du cannabis pour traiter leur anxiété mais, tout comme l’alcool, consommer des drogues n’est pas la solution miracle . Sachez quand même que si vous suivez un bon traitement assidûment et aller consulter régulièrement un bon psy, vous devriez alors être assez stable en général, pas besoin de drogues néfastes et illégales pour cela . Le pire est bien évidemment d’associer votre traitement bipolaire avec le cannabis, cela n’arrangera absolument rien, bien au contraire, il rendra inefficace votre traitement ! Si vous y avez déjà songer, préférez plutôt à vous rendre dans un centre CMP ou aller dialoguer, avec d’autres personnes touchées par cette pathologie, dans un groupe de parole par exemple .

     

    Conclusion

    Aujourd’hui, il ne s’agit d’aucune officialisation, aucun pays ne peut encore dire si le cannabis est un bon ou un mauvais traitement contre le trouble bipolaire . Il est certain que cette drogue agit sur l’humeur du consommateur, pas seulement du patient . Suivant les cas étudiés, la plupart observent bien une amélioration lors de la phase dépressive, mais si la marijuana est prise avec excès, alors cela peut laisser apparaître une phase maniaque . Nous ne savons pas vraiment comment cette drogue ferait réagir une personne bipolaire sur le long terme ( 4 – 5 ans ) . Le cannabis a bien des propriétés déstressantes contre beaucoup de troubles mentaux, mais avec un usage non surveillé, l’effet contraire peut se produire . Dans d’autres pays où le cannabis est légalisé, il est plus simple de faire avancer la recherche sur cette maladie « bipolar disorder » comme disent les Américains ! Ce ne sont que des suggestions avec des preuves valables certes, mais limitées, certainement à cause d’une certaine forme de stigmatisation sur cette substance addictive …

     

    Vous prenez du cannabis concernant vos troubles de l’humeur, pour soigner votre bipolarité ? N’hésitez pas à réagir en commentaire et sur le forum !

     

    Cannabis et bipolarité
    Le trouble bipolaire avec la consommation de cannabis
  • Journal de suivi de son trouble bipolaire

    Journal de suivi de son trouble bipolaire

    Pourquoi un journal de suivi de ses propres troubles bipolaires est indispensable pour un bon diagnostic et traitement ? C’est très simple, si vous arrivez à observer vos troubles de l’humeur avec les différents symptômes, comme votre état de fatigue par exemple, il sera alors beaucoup plus facile pour l’équipe médicale de suivre l’état de votre maladie ( psychiatre, CMP, médecin, etc etc … ) . Ce carnet de liaison quotidien est une précieuse aide pour votre psy, afin d’effectuer une évaluation correcte de votre réponse et ressenti suivant un traitement bipolaire par exemple . Ce type de journal est édité pour un mois, il vous suffit donc de l’imprimer en 12 exemplaires pour 1 an minimum . Nous vous conseillons de le remplir quotidiennement et en détail, chaque section est très importante afin de prévenir de tout problème surgissant et ainsi en connaître la cause . Si vous êtes triste un jour et heureux le lendemain grâce à une fête, si vous avez une migraine qui dure dans le temps ou encore si vous avez subi des problèmes familiaux, etc etc … L’objectif de ce journal de suivi, spécial troubles de l’humeur de la bipolarité, est avant tout de vous apprendre à comprendre et analyser votre maladie bipolaire afin de rendre votre vie meilleure, plus stable pour en réduire les risques de rechutes . Vous connaissez le proverbe :

     « Mieux vaut prévenir que guérir ! »

    Vous pouvez bien évidemment remplir certaines parties avec votre psychiatre, par exemple les parties en phase dépressive ou de manie ( ou hypomanie ) sont à remplir quand vous êtes en période stable, normale . Cette partie est en dernier dans le journal : « Planning d’actions pour les mois suivants » . Chaque médicament est à inscrire, si vous changez en cours de mois, indiquez-le dans les notes personnelles avec la raison de l’arrêt . Le nombre d’heures de sommeil est également très important avec le nombre de siestes par jour . Pour bien remplir et comprendre la partie « Phase actuelle – Votre humeur », il vous est nécessaire avant tout de bien connaitre les symptômes bipolaire que vous pouvez retrouver sur notre site, en détail suivant les phases . Quelques exemples de situations :

    • En phase maniaque de fort niveau, votre entourage vous conseillera certainement d’aller faire un séjour à l’hôpital .
    • En phase maniaque de niveau moyen, vous pouvez être hyperactif, vous dormez très peu, vous multipliez les projets, activités et avez des milliers de pensées, d’ailleurs vos proches vous le feront remarquer qu’il vous trouve très agité et irritable .
    • En phase maniaque de faible niveau, vous dormez mal et légèrement moins qu’en temps normal, vous êtes très en forme et parlez vite et beaucoup . Vos conversations et idées commencent à être saccagées et pas toujours logiques et rationnelles .
    • En phase de dépression de niveau fort, vous êtes out, vous devez être hospitalisé de toute urgence car le risque suicidaire est très élevé, surtout si vous êtes isolé .
    • En phase de dépression de moyen niveau, vous avez de gros troubles du sommeil et de l’appétit, vous dormez soit beaucoup, soit pas du tout, ce qui fait que votre sommeil n’est pas récupérateur et ça se ressent sur votre rythme ( de travail ) qui est au ralenti, vous mangez très peu, votre énergie est au plus bas et vous pouvez être amené à penser et faire des tentatives de suicide . Vous commencez à vous isoler du monde et ne faîtes plus beaucoup d’efforts .
    • En phase de dépression de niveau faible, vous dormez énormément car vous êtes toujours très fatigué, vos pensées sont noires et négatives, vous vous sentez comme au ralenti, etc etc …

     

    Vous pouvez télécharger et imprimer gratuitement ce journal de suivi pour votre trouble bipolaire ci-dessous :

    Télécharger le journal de suivi pour le trouble bipolaire en format paysage pour impression ( sur 3 pages )
    Télécharger le journal de suivi des troubles de l’humeur à imprimer au format portrait ( sur 1 page )

    Très bien, maintenant il ne vous reste plus qu’à le remplir quotidiennement, pourquoi pas également avec vos proches et l’aide de votre psy .

     

    Nous vous communiquons également une petite liste où sont répertoriés une dizaine de méthodes pour diagnostiquer sa bipolarité, une sorte d’auto-diagnostic de ses propres troubles bipolaire ( la cerise sur le gâteau ! ) .

    A – Établir le type  » P.I.M  » de la dernière phase : La polarité ( bonne ou mauvaise ) – L’intensité ( forte ou basse ) – La mixité
    B – Éviter à tout prix d’associer le terme « épisode » avec le mot « trouble »
    C – Avoir plusieurs entrevues avec votre équipe médicale
    D – Recourir à beaucoup de tests bipolaire et de sondage sur cette maladie et en tirer profit
    E – Ne pas négliger le fait qu’une dépression mineure peut facilement se convertir en dépression bipolaire
    F – Se servir du système d’évolution : date du commencement, type de cycle, délais et rythmes des cycles, quantité des phases
    G – Se motiver le plus souvent possible à dessiner sur papier son ressenti sur l’humeur actuelle et ses changements
    H – Déterminer son état psychologique
    I – Rechercher des informations sur sa généalogie, l’historique et les antécédents familiaux
    J – Être concentrer suite aux bouleversements qui peuvent survenir après la prise de psychotrope et autres antidépresseurs

     

    Si vous connaissez ou avez appris par vous-même des méthodes qui vous aident dans votre combat contre la bipolarité, n’hésitez pas à nous les faire partager avec votre suivi en commentaire et sur le forum des bipotes !

     

    Tableau de suivi des troubles mentaux
    Exemple de journal de suivi des troubles bipolaires et de l’humeur
  • Bipolaire et Traitement – Résultat de notre sondage

    Bipolaire et Traitement – Résultat de notre sondage

    Le 09 Août 2016, Le Bipolaire vous proposait de répondre à un sondage sur le traitement bipolaire via plusieurs questions . Aujourd’hui, nous pouvons déjà établir quelques conclusions, grâce notamment aux 102 bipolaires ayant répondu au sondage . Le but de ce sondage était avant tout de connaître les habitudes des malades dans leur traitement ainsi que de savoir s’il existait une grande différence, ou a contrario beaucoup de similitudes, entre les personnes souffrant de maniaco-dépression . Voici donc un bref résumé des réponses aux questions posées .

     

    La moyenne d’âge principale des répondants était comprise entre 35 et 45 ans ( plus de 58% ), entre 18 et 35 ans ( 18% ), entre 45 et 65 ans ( 22% ), et près de 2% n’ont pas répondu ! Comme indiqué sur le schéma ci-dessous, plus de 83% des personnes interrogées étaient des femmes, pour seulement moins de 17% d’hommes .

    Pourcentage de femmes et d'hommes bipolaires
    Combien de femmes et d’hommes bipolaires

     

    La première question était de savoir si les sondés étaient actuellement sous traitement bipolaire . 78% de personnes bipolaires suivent actuellement un traitement et seulement 7% l’ont arrêté . Ce qui est légèrement alarmant, ce sont les 14% qui ont répondu non, ils ne sont pas ( ou plus ? ) sous traitement …

    Êtes-vous sous traitement ?
    Êtes-vous sous traitement bipolaire actuellement ?

     

    La seconde question de ce sondage était de connaître le nombre de médicaments qu’avaient pu tester les patients afin de soigner leur bipolarité . Plusieurs choix étaient disponibles : 1, 2, 5 ou 10, et autre . Une majorité des personnes ont répondu par le choix « autre », et plus surprenant était la récurrence de la réponse suivante : Beaucoup trop ! … Nous mesurons un ras-le-bol général de la part des bipolaires, avec moins de 40% qui ont pris seulement 1 ou 2 médicaments contre leurs troubles de l’humeur et près de 36% qui ont avoué avoir testé entre 5 et 10 médicaments . C’est énorme !!!

    Combien de traitements bipolaire ?
    Le nombre de médicaments testés contre la bipolarité

     

    La question 3 proposait de décrire les types de médicaments pris pour se stabiliser . Le top 3 était bien sûr évident, mais on aurait préféré dans un autre ordre, vu les effets néfastes que peuvent produisent les antidépresseurs …

    1 – Antidépresseurs avec plus de 81%

    2 – Anxiolytiques avec plus de 78%

    3 – Stabilisateurs d’humeur ( thymorégulateurs ) avec moins de 73%

    S’en suivent dans l’ordre les somnifères pour les troubles du sommeil ( insomnies, fatigue permanente, etc etc … ) avec près de 60%, les antipsychotiques ( un classique ! ) pour presque 60%, les antiépileptiques pour 34% et pour finir les sédatifs et neurorégulateurs avec chacun moins de 30% .

    Soigner la bipolarité
    Les différents médicaments pour les troubles bipolaires

     

    En question 4, on demandait à quel type de suivi les répondants ont pu assister pour leur bien-être . Évidemment, les séances chez le psychiatre ( 90% ) et le psychologue ( 65% ) sont les bases du suivi bipolaire . Les centres CMP et groupes de paroles arrivant ensuite pour plus de 30% des patients maniaco-dépressifs, puis la séance chez un hypnotiseur ainsi que la thérapie de psychanalyse sont loin derrière tout de même avec moins de 15% . La sismothérapie ( électrochocs ) ne représente que 5% . À notre grande surprise, peu de personnes souffrant du trouble bipolaire vont à des réunions d’associations, comme Argos : moins de 3% !!!

    Quels spécialiste pour le suivi
    Les spécialistes pour suivre la maladie bipolaire

     

    La 5ème question concernait pourtant un classique du bien-être du malade bipolaire : La luminothérapie . Quelle surprise de voir seulement 12% des patients ayant avoir déjà testé la luminothérapie . C’est pourtant un outil simple à avoir chez soi, et qui rencontre un gros succès en période de dépression ( surtout en hiver ) . Un conseil : Si vous faîtes parti des 87% ayant répondu non, essayez juste une fois et vous l’adopterez certainement !

    Tester la luminothérapie
    La luminothérapie pour les troubles de l’humeur

     

    En question 6, là aussi un classique, mais plus triste tout de même : Le séjour en hôpital psychiatrique . À l’inverse de la luminothérapie, beaucoup ont répondu oui . Plus de 70% des bi-polaires ont déjà séjourné au moins une fois en « HP » pour leur trouble bipolaire . Triste nouvelle, mais parfois nécessaire pour pouvoir se rebooster ensuite …

    Séjour en hp
    L’hôpital psychiatrique pour bi-polaire

     

    7ème question qui vous demandait depuis combien de temps vous aviez été diagnostiqué bipolaire ? Plus de 50% des personnes interrogées sont officiellement bipolaires depuis plus de 5 ans . Ça nous rappelle bien que bipolaire, on l’est à vie malheureusement ! Dans ce sondage, nous avons également des nouveaux bipolaires, plus de 15% ont été diagnostiqués bipo depuis moins de 1 an …

    Délai pour être diagnostiqué bipolaire
    Le diagnostic bipolaire

     

    Avec la 8ème question, nous abordons un sujet complexe, peut-être même sensible pour certains : Le type de bipolarité . Il est toujours difficile, même pour les médecins spécialistes d’ailleurs, de connaître exactement le type de bipolarité d’un bipolaire . Les plus fréquents sont le 1 et 2 qui diffèrent surtout par la phase de manie et d’hypomanie . Plus de la moitié ont répondu qu’ils ne savaient pas, mais nous comptons tout de même plus de bipolaire type 2 ( 31% ) que de bipolaires type 1 ( 13% ) . Viennent ensuite le type 3 de bipolarité avec moins de 5% et les types 4 et 5 .

    Bipolaire type
    Quel est votre type de bipolarité .

     

    Lithium ou Depakote ? Voilà la 9ème question . Qui a déjà tester ? Le Depakote arrive avec 10% de plus que le lithium, qui l’aurait cru ?! À noter aussi, près de 15% des personnes bipolaires ont déjà pris les 2, mais plus de 33% n’ont jamais eu ce genre de traitement …

    Traitement principal du bipolaire
    Lithium et Depakote

     

    La 10ème question était la question qui tue : Savez-vous pourquoi vous êtes bipolaire ? Autant dire fifty-fifty . C’est une question piège et parfois difficile à répondre, et avouons-le, si on savait vraiment pourquoi on était bipolaire, on le vivrait peut-être mieux, non ? Une réponse complémentaire est également apportée sur cette question par beaucoup de bipotes : « oui je le sais, enfin je crois … »

    Vous êtes bipolaire ?
    Pourquoi je suis bipolaire ?

     

    La onzième question concernait l’aide de l’entourage du bipolaire, lui donner une note de 1 à 10 . Une question variable où on arrive quand même à voir que presque 60% de bi polaires ont mis moins de 5 dont 30% moins de 3 … Il est tout de même toujours difficile d’aider correctement une personne souffrant du syndrome de bipolarité, difficile de la comprendre, mais il est également difficile  pour l’entourage de savoir comment aider une personne souffrant de cette pathologie des troubles mentaux . Le bipolaire n’est pas facilement accessible, encore moins en pleine crise, et l’aider est alors très compliqué si l’approche amicale est déjà tendu par le malade . On vous fait remarquer que près de 10% ont mis une note de 8, comme quoi rien n’est impossible avec de l’effort et du réconfort …

    Aide et bipolaire
    L’entourage d’un bipolaire

     

    Nous avons terminé par une question complémentaire, si vous aviez d’autres informations à apporter concernant votre quotidien, votre traitement, ses effets sur vous . La première chose qui est revenue très souvent a été la prise de poids ( je grossis ), viennent ensuite les nombreux effets indésirables des médicaments prescrits : paralysie, somnolence, trouble de la mémoire, des tics nerveux suivant les doses, tremblements, troubles de la libido, etc etc … Nous avons également ressenti la totale impuissance face à cette souffrance quotidienne, malgré les suivis, les traitements, etc etc … Peu importe le nom du médicament Lamotrigine, Abilify, Xeroquel, Lamictal ou encore Deroxat, rien n’y fait, la souffrance est là, bien présente, soit sous forme d’effets secondaires indésirables, soit car le traitement n’est pas ( ou plus ) du tout adapté à l’intensité et la diversité des crises de bipolarité et sauts d’humeur imprévisibles .

     

    N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ci-dessous ou de vous joindre à la discussion concernant le résultat du sondage par rapport au traitement bipolaire sur le forum des bipotes .

  • Les bipotes : Entre colère et traitement  … – Épisode 5

    Les bipotes : Entre colère et traitement … – Épisode 5

    La saga des bipotes continue et cette semaine ils sont plutôt en colère contre les faux bipolaires, et ils nous parlent beaucoup de leur traitement lourd qu’ils on du mal à supporter mais qui est tout de même vital … Nous avons également posé une simple question à nos fans du bipolaire sur Facebook : Pourriez-vous être avec une personne bipolaire ? Voici le résultat de cette question, beaucoup ne savent pas, mais l’autre majorité répond par oui pour vivre avec un bipolaire, selon elles, elles en sont capables .

    Sondage sur la bipolarité
    Le résultat de notre question sur  » être avec un bipolaire ? « 

    Les bipotes sont de plus en plus nombreux, déjà plus de 25 000 membres bipolaires actif via Facebook et la communauté Twitter commence à s’agrandir également … Cette semaine, ils nous parlent de coup de gueule sur cette mode d’être bipolaire, beaucoup ont réagit ! Les fans en ont marre des gens qui rigolent de cette maladie psychiatrique, certains patients prennent beaucoup de cachets pour se soigner et d’autres leur envoient des messages d’encouragement et d’espoir … Épisode 5 des bipotes avec Le Bipolaire, c’est partiiiiiii ….

     

    On débute cet épisode des bipolaires avec Titia, une femme qui est très active sur notre page Facebook . Elle ne prend plus de traitement, elle a vécu avec une personne mais ça n’a malheureusement pas duré et elle nous fait savoir que la bipolarité n’est pas une maladie contagieuse …
    —> Titia L. : Moi prend plus rein
    Titia L. : moi pareil vécu avec une personne pas marcher longtemps car avais du mal vivre avec sa
    Titia L. : Bipolaire pas maladie contagieuse faux vivre avec malheureusement pas le choix moi même bipolaire

    Puis elle s’est trouvé des copines bipo ayant les mêmes idées … Stéphane, Barby, Véronique et Ophélie échangent leurs avis avec Titia …
    —>Barby N. : Moi aussi ça me tue ces com… j’ai eu aussi un enfant sous cachets il va très bien 🙂
    Stéphane R. : Moi suis sous traitement depuis un an et vis bien avec !
    Titia L. : Ces sur pas facile mes faux faire avec

    —> Titia L. : Moi honnêtement prend plus rein décidé de m’en sortie tt seul ces sur pas être facile question de volonté suivre faire thérapeutique baisse de plante
    Véronique C. : Idem
    Ophélie D. S. : Et ça vous réussi ou pas ? Moi aussi ras le bol de prendre des médicaments pour être « normal »

    On passe directement à Barby ( et pas Barbie ^^ ), wahou, elle répond beaucoup aux différents commentaires des autres bipotes, on va finir par l’embaucher chez Le Bipolaire !!! Entre son traitement qui lui fait se sentir presque bien ( lithium ) et ses petits avis bien trancher, Mouche, Stéphane, Virginie et Sonia se sentent moins seuls dans leur souffrance …
    —> Barby N. : Je pense que vous connaissez pas la souffrance pour dire ça
    Mouche M. : Ba je pense que la personne y est aussi. Mais beaucoup de personnes sont dans le déni

    —> Barby N. : Moi le traitement me sauve
    Stéphane R. : Moi aussi il m’a changé la vie !
    Virginie A. B. C. : Moi aussi car ils sont de mieux en mieux adaptés … Merci la vie !

    —> Barby N. : Sans oublier l’overdose

    —> Barby N. : Soigner les phases oui beaucoup de grands noms bipolaires , et la souffrance que cette maladie génère pour le malade les proches , les dépenses les situations à risque … les tentatives de suicide le suicide

    —> Barby N. : Parce que ça lui convient pas peut-être moi j’ai du lithium et ça me va très bien
    Sonia R. : Mauvais traitement a changé courage

    Puis Pamela lui demande d’arrêter pour une raison surprenante …
    —> Pamela L. : Arrêtes de leur parler Barby tu les instruis laissés les dans leur ignorance

    Virginie en assez des gens déprimés et négatifs et décide de quitter la page … C’est une bien triste nouvelle pour nous . Sinon, elle nous informe tout de même de sa connaissance sur un antidépresseur et de la maladie bipolaire en général … Il est tout de même regrettable de réagir sous l’impulsion comme elle l’a fait mais nous comprenons, il faut juste avoir un peu de recul sur cette pathologie et sur ce que l’on peut lire … Quant à Jessy il est d’accord avec elle .
    —> Virginie A. B. C. : Le Serpolet est un anti dépresseur et ce genre de molécule ne convient pas forcément aux personnes bipolaires … Si c’est votre médecin traitant qui vous prescrit cela, je vous conseille de vous rapprocher d’un psychiatre …

    —> Virginie A. B. C. : C’est une maladie chronique comme l’hypertension et le diabète qui est en partie génétique et biologique alors bien sûr que le traitement est à vie ! Sinon c’est rouler à 150 km/h sans ceinture de sécurité : certains auront la chance qu’il ne se passe rien, d’autre auront un accident parfois mortel. Je vais quitter cette page car j’en ai assez de lire toujours des commentaires aussi bas de plafond … Quant à la souffrance, on apprend à vivre avec une fois que nous avons bien accepté notre pathologie et surtout lorsque nous savons quel est notre type de bipolarité. Arrêtez de faire passer les bipolaires pour des personnes ratées. C’est insupportable ! In doit se battre plus que les autres, mais nous ne sommes pas de demeurés et notre vie n’est pas forcément gâchée. Il faut aller de l’avant, être curieux et s’intéresser à beaucoup de choses là dessus et arrêter de lire des articles « tout fait ». Il y a du génie dans cette maladie, exploitez le au lieu de toujours avoir un regard pitoyable sur celle-ci. La souffrance fait partie de notre quotidien comme d’autres malades chroniques.
    Jessy J. : Bravo pour votre réponse ouf!!! Enfin
    Virginie A. B. C. : Merci Jessy Jt … J’en ai assez des amalgames et des moqueries sur les bipolaires et aussi de ceux qui se cherchent derrière cette pathologie pour un oui pour un non.

    On ne peut plus faire d’épisode des bipotes sans parler de Zouzou, bipote fidèle au poste !! Il prend beaucoup de médicaments pour traiter son syndrome et ça l’énerve vraiment surtout qu’avec une drogue illicite il allait mieux avant !! À quand la légalisation ?? Il ne comprend pas son médecin non plus qui l’enferme dans une spirale médicamenteuse sans fin selon lui …
    —> Zouzou Z. : Avec un traitement lourd je dors bien mes es bien raisonnable ?

    —> Zouzou Z. : Pour moi il n’y a que le cannabis qui me calme mes malheureusement on vie dans un pays de merde qui l’inertie . Moi je prend 5 lysanxia 3xeroquel 1seropran et 1nocytamide et sa ne me calme pas moi si sa continue je vais me remettre à fumer des pétard au moins j’étais calme et j’arriver à me contrôler que la je suis une bombe à retardement

    —> Zouzou Z. : Moi je peux prendre jusqu’à 15 caché par jour et à chaque fois que je vois le médecin il me dit sa ira mieux dans 8jours et il m’augmente mon traitement ses un combat journalier ma famille et mes pseudo amies ne savent pas l’en faire que l’on vie quand on ce retrouve seul sans travail mes essayer de faire comme moi j’espère qu’un jour ils trouverons un traitement efficace . Pour moi le seul traitement qui nous rend heureux et interdit en France et en Grèce c’est pour sa que je n’en parle plus car ma famille et contre et pourtant t je des pansé jusqu’à 200€ par moi mais j’étais heureux maintenant je n’ai plus les moyens alors je me drogue avec des cachés SERTE s’est la sécurité social qui paye mes j’aimerais bien que tout nos ministre souffre autant que nous et la on verra qu’ils changeront d’avis sur le cannabis thérapeutique

    Il répond même à notre questionnaire sur les troubles bipolaires avec Nelly et Marine …
    —> Nelly T. : 9/10
    Zouzou Z. : Tu as de la chance moi je serai plus près des 4/10 le docteur ma augmenter mon traitement encore 1 semaine à attendre pour allez mieux soi disant
    Marine : Mdr suis maniaquo dépressif haha

    C’est au tour de Julie, entre messages d’espoir pour les bipolaires et coup de gueule pour cette mode bipolaire, elle reste déterminé ! Et ce n’est pas Jess, Pascal, Marie, Priscilla, Sandrine, Amandine ou Melyça qui diront le contraire . Une chose est sûre, Julie rassemble les bipotes après chacun de ses commentaires, bipolaire influente ??? …
    —> Julie K. : Je me suis grandement reconnu dans ton témoignage .,, courage

    —> Julie K. : Une mode non mais qu’est ce qui faut pas lire ! C est une maladie tellement compliquee je l’ai depuis plus de dix ans

    —> Jess H. : C’est pas une mode, c’est une maladie je suis bipolaire ont ne choisi pas d’être bipolaire heureusement j’ai mes enfants, ma psy qui m’aide à surmonter ses phases que je traverse
    Pascal P. : Comme toi, j’ai la chance d’avoir un super psy, et j’entame ds 2 semaines une psychothérapie dans un centre qui est pris en charge, car je n’ai jamais eu les moyens avant de voir un psychologue. Courage Julie K. : Je me reconnais en toi , courage vraiment …
    Sandrine F. : Merci beaucoup oui on est tous différents mais malgré ça parfois on se ressemble mais ça me fait touche de pas me savoir seule . Un grand courage à toi aussi
    Julie K. : Merci beaucoup créer adorable et si tu as besoin de parler c’est avec plaisir 🙂
    Amandine R. : Oui je suis ta bipolaire ma doudou ??
    Melyça M. : Viii ??

    Sandrine est une fille bi-polaire qui nous a laissé son propre témoignage et en bonne personne qu’elle est, elle répond aux bipotes qui ont réagit à son histoire avec sa maladie … Kiki, Virginie, Laura, Ric et Marie la soutiennent même si elles ne sont pas toutes bipolaires, fibromyalgique pour certaines …
    —> Kiki N. : Je te souhaite plein de courage. Je ne suis pas bipolaire mais j’ai également une maladie invisible qui est la Fibromalgye, du coup je sais ce que c’est que de cacher son état aux autres et souffrir en silence, les sautes d’humeur, la dépression… Moi quand je ne me sens vraiment pas bien, j’écris, je dessine, je colorie, je lis.. J’occupe mon esprit… Si ça peut t’aider un petit peu.. Bon courage et essaye de rester positive dans les moments obscurs..
    Sandrine F. : Merci beaucoup toute ces maladie qui ne se voit pas sont traître parce que le sourire tout le temps quelque soit l’humeur mais le jour où c ingérable les gens ne comprenne pas et comme un pas le droit à l’erreur … mais bon merci pour tes conseils c très gentil je me réfugie beaucoup dans la musique . J’adore écrire mais ne le fait pas assez il faudrait peut être que je m’y remettre histoire de ressortir ces démons en moi . merci pour ta réponse ?
    Laura C. : Fibromyalgie pour moi aussi :/

    —> Ric V. D. B. : Une maladie qui ne se voit pas une maladie que les gens ne comprennent pas. Beaucoup de gens pensent qu’on est lunatique n’arrive pas à comprendre que cette maladie est en nous et elle ne se voit pas à l’extérieur c’est un vrai handicap. Je me suis fâchée avec beaucoup de monde à cause de cela mais je ne peux pas leur en vouloir vu qu’ils sont ignorants là-dessus..
    Sandrine F. : Oh mon Ricou !!! Mon voisin de chambre lol j’espère que tu va bien . C cool d’avoir lu mon article . Et je suis d’accord avec toi c dur au quotidien et le regard et les pensée des gens sont de plus en plus insupportable mais bon …. on doit faire avec …

    —> Sandrine F. : Merci à tous pour vos histoires et vos conseils ça va beaucoup m’aider ..

    —> Marie J. : Je pense qu’il y a autant de variantes que de porteurs de la pathologie chacun de nous le vivons comme nous pouvons il nous faut être forts et positifs et ne pas réduire tout notre être à la maladie … Nous sommes porteurs, nous sommes patients, malades, nous ne sommes pas « elle » ! Chaque jour est un apprentissage, 1 pas de plus, avec le traitement, avec les thérapies, avec les accompagnants, soignants, avec l’entourage… Courage ! Force est de constater que nous ne sommes pas seuls à faire face et quelque part malgré tout ça rassure !
    Sandrine F. : C vrai quand je vous entend tous ça me donne envie de me battre merci encore
    Virginie A. B. C. : Il faut se battre, ce n’est pas de notre faute, c’est en partie génétique et biologique … Sauf que nous, on nous montre du doigt car les médias notamment ont fait que pour certains c’est une maladie « à la mode » comme j’ai pu lire dernièrement ?
    Ne jamais perdre de vue que c’est une maladie chronique et que nous devons vivre avec… Mais nous n’en guérirons pas.
    L’accepter c’est déjà un pas, identifier nos manies qui sont nos facteurs déclenchants est un deuxième pas et puis après évidemment suivant notre « type » de bipolarité, adapter notre vie.
    Seuls ceux qui vivent tous les jours avec cette souffrance invisible peuvent comprendre.

    On passe à un homme bipolaire, Pascal ( pas le grand frère ! ^^ ), aux tendances borderline, également avec un traitement très lourd, beaucoup de cachets comme il le dit ! Nadine, Virginie, Carole et Sabrina lui répondent et l’encouragent … Petite colère pour lui aussi concernant cette mode d’être bi polaire ainsi que les personnes qui ne comprennent pas cette psychose du maniaco-dépressif …
    —> Pascal P. : Courage … Moi aussi bipo et border, on va dire qu’on me « maintient » grâce au xeroquel après une 15ene de traitement… On sen sortira un jour…

    —> Pascal P. : 11 cachets ? Estimez vous heureuse… j’en ai 21 par jour… comme vous je suis bipo type 2 avec tendance borderline.
    Apres oui, on perds beaucoup avec cette ( ses ) maladies… moi aussi j’ai perdu mes amies, ma copine… mais je me suis renseigner a fond sur ma patho et comme vous j’essaye de profiter des « bon » moments, courage a vous quand même 😉
    Nadine H. : Les amis n’étaient pas de vrais amis ????
    Carole P. : 21 cachets aujourd’hui 3 ? c ‘est possible.courage
    Sabrina S. : pareil pour moi j’ai perdu les gens du je côtoyais je n’ai plus que qqes membres de ma famille mais pas tous… ?
    Virginie A. B. C. : Je suis mariée depuis 22 ans et mon mari a beaucoup souffert mais quand on aime vraiment , on se soutient et on essaye de se guérir mutuellement.
    N’oublions pas qu’il y a quand même du genou dans cette maladie alors découvrez aussi votre talent et cela vous ouvrira beaucoup de portes … Toujours garder en tête que ce n’est pas de notre faute mais se battre contre cet adversaire invisible … Désolée j’ai voulu écrire du génie pas du genou ? Arffff ces bipolaires : toujours le mot pour rire

    —> Pascal P. : Je préfèrerai souffrir d’une « mode » plutôt que de la bipo…

    —> Pascal P. : Le pire aussi se sont les gens quand tu es en down qui te sorte arette et lève la tête, ressaisi toi.. Quest ce que j’aimerai qu’ils soit dans notre peau rien que quelques jours ils comprendrai !! J’ai tout perdu moi a cause de ça !! Copine, mes soit disant amis, mon boulot, une partie de ma famille sauf mes parents heureusement , placé en invalidité 2 et 21 cachets a prendre par jour… Plus les TS les séjours en HP ect… Et car ce n’est pas suffisant 50kg en 5 ans… Vive les traitementd.. Bref si c’est ça être une mode… Et bien sur vu que c’est un handicap invisible les gens te croit pas ou prenne ça a la légère…

    Marie est aussi bipolaire depuis très longtemps, énervée aussi contre cette tendance bipolaire et se plaint de cette foutue maladie qui la fatigue … Ophélie, Marilyn et Vivi sont du même avis qu’elle .
    —> Marie H. N. : Oui quand ça fait 30 ans que tu en souffre ….elle est où la mode ? Bande d abrutis !!!!!

    —> Ophélie D. S. : C’est un enfer à vivre au jour le jour, des hauts.. Des bas, des bas et des hauts ,très difficile à gérer surtout quand les proches ne comprennent pas ou en remettent une couche.
    Ont est différents, nos émotions son puissance 1000
    Marie H. N. : C est exactement ça …c est fatiguant et douloureux …..
    Marilyn D. : Oui c’est ça !!!!

    —> Vivi S. : Lantiepilepthique n’a eu aucun effet sur moi. Le zeroquel est mon traitement actuel et il est efficace.
    Marie H. N. : tu n as pas pris trop de poids avec ça ….tant mieux si ça marche !!!!

    —> Marie H. N. : Moi quand j ai commencé à faire des trucs de ouf ,j ai juste cru que j étais une dépravée et le terme bipolaire n existait pas ,alors surtout ne me dites pas que je veux être à la mode ,ça m a bien niqué ma vie et ça continue …..

    Nathalie est très touchée par le témoignage et se trouve des points communs avec la personne bipolaire qui l’a écrit . Elle est également très remontée contre cette mode avec la bipolarité et nous fait bénéficier de sa colère en conclusion : elle n’est pas à la mode !!!
    —> Nathalie P. : Je suis bipolaire et si émue..presque troubles à la lecture de ton témoignage car je me retrouve dans tellement de symptômes de la maladie et de tes dires qui pourtant me paraissent si précis qu’ils pourraient me paraître aussi si personnel (à toi) ..en te lisant je me sens à la fois comprise et moins seule face à tt ça au quotidien..à la fois » rassurée « de ne pas être seule à vivre ça ..j espère que vous lecteurs..en comprendrez le sens(savoir ke je ss comprise de manière évidente par des personnes qui connaissent et vivent cette maladie ou la côtoie) et à la fois apeurée de ne pas savoir quel sera la suite de cette vie parfois..trop souvent si difficile..merci et bon courage à toi..à tous…

    —> Nathalie P. : Pt être plus à plaindre ke nous les bipolaires…ces ignorants ki ne savent pas de quoi ils parlent.. et ki n ont pas la sagesse de fermer leur grande gueule plutôt que de passer pr des abrutis incultes…tu vx ma vie? C quand tu vx…choisi bien il serait pt etre plus raisonnable de te contenter de la tienne! et apprendre un peu la tolérance sinon demain à ki le tour …le cancéreux ki a » choisi « son cancer..l enfant trisomique…etc..ds le doute de ma bipolarité une chose est sure…je ne suis pas là mode..

    Le test bipolaire de notre site est toujours d’actualité et beaucoup de malades le passe chaque jour . Nathalie et Géraldine sont très ironiques au sujet de ce bipolaire test !
    —> Nathalie D. : Géraldine, test à toujours avoir dans son sac ????
    Géraldine M. : oui ça pourrai sauver des vies lors de soirées merdiques lol

    Magali et Marie n’aiment pas les fans qui rigolent en commentaire sur cette maladie handicapante et invisible …
    —> Magali N. : Y’a des personnes qui en ri là c’est vraiment pas drôle hein
    Marie J. : C’est vrai que ça n’a rien de drôle ou de mignon cette maladie c’est l’enfer au quotidien quelle que soit la phase et les traitements à vie avec toutes les conséquences que cela implique

    Concernant un certain point que l’on retrouve beaucoup en commentaire, nous répondons que  » Non, nous ne sommes pas tous bipolaires  » … Morgane, Yvette et Lydie ne mesurent pas vraiment l’importance de cette mauvaise santé mentale qu’ont certains malades mentaux …
    —> Morgane B. G. : Je pense qu’ont l’est tous à quelque part mais pas au même degrés

    —> Yvette A. S. : Nous sommes tous bipolaires
    Lydie A. : plus ou moins tous mais le vrai bipolaire est dans une souffrance extrême au point de se faire du mal tout seul pour évacuer leur propre mal être.

    Félicitation à Marie-José pour avoir obtenu cette note parfaite à notre questionnaire sur les troubles bipolaires .
    —> Marie-José R. : 10/10

    Anne-Laure nous remercie et nous donne sa petite définition de son traitement bipolaire .
    —> Anne-Laure L. Z. : Merci de cette belle explication qui rend plus claire la maladie. Bipolaire de type I depuis 24 ans, j’ai découvert cette maladie à 17 ans. J’ai un traitement à vie bien évidement, qui n’évite cependant pas les crises mais les espace et les minimise. Courage à toi.

    Voici un petit conseil essentiel et bien réel, c’est signé Maherzia .
    —> Maherzia C. : Prenez soin de vous et surtout n’arrêterez pas votre traitement médical ???

    Des fois, on reçoit des sortes de leçons de vie sur LeBipolaire et ça réchauffe le coeur, MERCI Tipule, Habiba, Mijo et Lolo !
    —> Tipule F. : on nés pas bipolaire , on le deviens, je suis partie, très jeune de la maison, mes parents étaient tous les deux bipolaires, à l époque, peux de gens en parler, après plusieurs psychiatres, et maisons de repos pour les deux , rien n y a fait, ils sont toujours malades à ce jour, mais , ils sont des super parents , pleins d intelligence, aujourd hui , adulte , je comprends mieux leur maladies , je souhaites a tous ceux qui en souffre d être encadré et de voir de bons médecins, merci de m avoir lu 🙂

    —> Lolo R. : Sauf que la bipolarité c est pas pareil qu une dépression angoisses ou autre qu on peu effectivement soigner en gérant les émotions. C est quand même différent. J ai arrêté mon traitement pensant comme vous sauf que quand je suis en période d hypomanie ça prévient pas, pas d élément déclencheur ni rien et impossible de redescendre juste par volonté

    —> Mijo B. : Non soigné ruine la vie de l’entourage.?
    Etiennette B. : Courage.c’est un handicap invisible. Les bipolaires sont à fleur de peau mais au fond très affectueux et en manque d’affection. Les grands peintres étaient bipolaires. Ce sont des artistes écorchés vifs

    —> Habiba A. : C est une souffrance terrible,mais y’a des solutions quand t on s en donne les moyens.

    Vivre et être fréquemment en contact avec un bipolaire ce n’est jamais facile ! Lydie, Tonia, Sophie, Caro et Havés nous apporte chacun leur ressenti sur les bipolaires et leurs troubles de l’humeur parfois imprévisible malgré eux …
    —> Lydie C. : Une maladie certes mais dur de vivre avec un bipolaire même impossible ça détruit

    —> Tonia D. : Oui les émotion son décuplé a 100/100 defoi c très dur a géré

    —> Sophie C. : J ai vécu avec un bipolaire parfois agréable puis sans savoir pourquoi besoin d être seul pendant quelques heures puis phase d agressivité on en ai arrivé a une séparation je n en pouvais plus trop épuisant nerveusement

    —> Caro D. : Je vis déjà avec. relation très tumultueuse et pas forcément dans le bon sens… je suis suivit moi aussi our psychologue pour m aider a tenir, mais la ça va..

    —> Havés L. A. : out le monde le comprend pas..

    On a même droit à de l’ironie avec Gui !!! ^^
    —> Gui V. : Cours FORREST COURSSSS

    Et peut-être de la mélancolie avec Sandrine …
    —> Sandrine L. B. D. : moi il ai parti …

    Et encore une belle définition de la vie en couple avec un malade bipolaire grâce à Cécile …
    —> Cécile L. : Beau témoignage. J’ai vécu 10 ans avec mon mari bipolaire. Je trouve quand France, l’entourage d’un bipolaire n’est vraiment pas pris en charge, aucun accompagnement. Il faut gérer au risque de sa vie et de la sienne. Aujourd’hui nous sommes divorcés, mais toujours en contact,( il ne veut plus se soigner car pour lui il n’est pas malade), souvent nous passons encore par des phases difficiles, je n’arrive pas à le laisser entièrement. J’ai beaucoup souffert, ainsi que notre entourage,et je suis partie car ma vie était en danger, malgré mon amour pour lui.

    Il est vrai que beaucoup de bipotes se revoient au travers de certains témoignages, comme Magnolia ou Martine …
    —> Magnolia M. : c tout moi

    —> Martine G. : C’est exactement ça INCOMPRIS et pourtant on en souffre

    Bipolaire mais fière de l’être comme Françoise … C’est beau ce mini témoignage, non ?
    —> Françoise F. T. : Moi aussi bipolaire diagnostiqué il y a 15 ans type 1 je m en sors bien toujours suivi surtout après une demande de séparation de mon mari traité avec athimyl et enfin bien dans ma peau au bout de 10 ans et fière de être bipolaire car j ai fait plein de bonnes choses que je n aurais jamais osé faire (avec le recul ) courage à tous

    Harilanto est découragé par le manque d’informations et d’aides concernant les troubles bipolaires …
    —> Harilanto R. : Mais la maladie psychiatrique restera tirs dans l’inconnu, mal accepté , honteux… c’est désolant

    Jennifer a sa maman qui souffre de troubles bipolaire et elle reste dans le déni, et oui, cette maladie est souvent héréditaire ..
    —> Jennifer F. : J’ai ma mère qui est bipolaire sa détruit l’entourage et la personne cette maladie est horrible et la souhaite à personne

    —> Jennifer F. : Moi ma mère n’accepte pas la maladie sa fait 9 mois je la voit plus je me suit protéger se qui me fait peur c’est que la mère de mère l’était c’est héréditaire

    Virginie est une bipote fan d’émoticones !! ^^
    —> Virginie N. D. : ??? dur à vivre ????

    Pierre nous redonne du courage, on en a jamais assez face à nos nombreuses phases bipolaires au quotidien …
    —> Pierre A. : courage à vous toutes et tous qui en souffraient et dont l’entourage en souffre aussi pense bien à vous dur combat

    Ricky se charge de l’instant coquin …
    —> Ricky A. : Il est prouve que le sexe aide à lutter contre la bipolarité ,puisque il maintien le malade dans un état maniaque ,autrement dit opposé à dépressif.

     

    Mode Bipolaire : On

    Voilà quelques florilèges d’énervement, de colère, d’agacement de la part de nos bipotes concernant cette mode, cette tendance sur le trouble bipolaire actuellement, le mot bipolarité est très prisé chez les jeunes via les réseaux sociaux essentiellement . Ce terme médical n’est pourtant pas utilisé dans son véritable contexte, mal défini par beaucoup de personnes et cela peut être déroutant sur le temps …

     

    Pascale nous parle de débilité
    —> Pascale B. : Une mode? Encore une débilité… Prenez la place des gens qui souffrent de cette maladie. Pffff

    Mary croit comprendre que certaines personnes utilisent cette maladie des troubles mentaux pour avoir certains avantages …
    —> Mary V. : C’est pas une mode . Il ne faut pas confondre les personne qui son vraiment malade et qui soufre au quotidien de cette maladi et les gens qui joue de cette maladi pour avoir des avantage .

    Marion reste dans l’ironie en parlant de fous !!! lol …
    —> Marion M. : Non c est juste que les gens sont fous ?? … Je rigole

    Camille décrit un peu la souffrance et les symptômes bipolaire qui n’ont rien de drôle ni de tendance !! Pourtant elle reste sans suivi, c’est vraiment très dommage, mais c’est son choix …
    —> Camille D. : Perso c’est pas une mode… A avoir des crise de nerf à s’en rendre dingue comme je sais pas quoi à vouloir mourir et que derrière personne ne vous croie c’est terrible comme maladie. Mais j’ai pas envie d’aller chez le psy même si ma mère veux que j’y aille de force je ne veux pas…

    Titia aussi ironise, mais avec un grincement de dents …
    —> Titia A. G. : Oui c une mode. C tellement cool ! Comme être coeliaque (intolérance ou allergie au gluten) ou être avec un pervers narcissique… bien sur que c une mode.ca fait tellement bien de lancer ca dans une soirée  » hey les amis je vous ai pas dis ??? Je suis bi polaire ET intolérants au gluten! » Et de s entendre dire oooooh la chance ! Ces gens la ne comprennent pas nos contraintes que nos vies sont compliquées. Ca me revulse presqu autant que ceux qui ne vous invitent plus parceque c trop compliquer (je suis pas bipolaire mais coeliaque). Vs êtes en bonne santé c ca la vraie chance !

    Joachim essaye de relativiser et de calmer les nerveux … Ce n’est pas gagné !
    —> Joachim L. : Vous en faite tout un flan ! C’est pas grave, les gens font ce qu’ils veulent ! Qu’est ce que ca vous change a vous ?

    Carole ne veut plus être à la mode … mdr
    —> Carole P. : Je ne veux plus être à la mode alors ?

    Stéphane remercie Le Bipolaire pour l’article coup de gueule, peu de gens le font …
    —> Stéphanie D. : merci pour ce coup de gueule bien mérité!!je souffre bcp de ces reflexions de tous ces gens ignorants!!merci de vos publications régulières ,on se sent trop incompris et seul,connaissez vous desforums de discussions?

    On retrouve Lolo qui connaît le célèbre panneau  » Je suis bipolaire … « , et ça le rend fou de rage …
    —> Lolo R. : Oui d ailleurs qu est ce qu ils me gonflent les gens à partager le fameux panneau je suis bipolaire et je vous aime tous bande d enculer. Tellement une mode qu elles gens te crois pas quand tu le dis. Alors la ça me gonfle encore plus. Obligé d expliquer ton parcours de merde en hp et l aah pour leur montrer que non tu dis pas ça juste manière

    Alexandre, écrivain de livres sur la bipolarité, essaye de relativiser tout de même, toujours avec de jolis mots …
    —> Alexandre C. : Navrant. Les ignorants utilisent des mots qui les dépassent… Prochaine étape il vont traiter de physique quantique, y’a un mot rigolo dedans, le gluon…

    Magalie rappelle que pour l’entourage également ce n’est pas une mode la bipolarité …
    —> Magalie G. : Les malades, les proches aimeraient pouvoir en rire … Que celui qui ne sait pas se renseigne, lise, apprenne et cherche une mode plus fun et surtout plus légère

    Et pour finir, Ly Ly est tout aussi répugné du niveau de connerie des gens qui utilisent cette maladie à mauvais escient …
    —> Ly Ly S. : C est vrai que la méconnaissance fait dire des conneries . Et mettre tous le monde bipo quand on ne sait pas .. c est ça l l’effet mode . Sinon être bipolaire est vraiment une maladie .

     

    Voilà, c’est fini pour ce 5ème épisode des bipotes et leurs avis, ce fut long mais comme on dit  » plus c’est long et plus c’est bon !  » Merci à nos bipotes d’être toujours nombreux, autant que les fautes d’orthographe ^^, et à très vite pour un sixième épisode de bipote tout en commentaire, conseils et questions … Promis les coups de gueule sont finis ! ( enfin, on espère … ) Si vous voulez réagir et commentez l’avis de nos membres bipolaires, n’hésitez pas à intervenir sur Facebook ou en commentaire …

    Bipote et bipolarité
    Les bipotes sur le bipolaire
  • Bipolaire : Être bien diagnostiqué pour avoir le bon traitement !

    Diagnostiqué bipolaire au bout de 6 mois seulement ? Non, c’est impossible ! On le dit bien assez souvent, le diagnostic des personnes souffrant de bipolarité est compris entre 2 ( pour les chanceux ) et 5 ans minimum; certains malades bipolaires ont même été diagnostiqués seulement 10 ans après leurs premiers symptômes du trouble bipolaire !!! Autant vous dire que plus les patients attendent, et plus long se sera à trouver le bon traitement bipolaire …

     

    Traitement et diagnostic de bipolarité : La bonne combinaison

    En France, on compte plus de 2 millions de personnes étant atteints de la maladie bipolaire ( psychose maniaco-dépressive ) ! Pourtant, toutes ces personnes bipolaires sont dans l’ombre des patients souffrant de maladies handicapantes et mentales . Même s’il y a des stars bipolaires ( Catherine Zeta-Jones en égérie des célébrités connues ), cette maladie psychiatrique admet un énorme retard dans le diagnostic . Plusieurs années sont nécessaires avant d’identifier clairement les symptômes de cette maladie psychique qui sont divisés en 2 phases principales : Phase maniaque ( manie / up ) et phase dépressive ( basse / down ) . Lé déni est bien trop long et catastrophique pour la santé des malades souffrant de cette pathologie . Le suicide est souvent la porte de sortie ( facile ) que tentent beaucoup de bipolaires avant d’avoir le bon traitement, d’après un récent sondage, 2 personnes sur 10 se suicident et chose encore plus grave, 6 personnes sur 10 ont déjà fait une tentative de suicide !!! Nous nous sommes posé les questions sur les conséquences d’un tel retard sur le diagnostic d’une personne souffrant des troubles bipolaires … Comment expliquer un tel délai pour être diagnostiqué ? On sait pourtant que les symptômes bipolaires se déclarent cycliquement : phase d’euphorie —> phase dépressive, avec, suivant le type de bipolarité, une possible phase de stabilité ( période normale stable ) entre chaque phase . Pendant ces épisodes d’excitation ou de dépression, des crises suicidaires et autres addictions dangereuses complètent l’état émotionnel qui est plus ou moins instable … Cela est tellement différent d’un malade à l’autre, que les psys ne pensent pas toujours à la maladie bipolaire . Pourtant, les premiers symptômes de cette maladie mentale commencent tôt, généralement avant l’adolescence, mais l’établissement d’un diagnostic peut faire peur en laissant une cicatrice mentale pour les jeunes : La catégorisation d’être bipolaire peut être dévalorisante … C’est pourquoi, les médecins spécialisés dans les troubles mentaux, comme les psychiatres, attendent longtemps avant de diagnostiquer une personne de bipolaire, au risque de se tromper et de détruire encore plus le patient, car cela engage de suivre un dur et long traitement …

     

    Pourquoi le bipolaire est souvent assimilé à un dépressif ? Quelles conséquences y-a-t-il à cela ?

    Les antidépresseurs que les médecins prescrivent aux dépressifs peuvent accroitre le début d’un épisode maniaque, un changement de l’humeur, surtout si le malade en dépression change subitement d’état dépressif à un stade d’hyperactivité, d’excitation . Les bipolaires sont très sensitif à cela . Si le stade dépressif n’est pas constaté à temps, cela améliore l’accentuation du type cyclique de la bipolarité, les changements fréquents de phases et d’humeurs ainsi que le nombre de cycle bipolaire en une année, pouvant atteindre plus de 4 épisodes .

     

    Comment traiter un bipolaire qui est diagnostiqué comme tel ?

    D’après notre récent sondage sur les traitements bipolaires, la majorité des patients ne comptent plus le nombre de médicaments différents qu’ils ont pu tester … Les stabilisateurs d’humeurs ou régulateurs ( thymorégulateurs ), antidépresseurs et les antipsychotiques sont les plus prescrits par les médecins . Parmi les traitements prescrits, nous comptons également les neurorégulateurs, anxiolytiques et antiépileptiques en seconde position puis ensuite les somnifères et sédatifs . Nous avons plus précisément 3 médicaments que la plupart ont testé et sont également assez bien stabiliser avec, il s’agit :

    • Du Lithium
    • Du Depakote
    • Du Xeroquel

    D’autres ont également fait leurs preuves comme le Deroxat ou l’Abilify . Avec le thymorégulateur les phases de manie et de dépression sont réduites, en général . Si le stabilisateur d’humeur ne soigne qu’une seule polarité, alors un autre médicament sera ajouter au traitement afin de soigner la deuxième phase, comme l’antidépresseur ou l’antipsychotique . Attention tout de même à la prise de poids rapide et systématique …

     

    Un traitement bipolaire peut-il être arrêté ou est-ce à vie ?

    On compte beaucoup de malades maniaco-dépressifs qui arrêtent un jour ou l’autre leur traitement, soit car ils en ont marre de ce lourd traitement, ou bien souvent car leur phase d’euphorie leur manque … Parfois même, c’est après avoir consulté leur médecin que les bipolaires diminuent leur traitement, à leur risque, car bien souvent la rechute est 2 fois plus brutale … Le nouveau traitement est alors plus fort et à vie …

     

    Vous aussi, vous suivez un traitement pour soigner votre bipolarité ? Racontez-nous, en commentaire, votre expérience avec vos traitements actuels et passés …

     

    La bipolarité : Diagnostic et traitement
    Comment diagnostiquer et traiter les bipolaires
  • Un traitement mental pour diagnostiquer les troubles bipolaires ?

    Un traitement mental pour diagnostiquer les troubles bipolaires ?

    Nous savons que les troubles bipolaires font partie d’une maladie mentale et psychique . Le traitement bipolaire de premier niveau est bien souvent au niveau psychologique, avec des thérapies et des suivis établis par des professionnels de santé mentale. La bipolarité a pour principal symptôme l’estime de soi, mauvais ou excellent, suivant les phases émotionnelles en cours . C’est pourquoi nous vous proposons de travailler sur cela, comme un traitement mental personnel sur soi et sa propre maladie bipolaire afin d’en diagnostiquer les causes .

     

    Les phrases proposées ci-dessous ont été écrites en collaboration avec des psys afin de déterminer les objectifs des patients souffrant de troubles mentaux, comme la psychose maniaco-dépressive . Les sessions de test ont été très bénéfiques sur la découverte et la reprise de l’estime du malade bipolaire sur soi . Il a été conclu que pour retrouver un certain niveau de confiance en soi, il fallait avant tout pouvoir se concentrer sur ses problèmes; ces propres barrières que les bipolaires se mettent psychologiquement, soit par peur ( stress, angoisse, etc etc … ), soit par a priori . Le but final des réponses, que vous donnerez aux phrases que vous aurez complété, est d’être ensuite mis en oeuvre; les réaliser ! Si vous parvenez à répondre sérieusement à la moitié des phrases puis d’en réaliser encore la moitié sur les semaines à venir, alors vous aurez déjà effectué un énorme travail de base sur vous-même, et beaucoup de questions qui restaient jusque-là sans réponse, seront certainement résolues … Le but n’est pas de vous guérir avec des phrases, mais de pouvoir ensuite travailler sur les symptômes bipolaires même de votre maladie, et non plus sur les causes … Si l’on peut arriver à canaliser certains symptômes de cette maladie, ce serait déjà bien non ?

     

    Pour pouvoir répondre à ces questions, nous vous conseillons vivement d’être dans un endroit calme et de prendre votre temps .

    Voici les questions qui vous aideront à mieux vous connaître, et peut-être, réussir à déterminer l’origine d’un sérieux mal-être :

    Si je dois aller de l’avant, je dois oublier de ………………
    Qu’est-ce que je sais bien faire ?
    Pourquoi je n’arrive pas à ressentir la paix intérieure ?
    Si j’étais moins speed, je …………
    Pour refaire certaines choses, je …………
    Pour que je m’accepte mieux, il faudrait que ………………
    Si je veux être mieux dans ma tête, je dois concéder certains espoirs comme ……
    Si je confronte mon présent à mon passé, je ………
    En acceptant ma sexualité, je …………………
    Si je me propulse dans mon futur, je note qu’à présent je ……
    Si seulement je pouvais …………
    Sans penser aux conséquences, je pourrai …………
    Si seulement je savais ……………
    Pour que je sois heureux(se), il faudrait que ……………
    Si seulement ……………
    Je me dépasse moi-même quand je ……………
    Si je m’identifie aux autres, j’éprouve ………
    Si je suis distrait, je songe des fois à ……………
    J’adorais ma vie à époque où …………………
    Si je suis calme, je pourrais …………
    Avec un peu de recul sur ma propre vie, je me rends compte que …………………
    Si je suis mélancolique, c’est que je pense à ……………
    Si je suis énervé, c’est que je pense à ……………
    Ce que j’aime le plus chez les gens que j’aime, c’est ………………
    Si je dois penser aux choses qui me donnent du bonheur, ce serait …………
    Pour être un peu plus honnête, il faudrait que je ………………
    Pour avoir plus de courage, il faudrait que …………
    Si j’écoutais un peu plus mon coeur, je …………………
    Je trouve souvent un sens à ……………
    En disant non, je ……………
    Ce qui manque à mon bonheur, c’est ………
    En étant plus responsable, je pourrais ………………
    Je remets souvent les choses à plus tard, car je …………
    Si je meurs demain, je m’excuserai de …………
    Quand je ne fais rien, je repense à ……………
    Si je pouvais parler à l’enfant que j’étais, je lui dirai …………
    Les choses se compliquent souvent pour moi quand je …………
    Ce qui me motive le plus, c’est ………………
    J’ai déjà été très heureux(se) quand j’ai ……………
    Si je devais retirer quelque chose à ma vie afin d’être heureux(se), ce serait ……………
    Pour être mieux, je devrais prendre conscience que ……………
    En refusant de faire ce que les autres souhaiteraient, je …………………
    En acceptant mon corps, je ………………
    Si j’arrivais à contrôler mes nerfs, je ………………
    Si je voulais me faire plus d’amis, je ……………………
    Si je le pouvais, la première chose que je changerais dans ma vie serait ……………
    Ce que je retiens de ma mère est ……
    Mes principaux souvenirs avec mon père sont ………………
    L’éducation que mes parents m’on transmit a été …………
    Pour améliorer mes relations avec mon entourage, il faudrait que …………

     

    Maintenant que vous avez terminer de répondre à ces questions, il ne vous reste plus qu’à mettre en pratique ce qu’il en ressort . Nous vous invitons également à nous écrire, en commentaire ci-dessous, vos réponses …

     

    Traiter les troubles mentaux de la bipolarité
    Les traitements bipolaires
  • Sondage sur le traitement bipolaire

    Les traitements bipolaire sont très diverses et leurs effets diffèrent d’un malade à l’autre tellement la pathologie du syndrome de bipolarité est complexe . Merci de répondre à ce sondage sur le traitement de la maladie bipolaire .




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